Quai d'Orsay, Chroniques diplomatiques, Tome 1

Mince ! Ma critique ira à contre courant de tout ce qui a été publié jusqu'ici : j'ai eu bien du mal avec la BD "Quai d'Orsay" !

Je vois que les critiques sont dithyrambiques et ce que j'en avais entendu m'avait donné envie d'essayer. Pour moi le dessin est farfelu, brut et difficile à comprendre...tout comme le sujet !

Je ne maitrise pas suffisamment les arcanes du monde politique pour comprendre et m'intéresser à "Quai D'orsay". Pourtant, j'ai bien essayé mais je n'ai pas pu aller jusqu'au bout. le trait m'a agacé et le propos m'a rapidement ennuyé. Malheureusement, elle m'est littéralement tombée des mains !
Suis-je la seule ?!
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bd sympa, on ricane en pensant à de villepin, et on ne doit pas être loin de la vérité

C'est souvent comme ça avec les livres ou les BD qui ont un très grand succès, on en attend un bouleversement qui dans ce cas n'est pas arrivé. J'aime beaucoup les dessins de Blin qui savent restituer le mouvement et l'énergie de ce ministre des affaires étrangères mais au fond je n'ai rien trouvé de bien nouveau. L'ensemble reste assez consensuel, quelques vignettes m'ont fait sourire mais l'ensemble m'a paru assez convenu.

Le personnage du ministre Taillard, pauvre humain assailli par les crises mondiales et raisonnant dans un monde parallèle pour les résoudre est époustouflant. La difficulté pour ses collaborateurs étant de le suivre dans ces mondes parallèles et plus difficile encore, de retranscrire pour ses discours ses pensées aux allures disparates :

«- Mais notez. C'est ça qu'il faut dire. Votre boulot, c'est de la faire comprendre.

- Mais on ne peut pas écrire ça…
- Il faut qu'il y ait du coeur. A travers une histoire. A travers une anecdote. de l'amour. Et puis d'un coup, PLAF ! » (p. 29)

Taillard cite Tintin mais utilise aussi les citations d'Héraclite pour régler la guerre de l'anchois avec l'Espagne.

« C'est comme ça qu'on gouverne le monde. Par la pensée. Par la culture. Qui forge une vision. C'est pas compliqué quand même. » (p. 69)
L'un de ses conseillers résume en ses mots sa façon de faire et d'être :

« Il lance la boule, il dit un truc, c'est n'importe quoi en apparence, mais quand tu comptes les points, c'est complètement dingue. Sa boule est toujours à 1 cm du cochonnet de la vérité. (…) Mais par contre, qu'est-ce qu'il est chiant ! C'est X-or ce mec. Tu ne peux pas discuter avec lui. Il est constamment dans une dimension parallèle.» (p. 31)

Ce ministre Taillard est en réalité une incarnation cocasse de Dominique de Villepin.

- Tout est drôle et intelligent dans cet album haut en couleurs, magnifiquement illsutré par Christophe Blain dont j'avais déjà beaucoup apprécié le travail dans Isaac le pirate. Les personnages prennent réellement vie sous nos yeux, se mouvant avec une prestance impressionnante au sein de ces cases aux dessins colorés.


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Superbe bédé, comme je n'en avais plus lu depuis très longtemps. On part à la découverte d'un monde étrange, avec des lois bizarres, mais tellement cohérent.

On sent que c'est du vécu, ça n'est pas possible que l'intégralité de la bédé soit sortie de l'imagination d'un dessinateur. Un type lambda ne pourrait pas inventer un truc qui, jusque dans ses invraisemblances, sent tellement le vrai.

Je l'ai relu quatre fois. C'est un magnifique travail. Bravo.

L'humour est en effet le principal ingrédient de cet opus qui trouve aisément sa place parmi les grandes BD politiques. Basé sur l'expérience d'Abel Lanzac en tant que conseiller d'un ministère, cet album restitue avec intelligence, humour et conviction, l'ambiance existante au sein d'un ministère et les rapports qui unissent chacun de ses membres.
Le travail démentiel de chacun d'eux allié à leur vision politique et diplomatique du monde, en fait un album corrosif et enchanteur.
A l'image du ministre des affaires étrangères, délicieux génie en proie à la folie, les auteurs ne se prononcent jamais de manière satirique sur la politique menée mais nous entraîne, jeunes novices, dans les couloirs d'un monde bien trop méconnu...
A découvrir absolument !
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Nous suivons Arthur Vlaminck, un jeune thésard. Il vient d'être embauché par le ministre des Affaires étrangères, Alexandre Taillard de Worms. Son job : chargé du "langage". Cela vous laisse perplexe ? Lui aussi… mais pas bien longtemps. En réalité, il va devoir écrire les discours du ministre.
Au coeur du Quai d'Orsay, le pauvre Arthur se retrouve lâché dans la fosse aux lions, entre le directeur du cabinet et les conseillers : coups fourrés, stress, crises et un ministre avec un sacré tempérament. Bref, un beau programme !
Pas besoin d'être un as de la politique et de la diplomatie pour apprécier la lecture. le trait est sans doute grossi pour faire rire (mais parfois, je pense qu'on ne doit pas être loin de la réalité !).
J'ai stressé avec ce pauvre Arthur, car c'est bien fait : on a vraiment l'impression d'être plongé dans cette atmosphère de “secret d'état”.

Très bonne bd de la vie démocratique française version affaires étrangères. Instructif et lidique

Dynamique et sympa.

C'est une BD qui illustre ce qu'il se passe au coeur du pouvoir : au ministère des affaires étrangères.
On découvre ce que les petites mains, méconnues du grand public, font tous les jours pour servir les conseillers et les ministres...
Les dessins sont déconcertants au premier abord mais, au bout de quelques pages, ils servent le récit !
C'est intéressant et avec de l'humour en plus !