C'est par opportunité que
Les filles oubliées s'est retrouvé dans ma pile à lire : je ne suis pas spécialement amatrice de romans policiers, encore moins nordiques, qui ont leur propre mécanique.
J'ai donc ouvert le livre sans en attendre beaucoup et me suis rendu compte, au bout d'une cinquantaine de pages avalées sans lever le nez, qu'il était tout de même prenant.
Le roman commence évidemment par la découverte d'une morte, comme tout bon roman policier. Pour retrouver l'identité de la jeune femme inconnue, Louise, tout juste affectée au Département des Personnes Disparues, va devoir composer avec un collègue nonchalant, un chef qui ne demande qu'à voir les affaires classées et une collègue vindicative. Pourtant, alors qu'elle enquête sur les lieux de son enfance, une question lancinante demeure : que s'est-il passé à l'hôpital psychiatrique d'Eliselund dans les années 1980 ?
Les filles oubliées navigue entre le Cold Case et un thriller conventionnel : il y a un tueur dans la nature, mais les évènements du passé qu'il va falloir déterrer ont une importance capitale pour comprendre ce qui se joue dans le présent. Et le mélange des deux est bien amené.
J'ai aussi aimé la dynamique du duo d'enquêteurs qui se complètent dans leur façon de travailler.
Pourtant, il y a toujours quelque chose qui me laisse spectatrice dans les thrillers nordiques. Je ne me sens jamais vraiment impliquée avec les personnages, il y a toujours une espèce de réserve qui m'empêche de me sentir concernée par leurs sorts et leurs pensées. Ce qui fait que la vie personnelle de l'enquêtrice m'a laissée de marbre, et même je n'en ai pas compris l'intérêt.
En résumé,
Les filles oubliées est un bon thriller, au rythme satisfaisant, mais pour lequel je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages principaux.
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