À l'exception de quelques situations particulières extrêmement rares, telles que le système du kibboutz israélien, l'humanité n'a trouvé nulle autre organisation que celle de la famille pour assurer le développement de la personnalité.
Lorsqu'un portrait est brossé de loin, il nous donne l'image publique de la personne. Quand cette personne est vue de plus près par le peintre, son âme commence à devenir visible et à toucher le spectateur. Mais lorsque son portrait est rendu de trop près, l'impact du modèle sur le peintre devient si puissant qu'il risque de troubler le détachement de l'artiste, composante essentielle quand on veut créer une œuvre d'art. Non seulement le portrait souffre dans ses qualités esthétiques, mais il peut en arriver à être plus déformé que ressemblant.
Le malade mental se comporte comme s'il se trouvait dans un trou noir et profond, sans issue, emprisonné là à la fois à cause de ses angoisses et de l'indifférence des autres qu'il ressent comme une hostilité délibérée à son égard.
Sécurité physique, vie heureuse et maison accueillante sont inséparables dans l'inconscient de l'homme.