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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai beaucoup aimé, page 32, la loooongue table de 7 mètres qui sépare la tsarine de Russie et Kameron. Car ça m'a fait immédiatement penser à la rencontre Poutine-Macron. Ce qui n'est sûrement pas involontaire.
Mais je suis frustrée, oui, car je pensais connaître la fin, mais non, il faut attendre la suite !
Patience, patience.
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Suite directe du tome 2 : en 2042, Kameron Ogg est enlevé par diverses puissances ou organisations criminelles, les unes à la suite des autres, alors que sa fille et sa collègue cherchent à l'aider. La civilisation continue à s'effondrer après l'effacement des données numériques, permettant aux idéologies du passé (c'est-à-dire du XXe siècle) de revenir ou d'être manipulées. L'auteur en profite pour assener quelques piques à des courants d'idées du moment : je n'ai pas pu m'empêcher de sourire.

On voyage beaucoup, dans cette BD, qui offre toujours des planches travaillées et sombres s'accordant bien à l'atmosphère de chute d'une civilisation.

Pendant ce temps, le nuage bleu extraterrestre s'approche de la Terre.

Le tome se termine par un cliffhanger annonçant une suite, et donc, bah, il faut l'attendre. Vu le rythme de publication (2017, 2019, 2022) : attendons, attendons.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Pas beaucoup d'avancée dans ce 3ème opus d'Enki Bilal. Kameron Obb est toujours traqué par tous les groupes idéologiques, groupuscules totalitaires de toutes sortes, instances gouvernementales. La seule avancée, c'est que la bestiole dans le corps de Obb évolue. En bien, en mal ?

Il faudra le suivant opus pour le découvrir ou tout du moins, pour en avoir un aperçu. J'attends la suite avec impatience afin de voir comment va évoluer cette histoire.
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Troisième livre consacré à son "Bug" par Enki Bilal, et probablement pas le dernier.
Ayant accepté de ne pas tout comprendre depuis le premier tome, je n'ai pas relu les deux autres. Il faut savoir lâcher prise et se laisser porter !
D'autant qu'une oeuvre de Bilal demande de toute façon plusieurs lectures : impossible de prendre le temps d'apprécier les illustrations tout en découvrant l'histoire. En tout cas pour moi.

Le monde est toujours bloqué par ce fameux bug (jeu de mots entre l'insecte extraterrestre à l'origine du bug informatique), et Obb est toujours traqué par différents courants idéologiques voulant profiter de lui.

Bilal, plus que jamais en prise avec l'actualité, fait feu de tout bois : retour d'idéologies nauséabondes du XXème siècle, transhumanisme, wokisme, et même le second mandat d'Emmanuel Macron sont évoqués. Dans ce grand gloubi-boulga, difficile de comprendre ce que pensent les différents leaders. Tout comme Obb, mais sans cette magnifique fourrure rose (!), le lecteur est ballotté de part en part. J'apprécierais d'ailleurs que le héros devienne un peu plus acteur des péripéties et s'engage d'une manière ou d'une autre.
À la manière d'un conte philosophique, le regard porté sur notre société est implacable.
Les illustrations en plus. Et quelles illustrations !
Si les visages et les corps des personnages sont toujours un peu les mêmes, le travail sur les décors, les couleurs (ce bleu à la limite de l'IKB est incroyable !), et tout particulièrement les communications entre Obb et son bug (p.34-37) sont magnifiques.
L'ironie est elle aussi bien présente, que ce soit sur les motivations des leaders, les ambitions des ados (la "Global Agency To Save The World") ou les autocitations (le fameux chess-boxing). Bref, rien de bien neuf mais pourquoi changer une recette gagnante ?
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J'ai d'abord "révisé" les deux premiers tomes, avant de me lancer dans la lecture de celui ci. Et c'était une assez bonne idée. J'avais oublié beaucoup de chose.
Je trouve le sujet abordé très intéressant : notre extrême dépendance à la technologie et ce que nous deviendrons si tout s'arrêtait.
Par contre je trouve que cette histoire traine en longueur. j'imaginais que le tome trois serait enfin la fin de la série, mais non seulement ça ne l'est pas, mais la dernière planche me laisse imaginer une longue suite dans l'histoire.

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Avec ce troisième livre, je reste un peu dubitatif. J'ai l'impression d'une commande, d'une suite , d'une histoire feuilleton qui peut se poursuivre longtemps. Bob, disparait, est enlevé, s'enfuit puis revient... Les schémas de scénario deviennent récurent. J'aime par contre ces naissances de mouvements tous plus ou moins farfelus ou minoritaires, ces tentatives de recréer un monde soit disant plus humanitaire, mais où les humains retombent dans les même travers. L'utilisation des vieilles technologies devient inévitable mais on suit que des élites et on ne voit pas comment évolue le peuple.
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Bon, une nouvelle fois, je m'attendais à une complexité un peu Balaise du scénario. Je ne ne suis pas plus déçu que pour les deux tomes précédents. Mais on s'y attache à cette histoire et on a envie de savoir. Savoir quoi ? On ne sait pas non plus trop.
Ça commence à merdier un peu en ce qui concerne ce Bug pour Obb.
Il faut retenir une leçon pour notre génération actuelle. On joue avec la planète mais un Bug planétaire est-il de l'ordre de l'impossibilité ?
Comment tous ces groupes vont-ils réussir à s'imposer sur Obb et la planète buguée ? Sur qui Kameron peut-il compter à part sa fille ?
Bon, on attendra le 4.

Pour les novices qui veulent commencer à lire de la BD..... je leur plante un sens interdit devant les yeux.
"Tu la liras quand tu sera plus grand"
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Pour moi, Bilal c'est avant tout ce trait si caractéristique qui va directement du cerveau à la main jusqu'à la pointe de graphite, sans esquisses ou brouillon. le dessin de Bilal c'est pour moi la matière du graphite qui épouse le papier, en nous transmettant ses odeurs et matières. Comme lecteur je pourrais presque sentir l'odeur du graphite, le volume des matières, en plus de voir ses dessins si aboutis. Dans Bug il est pour moi au sommet de la maitrise de son art dessiné…

Sa technique de dessiner chaque dessin séparément (et non directement dans sa composition prédéfinie de « planche »/page finale de la BD) permet à Bilal de nous proposer des dessins qui un à un sont magnifiques à lire et découvrir. Il ne compose donc sa page finale qu'après avoir scanné ses dessins, ce qui rajoute une autre part de créativité à sa narration. Cette approche me parle beaucoup en tant que monteur audiovisuel car on retrouve là une question de rythme, d'équilibre, de composition, d'accompagnement ou de surprise pour le regard.

Ce résultat organique nous projette pourtant dans des mondes futuristes et imaginaires. La richesse de BUG c'est quasiment une centaine de pages par tome, un dessin issu d'années d'évolution du style de Bilal, avec maintenant une maturité esthétique tellement plaisante case par case et dans la composition des planches digne d'un monteur de cinéma, sans oublier ses couleurs et son encre de Chine.

La qualité du dessin de cette série mérite de se faire plaisir avec la version grand format des éditions.

En attendant un jour le Tome 4, je vous conseille les 3 Tomes de Bug que vous pourrez lire dans un premier temps pour leur narration, puis relire pour le plaisir de contempler à nouveau les dessins d'un artiste en pleine maitrise de son art.
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J'avais beaucoup aimé le scénario planté dans les deux premiers tomes de cette série, j'ai en revanche eu plus de mal à me plonger dans ce troisième tome, qui semble plus un interlude avant un quatrième tome.

Les énigmes soulevées ne se résolvent pas vraiment, et de nouvelles apparaissent, ainsi que d'étranges personnages manipulateurs de l'opinion publique.

Plutôt déçue donc par ce troisième tome, que j'ai trouvé "plat"; plus un prétexte pour dessiner et faire voyager les personnes du dessinateur un peu plus longtemps et un peu plus loin qu'une continuation du scénario du début de la série.
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Pour qui connait et aime l'univers de Enki Bilal, il n'y aura pas de déception. On est dans un univers post apocalyptique avec des graphismes propres à l'auteur. Que ce soit cette série ou d'autres que j'ai précédemment lu, j'admets qu'il faut être concentré, les personnages sont très similaires, on ne peut pas lire trop rapidement, au risque d'être vite perdu. Mais si on s'accroche, on découvre une intrigue qui n'est pas aussi simple qu'elle n'y parait. Et toujours l'auteur interroge l'humanité, ici face à la dépendance numérique. Il pousse à son paroxysme les dérives humaines possibles et porte ainsi un regard très dur sur la société.
Lien : https://deslivresetmaude.wor..
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