J'ai apprécié ce bouquin pour les analyses de Bruno Bettelhem, exemple :
"Le fait de recourir à des termes rares, ou inventés à dessein, au lieu de mots du vocabulaire courant, est l'un des artifices les mieux connus et les plus utilisés pour prendre de la distance et pour séparés les aspects intellectuels et affectifs d'une même expérience. Par exemple dire Holocauste (mot donné par les américains) pour le plus cruel des meurtres massifs, c'est se tromper sur le sens, car holocauste veut dire: "sacrifice par le feu", il appartient au langage Psalmiste et a un sens très riche de connotations affectives pour tous ceux qui ont une certaine connaissance de la Bible. Donc en utilisant le mot "Holocauste", on établit, par le biais de connotations conscientes ou inconscientes, des associations d'idées totalement fausses entre le plus cruel des meurtres massifs et d'anciens rites d'une nature profondément religieuse. Idem pour le mot Génocide créer de toutes pièces lors du procès de Nuremberg, les juges ont fait pareil que les nazis en donnant ces termes quand ces derniers on appelés: "la solution finale" pour ne pas osé dire: "massacres de personnes indésirables", c'est termes techniques artificiels nous empêchent de nous mettre en contacts avec nos sentiments les plus forts. Pour terminer, dire que la tuerie la plus impitoyable , la plus bestiale, la plus horrible, la plus haineuse qu'elle est un sacrifice par le feu (Holocauste), c'est profaner Dieu et l'homme."
En autre; Bruno Bettelhem, reste le fondateur de deux concepts majeurs, auxquels il est couramment fait référence : celui de « forteresse vide » pour désigner ces remparts que dressent autour d'eux les jeunes autistes pour se protéger de leur sentiment de néant, et le concept de « situation extrême », pour désigner la sensation de mort imminente qui déclenche chez l'individu des comportements de défense à la mesure de l'angoisse ressentie.
Un classique de la psychologie à découvrir...
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Le fait de recourir à des termes rares, ou inventés à dessein, au lieu de mots du vocabulaire courant, est l'un des artifices les mieux connus et les plus utilisés pour prendre de la distance et pour séparés les aspects intellectuels et affectifs d'une même expérience. Par exemple dire Holocauste (mot donné par les américains) pour le plus cruel des meurtres massifs, c'est se tromper sur le sens, car holocauste veut dire: "sacrifice par le feu", il appartient au langage Psalmiste et a un sens très riche de connotations affectives pour tous ceux qui ont une certaine connaissance de la Bible. Donc en utilisant le mot "Holocauste", on établit, par le biais de connotations conscientes ou inconscientes, des associations d'idées totalement fausses entre le plus cruel des meurtres massifs et d'anciens rites d'une nature profondément religieuse. Idem pour le mot Génocide créer de toutes pièces lors du procès de Nuremberg, les juges ont fait pareil que les nazis en donnant ces termes quand ces derniers on appelés: "la solution finale" pour ne pas osé dire: "massacres de personnes indésirables", c'est termes techniques artificiels nous empêchent de nous mettre en contacts avec nos sentiments les plus forts. Pour terminer, dire que la tuerie la plus impitoyable , la plus bestiale, la plus horrible, la plus haineuse qu'elle est un sacrifice par le feu (Holocauste), c'est profaner Dieu et l'homme.
Ce qui est gardé secret, c'est souvent les véritables sentiments qu'éprouve un individu sur un comportement qu'il affiche ouvertement.
Si on accordait moins d'importance à la propriété privée, il y aurait moins de raisons de la protéger.