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Citations sur Dîner à Montréal (117)

Ça rend fécond, la solitude, et il faut la remplir sinon c’est elle qui nous engloutit.
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La gémellité des amours n’est pas possible, aucun amant n’est identique à un autre, et, nous-même, la vie se charge de nous transformer, on ne peut pas revivre ce qu’on a vécu quand bien même on le désirerait, bien sûr il peut exister des similitudes, il peut arriver qu’on renoue avec des sensations, qu’on soit décontenancé par la texture d’une peau, la sonorité d’une voix, la douceur d’un geste au motif qu’on les aurait connues chez un autre, mais cette ressemblance restera parcellaire, subreptice, bien sûr on a des affinités, on peut aller vers un certain type, un genre, une apparence, une forme d’esprit, on peut avoir des attirances tournées dans la même direction mais à la fin, l’aventure, aboutie ou ratée, est nécessairement singulière ; dans l’existence on ne fait rien d’autre qu’additionner des aventures singulières.
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Surtout il ne faut pas prendre les livres au pied de la lettre, on en rajoute pour émouvoir ; la réalité est toujours en deçà, elle est décevante, c'est pour ça que ce n'est pas elle qu'on raconte.
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on n'écrit pas des livres pour que les gens les décortiquent devant nous (non les livres ne sont pas des rats de laboratoire qu'on dissèque).
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A l'époque, c'était facile. De ne pas savoir. Il n'y avait pas de téléphone portable. Il n'y avait pas Internet, pas les réseaux sociaux. Les gens pouvaient disparaître, ne pas laisser de traces. Il suffisait qu'ils changent de ville, d'adresse.
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La mort il faut l'annoncer sans détour, de toute façon la vraie douleur ce n'est pas d'apprendre des disparitions, c'est d'y survivre.
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Je préfère m'attarder sur les pensées à distance. J'ai toujours aimé l'idée que quelqu'un quelque part à un moment donné s'intéresse à nous sans que nous n'en sachions rien, au fait que nous-mêmes nous ayons de temps à autre un élan vers un tiers qui ne peut pas s'en douter.Et parfois, nous nourrissons l'espoir absurde, ridicule, que cette préoccupation soit partagée, comme si convoquer l'image d'une personne provoquait une connexion avec elle.
Je n'ai pas su que Paul pensait à moi, je l'ai espéré. Il n'a rien connu d emes esquisses de lui. Mais ça a existé.
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Le commentaire de l'actualité est une béquille bien commode. Il fait passer le temps, il permet de sauter d'un sujet à l'autre sans s'en apercevoir, il donne l'impression que nous sommes en phase avec notre époque, et vertu suprême, il évite les silences.
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Paul dit : c'était bien.
J'admire la simplicité de cette expression. Comment mieux formuler qu'on a été heureux, paisibles, que le fleuve a coulé tranquillement ? C'était bien. Moi, assurément, je n'emploierais pas une expression pareille, je dirais : ça a été tourmenté, accidenté, exaltant, épuisant, frustrant, douloureux, joyeux, j'emploierais le passé composé qui désigne des moments, délimite des périodes, identifie des états. Pas cet imparfait qui induit la durée, une durée sans gouffres ni sommets, qui montre une route droite, rassurante.
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Paul dit: c'était bien.
J'admire la simplicité de cette expression. Comment mieux formuler qu'on a été heureux, paisibles, que le fleuve a coulé tranquillement? C'était bien. Moi assurément, je n'emploierais pas une expression pareille, je dirais : ça été tourmenté, accidenté, exaltant, épuisant, frustrant, douloureux, joyeux, j'emploierais le passé composé qui désigne des moments, délimite des périodes, identifie des états. Pas cet imparfait qui induit la durée, une durée sans gouffres ni sommets, qui montre une route droite, rassurante.
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