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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Je ne me ferai jamais une raison de vous avoir perdue. »
Sobre déclaration d'un petit-fils à sa grand-mère chérie dont, fort heureusement, Charles Bertin ne s'est pas contenté pour notre plus grand plaisir de lecture.
Nostalgie, tendresse, délicatesse, compréhension s'entremêlent pour donner vie à l'un des plus beaux et sensibles portrait de grand-mère qu'il m'ait été donné de lire.

Le récit est court, mais tellement sincère et remarquablement écrit, qu'il touche au coeur, donnant couleurs et vie à cet amour inconditionnel qui unit parfois enfants et grand-parents. Pour peu qu'une grand-mère ait embelli votre enfance, vous savourerez comme moi ce texte, en laissant affleurer vos propres souvenirs, pour votre plus grand plaisir.
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Charles Bertin est né en 1919.
Il a eu la chance de passer une partie de son enfance, pendant les vacances, chez sa grand-mère à Bruges.
C'est une charmante vieille dame qui lui fait passer des heures paisibles.
L'auteur nous décrit une vieille dame qui peut enfin s'adonner à la lecture, à la découverte du dictionnaire, de la peinture, à la narration de son histoire personnelle en compagnie de son petit-fils.
Elle aime aussi s'échapper de la réalité sans que personne ne s'aperçoive de sa rêverie quand elle est en société ( ce petit procédé risquerait bien de me servir ce soir: je vais essayer).
L'écriture est magnifique, les mots coulent poétiquement en distillant une ambiance très agréable.
Bien que ses souvenirs datent de la fin des années 1920, le concours de châteaux de sable auquel il a participé sur la plage de Wenduine s'organisait encore au début des années 1960 car j'y ai participé également, plus joyeusement que lui, je crois.
Je me suis donc sentie en pays de connaissance, pour la gentillesse et les histoires de la grand-mère( plus privilégiée que celle-ci dans son enfance), pour la ville de Bruges et pour la plage de Wenduine. La Belgique est un petit pays mais Charles Bertin, un fameux écrivain pour une lectrice qui aime la musique des mots.
Un livre qui fait du bien.
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Comment ne pas revivre à notre tour, certains moments passés avec nos grands-mères ? En ce qui me concerne, j'ai souvent posé le livre sur mes genoux pour m'imprégner de mes propres souvenirs avec mes grands-mères dans leur jardin respectif ou sur le perron de l'une d'elle.
Le roman de Charles Bertin relate ses souvenirs de vacances passées auprès de sa grand-mère.
L'écriture est belle, douce comme un bonbon, "un berlingot de pâte d'amandes".
Amour, tendresse, admiration font de ce roman un moment charmant pour celle ou celui qui a envie de prendre le temps de se poser et de se remémorer ou encore de vivre par procuration des petits moments de plaisirs simples mais ô combien source de bonheur.
Je quitte ce livre avec un peu de nostalgie...
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« Cette nuit, l'envie m'est venue d'aller dire bonjour à ma grand-mère. Ce n'est pas la première fois qu'elle me manque, mais jamais je n'avais éprouvé avec autant d'insistance le besoin de la revoir. Comme elle est morte depuis plus d'un demi–siècle j'ai pensé qu'il était préférable de me mettre en route tout de suite ». C'est par ces mots que Charles Bertin commence ce petit texte écrit à la mémoire de sa grand-mère paternelle.

Le voilà redevenu ce gamin joueur mais studieux, à l'imagination dévorante pour qui passer les 2 mois des vacances d'été chez sa grand-mère à Bruges était la suprême récompense après une année scolaire réussie.

Avec infiniment de délicatesse et d'amour il nous dresse le portrait de Thérèse-Augustine, qui ne pardonna jamais à son père de l'avoir retirée de l'école à l'âge de douze ans et de l'avoir ainsi privée de tout le savoir qui s'y apprend au prétexte qu'elle n'était que la fille aînée et qu'il fallait s'occuper d'abord des garçons (nous sommes à la fin du 19ième siècle ! ).

Tel un peintre, touche après touche, une couleur puis une autre, Thérèse–Augustine nous apparaît fidèlement croquée par son petit-fils arrivé lui aussi dans la fleur de l'âge.

Imaginez la « glorieusement perchée sur un tabouret entre les capucines du perron à encorbellement de sa maison de Bruges » sonnant « de l'olifant en son honneur » lors de son dixième anniversaire.

Imaginez les tous les deux partir à la découverte de Bruges, guide touristique en main ! Nous sommes dans les années 1930, ne l'oubliez pas.

Pouvez-vous entrevoir la place qu'occupait le Nouveau Petit Larousse illustré chez Thérèse-Augustine ? « le volume à l'aigrette de pissenlit semée au vent représentait pour ma grand-mère une manière d'oracle qui était censé avoir réponse à tout. Elle entretenait avec lui les rapports de déférence précautionneuse qui unissent une dévote à son missel, et elle savourait le texte de ses définitions comme autant de friandises ».

Eh ! J'allais oublier de vous parler de Charles et Thérèse-Augustine partant de bon matin à bicyclette par de petites routes pour aller voir la mer ! laisser vos souvenirs vous envahir.

Que dire de plus si ce n'est que ce texte se savoure comme un « berlingot de pâte d'amandes ».

Véritable hymne à cette grand-mère adorée et chant d'amour pour Bruges, à savourer sans restriction.

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Très agréable lecture. Ce roman autobiographique est très plaisant à découvrir car empli de tendresse et de nostalgie. C'est un beau livre, très poétique qui nous fait aussi découvrir Bruges et nous invite à des escapadessur les bords de la mer du nord dans les premières années du 20 ème siècle.
Lien : http://araucaria20six.fr/
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On a tous dans le coeur « une petite dame » que l'on aimait retrouver pour l'écouter égrener des souvenirs empreints de nostalgie.

Elle n'avait parfois pas beaucoup d'instruction, ayant été contrainte d'abandonner des études qu'elle aurait aimé faire, pour s'occuper de ses frères et soeurs.

Mais elle en savait des choses que nous ignorions et comme nous aimions apprendre en l'écoutant les soirs d'été dans le jardin.

Celle qu'évoque Charles Bertin s'appelle Thérèse-Augustine, c'est sa grand-mère bien aimée qu'il retrouve à Bruges pour les vacances, comme une récompense après l'année scolaire.
Avec une plume, ou plutôt un pinceau, plein de délicatesse il nous en brosse par petites touches un portrait d'une délicatesse infinie.
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Petit roman autobiographique de l'auteur, qui nous conte ses souvenirs d'enfance, ses étés passés en compagnie de sa grand-mère.
Style classique, très beau, le français y est mis à l'honneur, on dirait une longue dictée d'un bon professeur de français. Ce n'est pas monnaie courante, à l'heure actuelle, de lire de jolies phrases structurées et parfaites grammaticalement parlant.
Sur le fond, je n'ai pas su entrer dans ce monde très personnel et intime. Pour moi, c'est un très bel hommage d'un petit-fils à sa grand-mère, mais cela reste plus du récit familial à se transmettre entre générations, qu'un texte grand public.
L'amour, le respect, la reconnaissance se retrouvent dans chaque page, ainsi qu'une passion pour la ville de Bruges, mais tout est trop plein de bons sentiments pour m'avoir bouleversée.
Et pourtant j'aurais vraiment voulu sentit mon coeur remuer au rythme de ce phrasé d'un autre temps...
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L'auteur rend un hommage à sa grand-mère chez qui il a passé ses vacances durant son enfance.
Et quel bel hommage, vibrant d'amour et de reconnaissance !
Cette grand-mère qui lui a transmis l'histoire familiale,
avec qui il a partagé tant de lectures,
qui lui a fait découvrir Bruges, merveilleuse ville d'art et d'histoire.
Cette grand-mère rigolote et pleine d'esprit critique, qui le gêne parfois, mais le fait beaucoup rire aussi.
Ҫa déborde de tendresse et de complicité, toujours aussi présentes, bien qu'elle soit morte « depuis près d'un demi-siècle »
Outre les émotions, le style, classique et très descriptif, donne un tableau qui ressemble à une peinture et donne une très forte envie d'aller à Bruges.
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oui Latina, tendre démonstration si émouvante !
souvenir avec sa grand mère !!
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C'est un joli récit que nous livre ici Charles Bertin.
C'est une rencontre, à travers ses souvenirs, par-delà la mort et l'absence, qu'il a plaisir à nous faire partager.

Les lieux, notamment le jardin de sa grand-mère, sont magnifiquement décrits. Le vocabulaire est riche et j'avoue en toute franchise avoir dû m'aider du dictionnaire pour certains mots !
Dommage que je ne connais pas du tout Bruges et ses environs, décrits avec tant d'amour, car je pense que le fait de se situer dans cette ville aurait apporté un plus au niveau de cette lecture.

L'auteur fait à sa grand-mère un hommage poignant et sincère. Cette petite dame menue, un brin extravagante parfois, nous apparaît avec sa force de caractère, ses déterminations, ses rêves et surtout avec son amour profond pour son petit-fils.
Il est bien sûr question également de la perte inéluctable de nos grands-parents. Heureusement que les souvenirs restent. Comme le souligne poétiquement Charles Bertin :
"Depuis que vous avez quitté le monde des hommes, votre mémoire a continué de briller en moi comme une petite lumière."

Je regarde le fauteuil à bascule, hérité de ma grand-mère, dans lequel elle s'asseyait toujours, comme Thérèse-Augustine, et les images de toutes les grands-mères qui ont laissé des souvenirs se superposent.
Une lecture nostalgique avec des souvenirs d'un autre temps que j'ai beaucoup appréciée.
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