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sur 107 notes
Elle est intéressante à plus d'un point de vue cette théorie des liens qui existent entre deux êtres humains pris au hasard, à leur insu, liens constitué de 6 maillons au maximum.C'est une théorie issue de cette branche des mathématiques qui traite de la science des réseaux, sans que de réelles preuves n'aient été publiées. Et cependant ça marche.

L'auteur Fabienne Betting se propose donc de se baser sur ce phénomène pour construire un roman. Elle y met en scène un doctorat en mathématiques dont le sujet de thèse porte bien sûr sur la théorie en question. Lors d'une communication dans le cadre d'un congrès, Antoine se fait agresser par un de ces profs imbus d'eux-même et ne supportant pas de ne pas être la vedette le met au défi de prouver ses assertions. Antoine relève le challenge et part donc à la recherche de l'inconnu que son adversaire a désigné, en compliquant la tâche d'une première phase qui consiste à localiser cette personne. Antoine découvre qu'il s'agit d'un vietnamien né en 1972. Point! Il faudra donc que notre jeune mathématicien fasse preuve d'une débrouillardise peu commune pour accomplir sa tâche et gagner son pari.


C'est avec beaucoup de plaisir que l'on découvre les tribulations du jeune homme, du Vietnam aux Etats-Unis en passant par la Suisse, pour réussir en trois mois à attendre son but. Et comme il le dit, c'est outre la contribution a son travail de recherche, une formidable aventure humaine qui va changer sa vie à long terme


Très grand plaisir de lecture, pour l'inventivité du thème, pour la qualité de l'écriture et la sympathie que suscite les personnages (sauf le prof pervers narcissique , qui n'est plus à un ennemi près, alors un lecteur de plus ou de moins…).
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Je checke volontiers cette masse critique à défaut de pouvoir lui serrer la poigne, virus oblige.
Plus qu'une théorie, en ces temps pandémiesques et hygiénistes, la poignée de main est devenue une vieille coutume tribale que nos descendants observeront avec écoeurement dans pas longtemps au musée du quai Branly ou dans un reportage en noir et blanc, sous-titré en écriture inclusive et interdit aux moins de 16 ans. Je ne parle même pas de la bise qui fera sans nul doute son entrée dans le Code pénal. Anthropologues, gardons nos distances.
Ce n'est pas le sujet de la thèse d'Antoine Cavallero qui travaille sur le concept des six degrés de séparation, idée selon laquelle tous les bipèdes de la planète sont reliés à travers un réseau de connaissances d'un maximum de 6 personnes. Ne vous en déplaise, selon ce postulat inventé par l'écrivain Frigyes Karinthy en 1929, un lien ténu existerait entre vous et votre voisin du dessus amateur de claquettes, cette mamie qui mange quinze mandarines dans un wagon emboucané pendant tout le trajet de vos vacances ou ce gars pitoyable qui promène un détecteur de métaux sur la plage tous les soirs.
Lors de la présentation du fruit de ses recherches, un professeur conteste ses travaux et un défi est lancé. Antoine va devoir retrouver un individu choisi par son adversaire, puis prouver sa théorie des degrés de séparation. Comme le perfide confrère n'a pas désigné son voisin de palier, le jeune chercheur va parcourir le monde pour débusquer cet homme mystère.
Lecture divertissante idéale pour des vacances intramuros car elle nous fait voyager à Hô Chi Minh-Ville, Atlanta, Los Angeles, Corfou ou Genève. L'histoire est originale, l'intrigue prenante et notre héros est une sorte de Philéas Fogg sédentaire, plus proche du Professeur Tournesol que d'Indiana Jones.
L'auteure profite aussi de son récit pour décortiquer comme une crevette rétive au strip-tease le mécanisme sournois de la rumeur et de la fake news sur les réseaux sociaux.
Côté déceptions, les lieux communs qui s'enchaînent pour décrire les tourments d'Antoine, partie de yoyo qui alterne sans transition défaitisme et optimisme avec la mesure d'un nourrisson passant du rire aux larmes à la vitesse d'un changement de couches. J'ai donc senti Fabienne Betting plus à l'aise dans le registre scientifique que dans celui des émotions.
Je pense aussi que le roman aurait gagné en épaisseur et perdu en mièvreries, s'il s'était davantage intéressé au professeur Metellet, seul personnage nauséabond, présenté sous des traits trop manichéens et qui n'a pas trop voix au chapitre… en dehors du premier. On trouverait presque plus de circonstances atténuantes au méchant d'un James Bond.
Sur le transat d'à côté, une bronzeuse lisait le même livre. le monde est petit.
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Nous sommes dans une aventure qui se base sur une théorie scientifique mais qui va se révéler être aussi une aventure humaine.

Antoine Cavallero fait un doctorat sur le thème de la théorie des six degrés de séparation. Lors d'une conférence, il va présenter sa théorie et un professeur, Denis Metelet, va le mettre au défi de mettre en pratique ses recherches et de former la chaîne qui le relie à une personne de son choix en ne lui donnant que son nom, son lieu et sa date de naissance. Notre cher Antoine n'aura que trois mois pour réussir son pari mais y arrivera t'il ?

Cette histoire met en lien de nombreux personnages qui, chacun de leur façon, vont apporter quelque chose à l'histoire et à Antoine Cavallero. Nous vivons une aventure humaine et pouvons ressentir l'émotion qui s'en dégage à chaque nouvelle rencontre.
L'auteure, Fabienne Betting, a su mettre les bons mots pour nous faire ressentir diverses sensations au cours de l'histoire.
Nous sommes captivés par l'évolution du pari et nous souhaitons qu'il réussisse à tout prix malgré les embûches sur son chemin.
Chaque personnage met une pierre à son édifice et quand il est dans une impasse nous ressentons aussi la déception. Tout en restant optimiste pour la suite.
Au niveau des personnages, il y en a plusieurs mais pour ma part je ne me suis attachée qu'au personnage principal qui est l'objet de tout l'histoire.

La théorie des poignées de main est une vraie expérience humaine qui a été expérimentée il y a de nombreuses années et qui a été mis en évidence dans ce livre à travers une histoire parfaitement menée.

J'ai donc apprécié cette lecture et je remercie Babelio et les éditions Les escales qui m'ont fait découvrir cette théorie à travers ce livre.
Lien : https://fantasydaniella.word..
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Une poignée de main, un geste banal qui pourtant, depuis que nous en sommes au temps du corona, est complètement banni de nos habitudes, devenu tout à coup dangereux voire mortel.

La théorie des poignées de main, en plus de porter un nom qui éveille la nostalgie d'une époque où on ne sauvait pas des vies en se distançant des autres, a quelque chose de fascinant. Son autre nom est plus explicite : la théorie des six degrés de séparation : se dire que chacun de nous peut être relié à n'importe qui d'autre sur cette planète par l'intermédiaire d'une chaîne de six personnes au maximum (X qui connaît X1, qui connaît X2... jusqu'à X6, bref ce moment où l'on s'exclame "ça alors, le monde est petit !"), cela paraît improbable et farfelu. Et pourtant, cette théorie a fait l'objet d'études scientifiques des plus sérieuses.

Dans ce roman, Antoine Cavallero, étudiant en statistiques, est mis au défi de prouver que cette théorie, qu'il a choisie pour sujet de doctorat, se vérifie en pratique. Un éminent professeur, bouffi de morgue et de mépris, lui donne ainsi les nom, date et lieu de naissance d'un individu pris au hasard, et un délai de quelques mois pour qu'Antoine établisse une chaîne de cinq intermédiaires qui le relieront à cette sixième personne. le jeune homme n'a pas d'autre choix que de relever le défi, et démarre donc un périple qui le mènera du Vietnam au fond de l'Italie, en passant par Atlanta, Los Angeles et Genève.

"La théorie des poignées de main" est un roman bien sympathique, dans lequel une recherche purement scientifique se transforme progressivement en aventure humaine, voire en roman d'apprentissage. Les personnages sont un peu stéréotypés, les événements sont un peu prévisibles, on devine la fin et le style n'a rien de particulier, mais comme le dit l'auteure elle-même, ce roman "n'a d'autre prétention que de distraire ses lecteurs [...], et j'espère qu'ils prendront plaisir à le lire, tout comme j'ai pris plaisir à l'écrire". le plaisir est pris, merci Mme Betting.

En partenariat avec les Editions Les Escales via Netgalley.
#LaThéoriedespoignéesdemain #NetGalleyFrance
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Nous choisissons tous nos livres selon des critères qui nous sont propres. Les uns privilégient les livres conseillés par un professionnel ou des amis ; les autres préfèrent les livres primés ou la sécurité des auteurs déjà appréciés. Rien de surprenant à cela. La couverture engendre parfois des coups de coeur irrépressibles : cela tient à une belle photo, un lettrage élégant ou un coloris particulier qui va venir activer dans le cerveau le commutateur « envie de lecture ». le titre suscite également ce désir de connaître le contenu du livre ; il peut être intrigant comme « Pourquoi j'ai mangé mon père ? » de Roy Lewis, loufoque comme « Comment voyager avec un saumon » d'Umberto Eco, étrange, je pense à « Cryptonomicon » de Neal Stephenson… on ne parlera jamais assez de l'importance d'un titre de livre.

le dernier roman de Fabienne Betting paru en juin de cette année est venu agiter l'une de mes petites lubies personnelles. Ce livre c'est « La théorie des poignées de main » qui fait référence au fait que chacun de nous est relié à toutes personnes vivantes dans le monde par un maximum de six liens. Pour les politiques rien de plus simple, vous connaissez votre maire qui connaît le député qui connaît le président, dans mon cas je suis relié à Nicolas Sarkozy par 3 liens et à Emmanuel Macron et François Hollande par 4 liens (en passant par Nicolas Sarkozy, j'espère que vous suivez). Autre distraction, je suis joueur d'échecs depuis le collège et je me trouve relié au champion du monde Garry Kasparov par 3 poignées de mains. Pour le cinéma, je suis tout proche de Richard Borhinger (2 liens) et donc par son entremise je suis en lien avec l'ensemble du cinéma français. Et si vous vous rappelez il a joué dans « Subway » avec Christophe Lambert qui a lui-même joué avec Sean Connery et me voilà en lien avec la moitié du cinéma hollywoodien. Ça donne vite le tournis… et si j'active les relations passées je suis en relation avec De Gaulle donc avec Kennedy, Churchill et la Reine d'Angleterre… rien que ça !!!

Bon, vous attendez peut-être de connaître mon avis sur ce livre de Fabienne Betting paru dernièrement, je serai bref : écriture sans relief, histoire insipide. No comment !


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Très sympathique récit qui prend pour thème une théorie scientifique qui vise à montrer que chaque personne est à 6 degrés d'une autre partout dans le monde. C'est d'ailleurs dans cet objectif que notre jeune héros, futur doctorant, Antoine est amené à démontrer sa thèse par un détracteur qui le défie de retrouver un certain Charlie Jones et de prouver sa théorie . Au-delà de ce pari un peu fou, c'est aussi la transformation de ce jeune garçon et la véritable expérience humaine qu'il vit qui apparaissent au lecteur... les personnages sont attachants et l'histoire est intéressante à bien des aspects. le voyage qu'effectue Antoine ressemble à un voyage initiatique. Il lui permet de découvrir d'autres pays, d'autres moeurs, il se rend compte aussi de certaines difficultés humaines dont il n'aurait pas pris conscience s'il n'Avait pas touché du doigt la réalité du Vietnam et de ces jeunes orphelins. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman et je le recommande vivement.
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Je tiens tout d'abord à remercier Pierre de Babelio qui m'a proposé de lire ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée. Et pfiou ! comme ce roman m'a fait du bien, surtout après avoir enchaîné des lectures lourdes et pas faciles.

Nous suivons Antoine, jeune doctorant en mathématiques, qui choisit comme sujet de thèse de vérifier la théorie des poignées de main, aussi appelée la théorie des six degrés de séparation. Si, vous voyez forcément, cette théorie qui assure que chaque être humain est relié à n'importe quel autre être humain du globe au travers d'une chaîne de relations comprenant au plus six personnes. Ou dit autrement, je connais quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un etc... qui connaît Brad Pitt (je savais bien que lui et moi n'étions pas si éloignés que ça finalement). Même le psychologue américain Stanley Milgram, très connu pour son expérience sur la soumission à l'autorité, dite expérience de Milgram, a fait plusieurs recherches sur cette théorie.
Donc le jeune homme soumet son idée lors d'une conférence et se voit moucher par un éminent professeur qui le met au défi de prouver sa théorie. Il aura trois mois pour prouver qu'il est relié à une personne choisie au hasard par au maximum six maillons ou poignées de main (ah, l'époque où on pouvait encore se serrer la main sans s'attirer les regards reprobrateurs des autres personnes). Antoine relève le défi et le voilà parti dans une quête qui le mènera à travers le monde et aussi, finalement, à la recherche de lui-même.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture que j'ai trouvée légère sans être simpliste. Antoine, un poil naïf, est touchant dans sa sincérité et son authenticité. le roman est court, certes, mais ça ne se ressent pas, tournant les pages au gré des voyages de notre héros. J'ai aimé être à ses côtés, le trouvant drôle et attachant. Les personnages sont bien léchés, on éprouve de la tendresse pour eux ou, au contraire, on les déteste.
Je ne connaissais pas du tout l'auteure, j'ai beaucoup aimé sa plume alerte et enlevée. J'ai voyagé et cela m'a fait un bien fou. Et qui plus est, j'ai ri à plusieurs reprises; alors pas à me tordre, hein, mais il y a beaucoup d'humour dans ce petit roman.

En résumé, je dirais que c'est un livre qui ne se prend pas pour ce qu'il n'est pas, dans le sens noble du terme. Sans prétention, son unique but est de divertir comme l'écrit d'ailleurs Fabienne Betting dans les remerciements. Et vous savez quoi ? Il y arrive très bien.

Merci encore aux éditions Les Escales pour l'envoi de ce livre, à l'auteure pour l'avoir écrit, et à Babelio pour me l'avoir proposé.
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La théorie des poignées de main nous fait suivre Antoine, étudiant qui fait une thèse sur la fameuse théorie des 6 degrés de séparation. Théorie amusante, mais qui n'a jamais été prouvée. C'est ce qu'entreprend Antoine, quand on le met au défi de retrouver un homme et de retrouver les lien qui le lient avec lui.
On se lance alors dans un road-trip à l'échelle mondiale qui va nous entrainer du Vietnam aux États-Unis. Comme Antoine, on se rend vite compte que ce qui compte, c'est l'aventure humaine et les rencontres que le projet va lui permettre de faire. Parce qu'au delà du pari, le roman nous plonge dans une quête qui va mener Antoine à traverser le monde, lui qui n'a jamais voyagé, et croiser une galerie de personnages plus attachants les uns que les autres.
J'ai beaucoup aimé ce roman entrainant et original, même si j'ai trouvé le tout un peu trop facile pour le héros. Qu'importe, le style agréable de l'autrice rend la lecture de cette histoire parfaite pour la saison estival.
Un grand merci aux éditions Les escales et à Netgalley pour cette lecture pleine de fraicheur.
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Peut-être avez-vous déjà entendu parler de la théorie des poignées de main, aussi connue sous le nom de Théorie des 6 degrés de séparation ? C'est une théorie établie par le hongrois Frigyes Karinthy en 1929, selon laquelle toute personne dans le monde peut être reliée à n'importe qui, à travers une chaîne de relations individuelles comprenant seulement six maillons. Pour être plus précis : nous connaissons quelqu'un, qui connaît quelqu'un, qui connaît quelqu'un… qui fait que nous pouvons connaître tout le monde. Cette théorie est reprise par le psychologue américain Stanley Milgram dans une expérience du petit monde qu'il a mis en place pour vérifier la véracité des six maillons. Cette expérience fait partie des sujets de thèse développé par Antoine Cavallero, notre protagoniste, doctorant en statistiques et mathématiques.

Lors d'une conférence donnée à Corfou devant un parterre de scientifiques, l'un d'entre eux défie Antoine De réaliser concrètement l'expérience des six maillons. le professeur Metelet choisit un individu au hasard sur la planète, en donnant à Antoine uniquement quelques informations : son nom, sa date et son lieu de naissance. Antoine va devoir retrouver l'individu en question, ainsi que les maillons qui le raccorde à lui. Une expérience folle, qui va entraîner Antoine dans un tour du monde ahurissant. Plus qu'une expérience mathématique et scientifique, c'est bel et bien une expérience humaine que va vivre le jeune homme.

En effet, ses pérégrinations vont d'abord le mener dans un orphelinat d'Hô Chi Min Ville, au Vietnam, où il se prendra d'affection pour les jeunes enfants, particulièrement Li, un petit asiatique attendrissant et affectueux. Ses recherches avançant, il va se rendre aux États-Unis, à Atlanta, puis en Géorgie, avant de rentrer en Europe, direction la Suisse. Des voyages dépaysants mais enrichissants, qui vont contribuer à ouvrir l'esprit et le coeur de notre jeune aventurier, qui n'avait jamais pris l'avion avant d'entreprendre cette odyssée. C'est avec bonheur que nous entreprenons cette traversée du monde à ses côtés. En moins de 200 pages, Fabienne Betting a réussie le pari de nous dépayser, passant des rues bruyantes et optimisées d'Hô Chi Min Ville aux quartiers huppés d'Atlanta.

Durant ces voyages, il va faire la rencontre de personnalités marquantes : la jolie rousse Pauline, présente à sa conférence à Corfou, le petit Li de l'orphelinat Go Vap, Claire, la française expatriée au Vietnam, David Jones, son individu-cible… et bien d'autres encore. Dans notre monde gouverné par le numérique, qui efface progressivement les relations sociales, on se rend compte avec bonheur de l'importance des rencontres et des interactions humaines. La quête d'Antoine n'aurait jamais pu aboutir sans l'aide précieuse de ces personnes, qui ont cherchées dans leurs souvenirs, qui l'ont guidées autour du monde et soutenues dans les moments où les difficultés majeures et le doute venaient s'immiscer dans son odyssée.

J'ai beaucoup appréciée l'originalité du récit. Comme beaucoup de personnes, Fabienne Betting a été intriguée par cette théorie assez surréaliste du petit monde, qui nous permet d'être relié à n'importe qui en six maillons seulement… même aux personnalités les plus marquantes de notre planète ! Bien évidemment, elle ne cherche pas ici à prouver quoique ce soit, seulement à distraire un lectorat, qui pourraient se plaire à découvrir les phénomènes de propagation. Car, bien qu'il soit beaucoup question de la Théorie des 6 degrés de séparation, l'auteure aborde également des thématiques connexes, comme la propagation des rumeurs, de leur création à leur diffusion, ou le développement du big data, système de stockage d'informations sur des bases de données numériques, qui se corrèle avec les réseaux sociaux. Mais derrière ces nombreuses théories et expériences scientifiques, un lien prévaut : l'humain !

Fabienne Betting nous entraîne dans une odyssée scientifique et humaine à travers le monde. Un roman distrayant et atypique, qui nous éclaire un peu plus sur la Théorie des six degrés de séparation.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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J'ai tout d'abord été séduite par la quatrième de couverte de ce récit ou avec 6 êtres humains nous pouvons relier le monde entier.

J'ai cependant moins aimé la plume et la façon dont l'auteur nous narre son récit, je suis restée de marbre face aux personnages.

L'idée était vraiment bonne et le sujet vraiment intéressant, n'ayant jamais lu pour ma part ce type de récit mais celle-ci est mal exécutée à mes yeux, de même le faible nombre de page moins de 200 ne permettent également pas d'approfondir les personnages ou l'idée.

Du coup l'idée est à peine ébauchée et cette théorie au combien intéressante est à peine effleurer.

Un livre lu rapidement mais qui sera tout aussi vite oublié, le temps de lecture d'un samedi après midi hivernal.
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