Ernest et Rebecca, Tome 1 : Mon copain est un microbe

Une amie m'a prêté les 4 premiers tomes de cette série.

Cela vous est déjà arrivé de lire une histoire et de ne rien comprendre ? C'est l'effet que m'a fait le tome 1. Je l'ai refermé sans être certaine d'avoir bien compris l'histoire racontée. Comme si il manquait un tome (le tome 0 pour la mise en place de l'histoire). En effet on découvre un peu de but en blanc que les parents sont en instance de divorce. Avec le recul, je me dis que c'est aussi un choix de scénario, puisque nous suivons l'histoire du point de vue de Rebecca, qui elle du haut de ses 5-6 ans n'a rien vu arriver

Qui est Ernest exactement ?

Le caractère de Rebecca m'a aussi dérangé, et je n'ai pas réussi à m'attacher à cette petite demoiselle (surtout, ne l'appelez pas "ma puce" :) !!). Et les parents...je les ai trouvé assez immatures.

J'ai lu les 3 autres tomes (et le 8 reçu grâce à Babelio et l'opération MC d'octobre) mais l'impression est restée la même.

Tendresse bienvenue, malgré des gags ayant du mal à se renouveler.

Rebecca est une fillette qui a des petits soucis de santé. Défenses immunitaires faiblardes, elle se chope tous les microbes.
D'où sa rencontre avec son petit copain imaginaire, Ernest, celui-ci le protégeant de maladies plus embêtantes.
Ah oui, et ses parents ne peuvent pas se blairer...

De l'humour avec une touche de sensibilité, çà ne fait pas rire aux éclats, mais çà vous donne le sourire tout en se disant en arrière pensée, "la pauvre, quand même".

Bien dessiné, idée bien trouvée, mais il faut avouer que les gags ne se renouvellent pas trop dans ce huis-clos. Combien de pages avec "je fais culpabiliser mes parents qui se chamaillent", ou "j'me ballade toute nue sous la pluie ou la neige, oh mon dieu c'est pas bien".
C'est sympa, mais c'est bien redondant.

Et finalement on a un petit doute sur le fait que les auteurs puissent à l'avenir trouver d'autres situations amusantes, qui feraient remonter l'intérêt. Pas sûr...

Je n'ai pourtant pas perdu mon âme d'enfant mais je crois que je suis un peu trop âgée pour apprécier pleinement ce genre de BD. le sujet du divorce est bien abordé pour que les enfants comprennent mais aussi pour que les adultes comprennent leurs enfants dans pareille situation.
Les dessins sont originaux et assez amusants. Toutefois, le scénario est un trop simple, sans surprise... On dirait presque une revue offerte par une assistante sociale.
A lire si besoin ou si rien d'autre mais pas une folie x)

Voilà une BD plutôt destinée aux enfants ou jeunes ados. Les dessins sont très mignons, efficaces, bourrés de détails. Ils sont très colorés, avec un choix de couleurs agréable et qui fait penser à un manga (cheveux roses par exemple).
Il n'y a pas vraiment de scénario puisque ce sont des petites histoires de longueur différente qui se succèdent. Petit problème de maquette: je n'ai pas compris tout de suite que le dessin d'Ernest en bas de planche signifiait que c'était la fin de l'histoire, je ne suis donc pas sûr qu'un enfant puisse le comprendre seul et immédiatement.
Par ailleurs, certaines histoires se veulent quelquefois pédagogiques et c'est là que le bât blesse principalement: il y a quelquefois de grosses énormités qui sont même dangereuses (ex p22: dire à un enfant qu'avoir un rhume protège de toutes les maladies, c'est de l'inconscience !!!!; p.26 l'ADN n'est pas une membrane !!! à trop vouloir simplifier, on raconte des énormités aux enfants qui restent ancrées dans leur tête !!!)
A côté de cela, certaines histoires sont très drôles et m'ont fait rire (ex: p.37, 43, 44 et 45)
En résumé: une BD de qualité inégale, un peu ennuyeuse au départ mais qui finit sur des histoires de bonne qualité, d'où la note moyenne
Lecture à essayer
Il faut, je pense, lire les tomes suivants pour se faire une idée définitive

Le système immunitaire de Rebecca est trop fragile et elle est souvent malade. Elle s'invente un ami, Ernest, son microbe.
Ce récit des aventures de la petite fille et de son microbe, est une approche de la maladie au travers du rêve et du monde imaginaire dans lequel elle se transporte.
La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau

Le système de Rebecca est trop fragile et elle est souvent malade. Elle s'invente un ami, Ernest, son microbe.
Ce récit des aventures de la petite fille et de son microbe, est une approche de la maladie au travers du rêve et du monde imaginaire dans lequel elle se transporte.
La professeuse documentaliste