La théorie des poignées de main

Je tiens à remercier Babelio et les Editions Les Escales pour ce joli moment de lecture. Suivre Antoine dans son voyage plein de péripéties a été pour moi vraiment divertissant.
" La Théorie des poignées de main" est un roman qui se lit vite, pour plusieurs raisons : l'auteure plante le décor rapidement et on embarque dans l'aventure ! En outre, l'écriture de Fabienne Betting est fluide, les phrases "coulent" : pas de pause dans le récit, pas de temps morts, elle nous épargne des passages de l'intrigue qui auraient pu créer des lourdeurs et ennuyer le lecteur, relâcher son attention.
Les personnages sont sympathiques, Fabienne Betting fait en sorte que l'on ressente une proximité avec eux : en quelques phrases, elle leur donne une épaisseur sans qu'ils soient caricaturaux.
Antoine est un voyageur inexpérimenté, ce qui crée des situations à la fois cocasses et touchantes avec ses maladresses, ses découvertes du si petit mais si vaste monde...J'étais impatiente de savoir comment il allait s'en sortir !
Ce roman est éloigné de mes lectures habituelles, et c'est une réelle bonne surprise pour moi.

La rencontre n'a pas eu lieu

Si le fond aurait pu me séduire, la forme m'a laissée de marbre. Je dirais même que ce roman m'a malheureusement profondément ennuyée...
Pourtant la trame de départ était sympathique.

Antoine est un jeune thésard en mathématiques. Lors d'une conférence, il présente son sujet de thèse : les 6 degrés de séparation appelés "La théorie des poignées de main".
Une théorie réelle qui part du postulat que n'importe quel être humain sur Terre est relié à n'importe quel autre par, au maximum, 5 maillons.
Un professeur-chercheur quel que peu vindicatif lui demande de prouver, concrètement, cette théorie.
Il lance donc à Antoine un pari, celui de prouver qu'il est relié à un homme pris au hasard, un orphelin né au Vietnam pendant la guerre. Antoine se voit donc mis au défi de retrouver cet inconnu et les 5 autres personnes les reliant l'un à l'autre. Voilà le jeune étudiant parti pour un tour du monde qui le fera évoluer d'une manière inattendue.

Le pitch est séduisant. Il y a un petit côté Jules Verne et son tour du monde en 80 jours dans ce pari fou.
Mais il n'y a en fait que l'idée de départ qui est réellement séduisante.
Il y a tout de même quelques jolis passages, notamment dans l'orphelinat vietnamien mais ces quelques jolis moments sont perdus, noyés dans un blabla sans intérêt.

Plus les pages défilaient, vides, répétitives, plus je sentais l'ennui poindre.
J'ai tout de même voulu savoir si Antoine réussirait son pari mais l'intrigue est sans surprise.
Tout est assez prévisible et très fleur bleue.

Tout ce qui aurait pu être intéressant à mes yeux - les paysages, les rencontres durant les voyages - est survolé, le tout m'a paru très superficiel. A contrario l'histoire d'amour, un peu niaise, d'Antoine prend vraiment trop de place.

La "morale" est sympa - les vraies rencontres, le fait que nous soyons tous liés, d'une manière ou d'une autre - mais je n'ai tout simplement pas adhéré au style de l'autrice et je n'ai pas réussi à m'attacher à son personnage principal.

Bref, la rencontre n'a pas eu lieu. Dommage car le sujet aurait pu vraiment me séduire...
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La théorie des six degrés de séparation m'a toujours intriguée. Dès 1929, Frigyes Karinthy énonce que six personnes maximum nous relient par connaissances à n'importe quel individu dans le monde. le point de départ du roman de Fabienne Betting est justement le défi qui est lancé à Antoine Cavallero, lors d'un congrès d'universitaires sur l'île de Corfou, de prouver ce que l'auteur a choisi de nommer La théorie des poignées de mains.
Le monde où navigue Antoine apparaît grouillant d'individus variés, étudiants, touristes ou autres, qui comme lui sont en mouvement. Il se retrouve immergé dans cette foule à l'aéroport de Corfou, et, par un heureux hasard, voyage inopinément aux côtés de Pauline Ledoux, "la jolie rousse frisée" qu'il avait remarquée dans les premiers rangs de l'amphi lors de son exposé au congrès. de fil en aiguille, notre jeune héros reconstitue le parcours de vie de sa cible, Chinh, un orphelin vietnamien. Son enquête le fait voyager d'un bout du monde à l'autre, lui qui n'avait encore jamais pris l'avion. Mais ses découvertes seront plus de l'ordre de l'humain. En moins de 200 pages, la boucle est bouclée, la chaîne reconstituée. le récit de Fabienne Betting reste toutefois un roman, et il ne faut pas attendre d'éclairage scientifique sur le sujet. le tout bien construit – avec une unité de lieu par chapitre – est écrit dans un style un peu sec mais efficace. Félicitations à l'éditeur pour la jolie couverture.

J'ai totalement été charmée par ce livre, et cela pour plusieurs raisons.

Premièrement, le sujet : la théorie des poignées de main ou des degrés de séparation, sujet de thèse choisi par le principal protagoniste de l'histoire, Antoine. Personnellement, je n'en avais pas connaissance, et ça m'a beaucoup intéressée, car j'étais déjà bien consciente des interconnexions au sein de l'humanité.

Deuxièmement, l'intrigue. Ce n'est pas un polar à proprement parler, mais nous suivons Antoine dans une réelle enquête, qui l'emmènera à travers toute la planète, afin de prouver cette théorie par l'exemple. J'ajouterais que la construction du récit est intéressante : entre la narration, les articles de presse, et les différents messages échangés entre des personnages. Ca rend le récit encore plus prenant.

Troisièmement, l'humanité qui se dégage du livre. En effet, ce qui ressort de cette aventure, c'est qu'elle est tout d'abord mathématique/statistique pour Antoine, mais qu'elle sera bien plus au final !

Quatrièmement, je pense que le style de l'auteure m'a bien convenu, car j'ai lu cette histoire très rapidement. C'est un livre rapide à lire aussi par sa taille, mais l'histoire est efficace, et tout à fait suffisante pour moi.

Je vais arrêter là ce comptage.

Je conseille vraiment cette lecture, peu exigeante certes, mais fort agréable, et instructive.

Avez-vous entendu déjà parler de la théorie des poignées de main, appelée également la théorie des degrés de séparation ? Rassurez-vous il ne s'agit en aucun cas d'une nouvelle recherche sur l'infaillibilité de la distanciation sociale – entre nous votre serviteur préfère l'expression distanciation physique comme préconisée par l'Académie française – mais d'une théorie établie en 1929 par le hongrois Frygies Karinthy selon laquelle toute personne sur terre est reliée à une autre par une chaîne comprenant au maximum six maillons, un maillon aurait d'ailleurs sauté ces dernières années avec la prolifération des réseaux sociaux.

La scientifique et romancière Fabienne Betting fascinée par les différentes informations sur cette théorie a pris sa plume – ou son clavier – et a écrit une fiction enjouée qui a en plus la délicatesse de faire voyager le lecteur sur plusieurs continents.

Antoine Cavallero, jeune étudiant en statistiques a choisi la théorie des six degrés pour son doctorat et lors d'un colloque il va avoir l'occasion de présenter son projet. Assez fébrile du fait de devoir s'exprimer en public, il est interpellé par un professeur dont la réputation est assez négative qui lui demande dédaigneusement de prouver ce qu'il explique. le jeune Antoine accepte le défi : il devra retrouver un individu choisi au hasard par le professeur avec pour seules indications son nom, son lieu et sa date de naissance. Et ensuite démontrer qu'entre lui et le « cobaye » seules cinq personnes les séparent. La première étape de son parcours sera Hô Chi Minh-Ville.

La suite est une série de rencontres et une belle radioscopie des réseaux sociaux où tout est permis, aussi bien louer un personnage que le détruire en lançant n'importe quelle rumeur. Narration moderne qui permet rapidement de faire défiler les images sur les tribulations d'un étudiant bien plus déterminé qu'il ne le parait, de s'immiscer discrètement dans un milieu scientifique qui ressemble à une équation aux multiples inconnues et, sans en avoir l'air, de retracer brièvement quelques faits historiques ou contemporains de la vie vietnamienne ou nord-américaine. Une lecture estivale plus qu'agréable et pas seulement qu'en théorie.
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Six, le chiffre six, seulement six degrés de séparation, il n'en faut pas davantage pour relier n'importe quel individu sur la planète. Une théorie née en 1929, qu'Antoine Cavallero, jeune étudiant en statistiques à choisir pour sa thèse.

Lors d'une présentation de ses différentes recherches sur le sujet lors d'un colloque, Antoine Cavallero se fait sommer par le professeur Metelet de prouver la théorie dans le monde réel, à l'heure du tout numérique.

"La théorie des poignets de main" devient un véritable roman jeu de piste. Retrouver la trace d'une personne dont le professeur décide de fournir uniquement nom, date et lieu de naissance, puis de reconstituer les cinq étapes qui le relient à Antoine.

Corfou, Nancy, Paris, Hô Chi Minh, Genève, Los Angeles, ce roman est un vrai passeport. Un tour du monde en 185 pages que Fabienne Betting délit avec délicatesse, rebondissement, dynamisme et enthousiasme.

Séduit par ce roman à la couverture extrêmement réussie, un roman d'aventures frais avec un sujet complètement intéressant, ne connaissant rien au sujet, et à cette théorie dingue.

Une histoire captivante comme une enquête, des personnages attachants, avec un soupçon d'humour. Un voyage à travers le monde depuis chez soi.

Bref, un roman qui se dévore, une auteure investie, pour un roman idéal pour votre été (surtout pour les nostalgiques de voyage, et qui ne pourrait pas prendre l'avion cet été pour s'envoler pour de lointaines destinations).

Nous connaissons tous cette situation improbable au cours de laquelle on s'aperçoit que notre interlocuteur est relié à quelqu'un qui nous est plus ou moins proche, c'est d'ailleurs à ce moment là que l'on s'écrit à coup sûr « C'EST FOU CE QUE LE MONDE EST PETIT ! ». Vous vous reconnaissez ? Il s'agit de la théorie du « Small world » qui a bien d'autres noms dont « la théorie des six degrés de séparation » ou encore « la théorie des poignées de main ». Pour métaphoriser cette dernière, l'Humanité constituerait une chaine et nous serions reliés les uns aux autres par environ six maillons humains. C'est cette hypothèse que Fabienne Betting se propose d'illustrer dans ce roman.

On y découvre, Antoine, un jeune thésard attachant dont la théorie des six degrés de séparation est justement le sujet d'études. La pertinence de ses recherches étant remise en cause par un détestable professeur d'Université, Antoine va se lancer le pari fou de retrouver un parfait inconnu à l'autre bout de la planète et de découvrir quels liens peuvent bien exister entre eux.

On le suit alors dans ses aventures au Vietnam, aux Etats-Unis, en passant par la Suisse et la France. Sur son chemin, Antoine va faire bien des rencontres dont certaines le toucheront en plein coeur et changeront sa vie au passage. Sa quête purement théorique lui permettra, en effet, de nouer de véritables relations humaines et de se constituer une toile amicale, laquelle suplante rapidement la rigueur froide de ses recherches.

J'ai toujours été intéressée par cette théorie des six degrés de séparation qui ouvre le champ des possibles et la lecture de ce roman donne incontestablement envie de se lancer à notre tour et de découvrir comment nous pouvons être reliés à des figures publiques comme à des inconnus.

L'ouvrage est assez court, divisé en chapitres de quelques pages, et peut facilement se lire d'une traite, d'autant plus qu'on est curieux de savoir si Antoine va réussir son défi.

Si j'ai trouvé le thème abordé très intriguant, j'ai été moins emballée par le style narratif que j'ai trouvé un peu trop scolaire et superficiel. On affleure seulement la surface des personnages, certains aspects du livre ne sont, selon moi, pas assez développés (je pense au « bad buzz ») tandis, qu'à l'inverse, j'ai relevé des répétitions s'agissant des explications relatives à la théorie des poignées de main. Enfin, je n'ai pas retrouvé les touches d'humour et les personnages délirants imaginés pour « Bons baisers de Mesménie » qui m'avaient tant fait aimer ce livre.

Il est vrai que l'intrigue se déroule cette fois dans un milieu scientifique plus austère, mais il m'a manqué un peu de fantaisie. Pas de grande révélation ou de rebondissements romanesques à signaler (qui auraient certes fait perdre un peu de réalisme à l'histoire).

En bref : Pas de coup de coeur donc. « La théorie des poignées de main » est, selon moi, adressé à un lectorat un peu plus jeune et constitue une bonne entrée en la matière pour celles et ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur l'étude des phénomènes de propagation. Ceci dit, la lecture de ce roman vous fera passer un agréable moment et vous questionner sur votre vision du monde.
Lien : https://thecosmicsam.com

Pour commencer, l'idée de cette histoire est excellente. Ensuite, son exploitation est réussie. Très vite, nous nous attachons à Antoine et nous suivons son enquête avec une certaine exaltation, comme une chasse aux trésors.
En plus, pour ses recherches, il utilise sa théorie (en tout cas, moi je l'ai pris comme ça.) Il prend contact avec une amie du lycée qui le met en relation avec sa tante à Hô Chi Minh-ville. Ensemble, ils vont à l'orphelinat et rencontrent une personne qui les met en contact avec une autre personne qui les fait avancer. Et c'est comme ça tout du long, ce qui renforce le côté chasse aux trésors, et donne un exemple pratique de sa théorie et des réseaux.
Autre idée géniale, Antoine fait la connaissance de Pauline, qui, elle aussi, prépare une thèse sur la science des réseaux. Son réseau à elle ? Les rumeurs et leur propagation. Or, une rumeur circule sur le projet d'Antoine, et cela peut avoir des conséquences qu'il ne semble pas mesurer.

Vous l'aurez compris, je suis séduite par ce roman. Il fait du bien, il est agréable et frais et il nous offre une histoire à la fois originale et captivante. Les personnages sont attachants et il est presque impossible de reposer le roman une fois commencé. Et pour finir, l'idée de base est vraiment chouette et très bien exploitée dans l'ensemble du roman. Une autrice à suivre.
Lien : http://blondes-and-litterair..

Une bonne idée pour voyager sans griller son bilan carbone de l'année : emboîter le pas d'Antoine Caballero, jeune étudiant en statistiques qui va devoir se balader d'un bout à l'autre de la planète pour tenter de vérifier / démontrer / valider la théorie des 6 degrés de séparation. Mais si vous savez bien, ce concept selon lequel chacun d'entre nous est à maximum 6 contacts de n'importe qui dans le monde... le jeune homme a choisi ce sujet pour sa thèse de doctorat et il est mis au défi de prouver sa théorie sur le terrain : il devra d'abord retrouver un individu choisi au hasard avant de reconstituer le chemin qui le relie à lui.
En fait, Antoine n'a jamais vraiment voyagé jusque-là et cette expérience va très vite dépasser le cadre scientifique pour devenir une aventure humaine et rappeler l'importance des rencontres, les vraies. L'auteure est scientifique et maitrise suffisamment la mécanique pour donner au lecteur juste de quoi entrer dans le jeu et comprendre les enjeux. Pour le reste, c'est la vie qui prend le dessus, la réalité du terrain plutôt que l'anonymat des statistiques. Derrière les chiffres, il y a des hommes et des femmes, et des histoires qui les relient et qui peuvent être aussi heureuses que tragiques. CQFD
Un roman fort sympathique, même si les poignées de mains, en ce moment... ;-)

Alors qu'Antoine doit présenter sa thèse sur la théorie des poignées de main, un professeur le met au défi de réussir à prouver sa théorie. Il choisira une personne au hasard, donnera à Antoine son nom, sa date et sa ville de naissance et Antoine devra (une fois l'avoir retrouvé) prouvé qu'il est lié à cet inconnu avec un maximum de 5 personnes ! et dans un temps limité ! Une course contre la montre qui fera voyager et grandir Antoine, lui réservant bien des surprises !

J'avais lu il y a quelques années Bons baisers de Mesménie, que j'avais adoré. Lorsque j'ai vu qu'un nouveau roman de Fabienne Betting sortait, j'ai tout de suite eu envie de le découvrir et j'ai eu la chance d'être contactée directement pour pouvoir le lire en avant-première !

Avec ces 145 pages, ce roman se dévore !

J'ai bien aimé le postulat de départ et toutes les réflexions que cela induisait sur les liens dans le monde (entre les gens directement, via les réseaux sociaux, etc). La quête d'Antoine nous permet un petit tour du monde bien sympathique avec des plongées hautes en couleurs dans plusieurs endroits.

Les personnages sont attachants, on a envie rapidement d'en savoir plus. D'un autre côté, ils sont également très humains et simples, proches de nous.

L'histoire est moins axée sur l'humour que dans Bons Baisers de Mesménie, mais du coup, c'est un livre plus facile d'approche, qui pourra plaire à un large public !

Alors filez le découvrir et le lire !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..