La théorie des poignées de main

"Le monde est petit." Qui ne sait jamais fait cette réflexion ? Pas moi en tout cas. Et c'est ce qui m'a donné envie de découvrir ce roman. Ça et cette couverture j'avoue. (edition pocket)

Antoine, étudiant en science des réseaux et mathématiques, fait sa thèse de doctorat sur la théorie des six degrés de séparation et se retrouve à faire le pari de prouver qu'il peut retrouver n'importe qui dans le monde et remonter la piste que seulement 5 personnes les sépare.

J'étais très intriguée par le postulat du "on connaît tous quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un..." et j'étais très curieuse de savoir si Antoine allait reussir à remonter la chaîne entre lui et cet inconnu. Au final, et même si j'ai apprécié cette partie, c'est avec surprise que j'ai encore plus aimé la première partie. Celle, où, avec seulement un nom, une date et un lieu de naissance, il part à la recherche de cet homme. Une enquête qui ne mènera aux quatre coins du monde à la rencontres de personnages attachants, à la découvertes d'histoires aussi émouvantes que passionnantes et de cultures différentes.

Une théorie mathématique qui se transforme en aventure humaine. Non seulement le monde est petit mais il est aussi fait de toutes les rencontres. Une très jolie lecture.

Quand ça parle de voyager autour du monde, moi ça me plaît !
D'autant plus que le synopsis me paraissait très prometteur : la théorie des poignées de main (ou des six degrés de relation) selon laquelle nous serions reliés à n'importe quel autre être humain sur Terre par un maximum de six personnes. En voilà un sujet passionnant !

Bon, je ne sais pas si vous me voyez venir, mais j'ai été un peu déçue. Tout comme avec "La vie est plus belle autour du monde" de Gwendoline Rose, on voyage on voyage, mais au final on ne voit pas grand-chose des pays que l'on visite.
Il m'a manqué ce petit sentiment de dépaysement, de découverte des différentes cultures côtoyées que je n'ai pas trouvé assez creusé.

Côté écriture, les dialogues sont un peu faibles, et j'ai trouvé que beaucoup d'expressions qu'on utilise familièrement à l'oral ne passent pas bien à l'écrit (même pour un dialogue).
Et que dire de la romance qui intervient trop vite on ne sait ni trop comment ni pourquoi, et qui n'apporte rien à l'histoire...

La fin arrive vite (il me restait très peu de pages à lire et rien n'était encore "résolu"), certains éléments pour débloquer l'histoire et la faire avancer sont bien commodes... et les ficelles un peu grosses.

M'enfin je critique, je critique, mais comme le dit l'autrice elle-même à la fin du livre, ce roman n'a d'autre prétention que de divertir le lecteur.

On va dire que c'est tout de même mission réussie pour moi : le livre est simple, rapide et plaisant à lire.

Il nous rappelle toutefois quelque chose de très important : la richesse que nous apportent les contacts humains en élargissant notre esprit et nos horizons.

La théorie des poigneés de mains n'est qu'un prétexte pour l'auteur d'écrire une jolie histoire qui se lit d'une traite.

On suit avec plaisr le jeune thésard qui va voyager à travers le monde pour réussir à atteindre le but presqu'impossible que lui a fixé un professeur hostile.

De Corfou à Hô Chi Minh, de Atlanta à Genève, de Paris aux Pouilles, il fera de belles rencontres : les religieuses d'un orphelinat, une directrice d'école, un leader de mouvement écologique, un vieil ouvrier, une ancienne amoureuse et une nouvelle.
Chaque rencontre commencera par un échec, mais chaque personne croisée finira par lui donner un indice qui lui permettra d'avancer.

Lui qui était sédentaire, il va s'ouvrir au monde et sa vision des relations humaines va en être changée.

J'ai été touchée par l'histoire des deux personnes les moins sympathiques de l'histoire, révélée en fin d'ouvrage, nous faisant comprendre leurs blessures.

Le style d'écriture est agréable, un humour discret parsème l'ensemble du récit, ce qui en fait une lecture légère et entraînante.

Quel sujet remarquablement choisi que la theori des poignées de main.
Malheureusement le livre n est pas à la hauteur de ce qu on attend. C'est digne d'un "Club des 5 a la recherche de Charlie" mais sans intrique et dans un contexte bisounours. Decevant.

Une belle découverte. Un livre captivant.
J'ai aimé l'intrigue mêlant suspens, voyages, apprentissage et une histoire entre 2 personnes. Les personnages sont attachants.
Les différentes étapes du parcours ont un objectif à la fois pour l'histoire et le développement de l'histoire

Précisons en premier, qu'il s'agit d'une fiction. Si la théorie est vraie, et n'a encore jamais été prouvée, l'histoire d'Antoine elle, n'existe pas. A moins que...
Imaginez être relié à n'importe qui dans le monde. Les plus grandes célébrités, les cerveaux les plus brillants, le mec chelou du bus, la dame derrière vous à la caisse. Mais aussi n'importe quel assassin, dictateur, homme politique...
C'est cette partie qui m'a fait tourner la tête !
J'ai adoré ma lecture. J'ai aimé suivre Antoine dans ses péripéties, j'étais tendue de savoir s'il allait réussir ou non.
Mais il ne s'agit pas ici simplement de prouver cette théorie. On y rencontre des personnages hauts en couleur, on y croise aussi Pauline, dont le sujet de thèse est la façon dont se repend une rumeur, et c'était aussi très très intéressant !
On voyage du vietnam à la Suisse, en passant par les Usa. Un beau tour du monde.
L'intégralité du livre pourrait être vrai et c'est vraiment ça qui m'a plus.
Il est aussi très bien écrit, bien documenté. Il est court, mais dense.
Je suis contente de ne pas l'avoir laisser trop traîner dans ma pal

Il y aurait 5 degrés de séparations entre chaque humain de la terre. C'est le sujet de la thèse de notre héros, qui, lors d'une présentation de celle-ci, va être mis au défit de retrouver un homme, et de retrouver les liens entre eux.

L'idée de ce roman me paraissait excellente, à mi chemin entre l'enquête et la réflexion sur les liens humains. Et de ce côté là, en effet, le contrat est rempli. En revanche, j'ai été très déçue du manque de profondeur des personnages, de cette impression de manque de travail sur la rédaction de ce livre, comme si je lisais l'ébauche de ce que ce devait être. Et comme je reconnais être pointilleuse, j'ai même été bloquée par des manques de relectures ( par exemple lorsque le personnage principal se rend aux Etats-Unis et qu'il y a un échange sur le genre des mots. En français, oui, c'est possible, mais en anglais c'est totalement incohérent, un directeur et une directrice se disent de la même façon...)

Quoi qu'il en soit, la lecture est tout de même restée agréable, les réponses sont données, et comme le livre est court, on en a pour ce qu'on est venu y chercher : un moment de loisirs.

Je me suis un peu laissée avoir par la quatrième de couverture… Je l'avais parcourue d'un oeil distrait et rapide, lisant en diagonale; le livre parlait de la théorie des 6 degrés de connaissance qui affirme que chaque personne est liée à n'importe qui dans le monde par l'intermédiaire de six personnes maximum. J'avais déjà entendu parler de cette théorie qui me plait bien et j'ai embarqué le livre, persuadée d'acheter un ouvrage en partie scientifique.

Alors forcément, au début, j'ai été un peu déstabilisée en constatant que j'avais un roman entre les mains et qui plus est un roman un peu « chick litt » avec son histoire d'amour et ses voyages autour du monde.

Certes, l'histoire est prenante. Un éminent professeur de mathématiques met un jeune thésard au défi de prouver par les faits sa théorie des six degrés. Pour ce faire, Antoine (le jeune thésard) va devoir partir au Vietnam, mettre le cap sur les Etats-Unis, passer par le Suisse et faire plein de rencontres plus improbables les unes que les autres.
Et c'est là que ça coince un peu pour moi : tout est trop parfait, trop simple, les gens sont trop gentils. Ou peut être que le monde est réellement comme ça ? le jeune homme est accueilli à bras ouverts par la tante d'une ancienne condisciple à laquelle il ne parlait quasi pas, son épopée est entièrement sponsorisée par une société scientifique, il est aidé par les parents de la fille avec qui il est depuis un mois à peine… Mouais mouais mouais… C'est fort bisounours quand même…

Mais je reconnais que je n'ai pas eu de déplaisir à suivre cette aventure et que sa lecture m'a mise d'humeur optimiste et joyeuse.

Un livre distrayant, léger, sans prise de tête mais sans réelle surprise non plus.

J'ai tout d'abord été séduite par la quatrième de couverte de ce récit ou avec 6 êtres humains nous pouvons relier le monde entier.

J'ai cependant moins aimé la plume et la façon dont l'auteur nous narre son récit, je suis restée de marbre face aux personnages.

L'idée était vraiment bonne et le sujet vraiment intéressant, n'ayant jamais lu pour ma part ce type de récit mais celle-ci est mal exécutée à mes yeux, de même le faible nombre de page moins de 200 ne permettent également pas d'approfondir les personnages ou l'idée.

Du coup l'idée est à peine ébauchée et cette théorie au combien intéressante est à peine effleurer.

Un livre lu rapidement mais qui sera tout aussi vite oublié, le temps de lecture d'un samedi après midi hivernal.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui a su me faire voyager! En même, Antoine a été obligé de parcourir la moitié du globe pour pouvoir réaliser son défi alors cela aurait été décevant de ne pas être dépayser en embarquant à ses côtés!
Je connaissais déjà cette théorie, de façon sommaire. Je ne savais pas exactement de combien de degré nous sommes séparés les uns des autres, mais cette idée ne m'était pas étrangère. D'ailleurs, déjà petite je me suis toujours dit que je connaissais des personnes très célèbres, mais par le biais de connaissances! C'est donc plutôt emballée que j'ai entamé ma lecture, pour ne la lâcher qu'à l'atterrissage.
J'ai adoré suivre Antoine au Vietnam et en Amérique, mais je dois avouer que j'ai trouvé le début de son périple assez facile. Sa relation passée avec Sophie est du pain béni, et être accueilli par la tante de la jeune fille est également un avantage non négligeable. Cela dit, j'ai apprécié découvrir une partie de l'histoire de ce pays, connaître le sort des orphelins et imaginer justement ce qu'ils ont pu devenir. Suivre la trace de ce nom, c'est partir totalement dans l'inconnu, et risquer de se heurter à des drames, des silences, où trouver des surprises.
Antoine ne se laisse pas abattre, et même si son travail risque d'être mis à mal, il fait tout pour prouver sa théorie, n'en déplaise aux autres scientifiques en mal de reconnaissance...
L'auteur nous offre également une romance, mais bon point, elle ne prend nullement le dessus sur le thème principal et nous permet quelques petits intermèdes sympathiques entre deux recherches.
Ce n'est pas la lecture du siècle mais elle a le mérite d'être simple malgré son côté scientifique, et d'aborder un thème intéressant à découvrir ou explorer.