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Citations sur Dîner à Montréal (117)

non les livres ne sont pas des rats de laboratoire qu'on dissèque
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Sa disparition fabrique mécaniquement (oui c'est un reflexe chez loi, vraiment) l'image mentale de ceux parmi mes amis qui ont tiré leur révérence, prématurément, alors qu'ils auraient dû vivre, alors qu'on aurait tant aimé qu'ils vivent.
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... la vraie douleur ce n'est pas d'apprendre les disparitions, c'est d'y survivre.
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Mais bon, j'ai été heureux pendant quelques mois. Il y a tellement de gens qui ne le sont jamais.
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Ne pas risquer d'être heureux pour ne pas risquer de souffrir : je peux comprendre ; ce principe a guidé ma vie sentimentale pendant des années.
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Les histoires qui ont compté, quoi qu'on en dise, ne cessent jamais de nous hanter.
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Résolu à ramener de la légéreté, je dis : faites nous rêver, parlez-nous de Londres, de New-York.
........
Paul dit : c'était bien.
J'admire la simplicité de cette expression. Comment mieux formuler qu'on a été heureux, paisibles, que le fleuve a coulé tranquillement?
C'était bien. Moi, assurément je n'emploierais pas une expression pareille, je dirais: çà a été tourmenté, accidenté, exaltant, épuisant, frustrant, douloureux, joyeux, j'emploierais le passé composé qui désigne des moments, délimite des périodes, identifie des états. Pas cet imparfait qui induit la durée, une durée sans gouffres ni sommets, qui montre une route droite, rassurante.
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Et voilà que dix-huit ans plus tard, alors que la vie nous a roulé dessus et conduits ailleurs, il les dit, ces mots fabuleux, ces mots sensationnels, des mots tout simples. Il devraient avoir le goût de la victoire, mais ce serait une victoire posthume. Celui de la revanche, mais le combat a été définitivement perdu. En réalité, ils ont la texture d'un baume, ils apaisent la brûlure.

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Le commentaire de l'actualité est une béquille bien commode.Il fait passer le temps, il permet de sauter d'un sujet à l'autre sans s'apercevoir, il donne l'impression que nous sommes en phase avec notre époque, et, vertu suprême, il évite les silences.
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[...] on écrit avec ce qu'on a vécu, ce qui nous a traversé, ce serait impossible de faire autrement, impossible, quel écrivain pourrait faire abstraction de ce qu'il est, de ce qui l'a construit, mais avec quel matériau, il faut s'efforcer de faire de la littérature ; la vie ça ne fait pas un livre, jamais, la vie réécrite ça peut en faire un.
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