Un garçon d'Italie

L'action du roman se déroule à Florence et il a ceci d'original que c'est Luca, un jeune homme qui a été retrouvé mort, dans l'Arno, qui en est le principal narrateur. le roman démarre au moment où son corps est retrouvé. Personne ne sait ce qui s'est passé. le roman va se dérouler, au fil des pages, pour nous retracer sa vie, son passé à travers le regard d'Anna, sa compagne, et un jeune homme qui se prénomme Léo. 

A partir de la découverte de son corps, Luca va, tel un spectateur, nous dépeindre ce qui se passe, à quoi il est confronté et de ce qu'il voit d'Anna et Leo, tous deux confrontés au deuil. Comme son décès est paré de circonstances pouvant s'avérer suspectes, une enquête est ouverte afin de déterminer si la cause est accidentelle ou non. En parallèle de cette enquête, sa compagne, qui pense avoir décelé des zones d'ombre dans la vie de son ex compagnon va elle aussi mener sa petite enquête. 

Dès lors, dans cet étrange ballet à trois, Anna et Leo, se plonge en pleine introspection. Chacun, empêtré dans son univers très codifié et différent socialement va aborder ce deuil et voir balayer beaucoup de ses convictions. La perte de l'être cher remet de nombreux éléments de leur vie en perspective. Ce deuil, d'autant qu'il est violent et soudain, interroge et fait voler en éclat le superficiel de chacun pour ne laisser la place qu'à l'essence pure de leur existence privée de l'être cher.

Dans ce roman ne vous attendez pas à de l'action, ni à des rebondissements trépidants. Point de tout cela. Il s'agit plutôt de l'entrelacs des réflexions d'Anna sur sa vie, de son questionnement par rapport à ce qui s'est réellement passé et de la cause de la mort De Luca. Si vous connaissais Philippe Besson et avez lu ses romans, quel est votre préféré ? Et pourquoi ?
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Lu d'un trait, le schéma narratif, cette enquête , le sens de la tragédie, l'écriture affûtée, le mystère , le trouble, la tragédie.... tout cela est prenant mais un je ne sais quoi me laisse de côté... un manque d'honnêteté dans l'écriture? Quelque chose de plaqué ? Et la fin m'a laissé sur ma faim...

si au début j'ai apprécié ce petit roman à trois voix, je me suis vite lassée.
J'ai regretté le manque de profondeur de certaines réflexions, on survole, on survole et personnes ne donnent la solution.
A force j'ai fini par prendre Luca en grippe, Anna n'est pas mieux sur la fin.
J'ai failli abandonné le roman à la moitié et j'ai été lire la fin. N'ayant pas eu les réponses à mes questions, j'ai repris ma lecture. Et je n'ai toujours pas eu la réponse à mes questions. Je n'aime pas plus Luca, je n'aime pas plus Anna. Leo reste insignifiant.

Cette histoire s'insinue lentement en nous, on s'imprègne doucement des personnages, de leurs complexités, de leurs vécus. On ressent peu à peu l'atmosphère et l'ambiance que tente de mettre en place l'auteur, et je dois dire que si au début je n'étais pas réceptive, je le suis devenue. Et malgré moi, les émotions ont fait leur chemin. C'est triste, c'est brut, et bien écrit, le style est élégant, sensible et j'en lirai d'autres.

Ce roman n'est clairement pas mon préféré de Philippe Besson, je me demande même si ce n'est pas celui que j'aime le moins de cet auteur dont j'ai pourtant tellement aimés certains romans.

Trois personnages : Luca Salieri, vingt-neuf ans, Anna Morante, Leo Bertina :
Anna fut la compagne De Luca, Léo , jeune prostitué , a été l'amant de Luca, ils le furent, car Luca n'est plus qu'un cadavre doué de la parole : il a été retrouvé , mort, dans le lit florentin de l'Arno.
Trois voix qui se succèdent, trois monologues qui se relayent , chacun, tour à tour prend la parole pour narrer leur relation.
Alternativement, ils tentent de recomposer ce que fut leur intimité, et petit, à petit, on découvre cet enchevêtrement amoureux triangulaire fait de non-dits, de silences, de mensonges, peu à peu la nébulosité s'estompe, le voile se lève, la vérité est là.
Adaptée et mise en scène par Mathieu Touzé du théâtre « le collectif Rêve Concret » de Viry Chatillon cette pièce a figuré avec succès à l'affiche du Festival Off d'Avignon qui vient de s'achever.
Il y a dans ce roman original du suspens, de l'émotion, de l'humour , la sensualité affleure par petites touches …

L'histoire est touchante et sensible, mais sans plus. On y retrouve les thèmes du secret, la famille, l'homosexualité, l'ambiguité des relations. Sans être un roman extraordinaire, "Un garçon d'Italie" puise sa force dans les questions que se posent les trois personnages, dans les mystères qui se révèlent.

La mort De Luca, d'apparence accidentelle, déclenche une enquête policière qui va boulverser la vie d'Anna et de Léo. Si le second connaissait depuis toujours l'existence de la première, Anna, elle, ne sait rien de cet amant.

L'originalité de ce livre repose sur sa méthode narrative. Un récit à trois voix dont un mort.
Un livre qui se lit rapidement, avec un début lent, mais qui ne m'a pas tant transporté.

Après, en l'absence des hommes qui fut pour moi une relecture, je viens de terminer :Un garçon d'Italie. Je n'ai pas dû choisir les bons livres car me voici à nouveau plongée dans un trio, sauf qu'ici ce sont deux hommes et une femme.
La vie cachée De Luca, qui après sa disparition signalée par sa compagne Anna, sera retrouvé mort, échoué sur la rive gauche de l'Arno.Est-ce un suicide ou un meutre? Commence, alors une description de trois personnages, chaque chapitre nous décrivant une facette de chaque personnage.
--Luca, qui même mort, nous parlera de sa vie secrète:"Je m'appelle Luca et j'ai disparu. .... ....Que je vous dise : je suis mort.Pourtant, c'est bien moi qui vous parle ".
--Léo, l'amant caché, qui se prostitue à la gare.
- - Enfin Anna, qui découvrira avec surprise la vie d'un Luca qu'elle ne connaissait pas, qui en ressortira complètement abasourdie, démunie et profondément meurtrie.
Je n'ai pas été vraiment emportée par P. BESSON, c'est toujours sur le thème de l'homosexualité, et si le style est bon, à la fin,ça devient" lourd "; j'ai son dernier roman dans ma P.A.L, malgré les critiques positives, j'attendrai un peu avant de le lire.♡♡

Ce garçon d'Italie, c'est Luca dont on vient de découvrir le corps sans vie sur les bords de l'Arno, en plein Florence.
Il y a sa compagne, Anna. Et puis il y a aussi son amant secret, Léo.
Et les voix de ces trois personnages se succèdent au fil de brefs chapitres pour nous donner chacun leur version de la situation.
Une écriture très agréable, un style plus que correct, et nous voilà, le temps de ce court roman plongés en Italie. Les personnages sont tous les trois sympathiques,
Mais l'histoire est un peu simpliste et il manque un tout petit quelque chose pour que ce soit passionnant.
Ceci dit, j'ai quand même passé un très bon moment.

C'est l'histoire d'un décès dans des circonstances mystérieuses. C'est l'histoire d'Anna qui doit affronter un deuil douloureux suite au décès de son compagnon Luca. C'est également l'histoire d'un triangle amoureux, l'histoire d'une infidélité dont la révélation post-mortem va faire encore plus de mal que le deuil lui même...

Comme d'habitude avec Philippe Besson, les sentiments, les émotions sont décrits avec justesse. Les gestes, les regards... Quand homosexualité cachée et infidélité se conjuguent avec prostitution masculine, on se retrouve avec un cocktail potentiellement explosif. Peut-on aimer deux personnes à la fois ? Une infidélité peut-elle se justifier ? l'amour est-il forcément lié à la sexualité ? Un roman qui peut faire réfléchir... Une vraie réussite !