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Globalement, j'ai aimé ce roman. L'intrigue est bien menée, avec ce qu'il faut de rebondissements pour maintenir l'attention du lecteur ; je me suis même surprise à repousser le moment où j'allais le reposer pour rejoindre les bras de Morphée…

Transférés respecte les codes de la littérature estampillée « young adults » : nous avons là une jeune héroïne de 16 ans rendue exceptionnelle par le milieu dans lequel elle évolue (les très riches et les très influents puisque son père est pressenti pour devenir le prochain Premier ministre d'Angleterre) et par le traumatisme qu'elle a vécu enfant ; et qui, comme tout adolescent, a aussi des problèmes beaucoup plus « terre à terre » à gérer (la nouvelle relation amoureuse de son père).
Les événements l'obligeront à sortir du cocon protecteur dans lequel celui-ci la tient enfermée, à se rendre compte de la réalité, à réfléchir et à prendre toute une série de décisions par elle-même, à transgresser les règles et finalement à rompre avec ce qui, jusqu'à présent, l'avait façonnée. En d'autres mots, à devenir adulte.

La dystopie se prête idéalement à ce genre de littérature. Ici, nous sommes loin de l'univers d'un Hunger games ou autre Divergente : dans un futur proche, on a trouvé le moyen de guérir les gens « honnêtes » (entendez « riches ») en transférant leurs maladies aux « criminels » (entendez « indigents ») ; la gravité du mal transmis est en fonction de la peine encourue par celui qui a enfreint la loi. le système décrit dans le roman est tout à fait réaliste et plausible : c'est exactement à ce genre de société que l'on pourrait aboutir si on n'y prend garde (et si le progrès des technologies scientifiques le permet, bien entendu ; heureusement, nous n'y sommes pas encore). C'est lors d'un transfert, pour guérir d'un simple rhume, que Talia découvrira progressivement l'envers du décor et l'horreur de ce système qu'elle décidera de changer… et qu'elle tombera amoureuse…

En conclusion, ce premier roman de Kate Blair réunit tous les ingrédients pour plaire au public auquel il se destine et il aurait fait partie de mes coups de coeur si je l'avais lu à l'âge de 12-13 ans, disons.
Cependant, la réflexion suscitée n'est, à mon sens, pas assez approfondie, les personnages sont trop lisses et le style trop plat pour qu'un lectorat plus mûr y adhère totalement.

Ce fut ma première incursion dans le genre « jeune adulte » et je remercie les éditions Michel Lafon ainsi que Babelio pour cette découverte faite dans le cadre de l'opération Masse critique.
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Halala, ce n'est vraiment pas de chance ! Voilà la seconde dystopie young adult en l'espace de trois jours où le récit ne va pas au bout des choses ! C'est frustrant… Avec « Transférés », on développe l'idée de soigner les citoyens honnêtes en inoculant leurs maladies ou leurs virus aux criminels. Cela peut aller de la simple grippe à la gastro, au choléra, au cancer, etc. On peut aussi bien transposer une maladie légère que mortelle… Même si cela fait froid dans le dos, le concept est vraiment original et incroyable ! J'aurais tellement souhaité que l'on creuse bien plus cette idée au fil de l'intrigue… C'était pourtant bien parti : durant la première moitié, les facettes de cette solution était perçue du point de vue des riches et honnêtes gens, mais aussi des hors-la-loi, parfois jugés trop vite ou condamnés pour une broutille. Talia, l'héroïne, va se trouver des deux côtés et va alors découvrir les déviances et les injustices du système. On est vraiment dans de la dystopie intéressante avec une société revisitée qui fait débat à cause des inégalités. Hélas, la seconde moitié est plus tournée vers la révolte des habitants du ghetto, si bien que l'on en oublie complètement le contexte. Cet univers mériterait qu'on l'exploite davantage dans quelques chapitres supplémentaires, voire dans une suite ! Malgré ce regret, j'ai tout de même passé un très bon moment. Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer avec ces 260 pages…

Talia va être une héroïne à la fois attachante, énervante et naïve. Elle va véritablement ouvrir les yeux sur la société qu'elle pensait idéale et sur son père qui est candidat pour devenir Premier ministre. On a là une véritable évolution du personnage principal qui va complètement changer de point de vue. le souci, c'est qu'elle ne plaira vraiment pas à tout le monde ! Talia n'écoute rien, ment sans arrêt à ses proches, est directe lorsqu'elle a quelque chose qui la titille et sait aussi bien se montrer réfléchie et intelligente que complètement inconsciente. Étant donné son âge, on peut lui pardonner… Il n'empêche que ses actions m'ont autant plu qu'énervée… Cela dit, j'ai grandement apprécié sa complicité avec son père au début du roman : on sent que malgré le travail de son géniteur, l'adolescente l'aime et aspire à passer du temps avec lui. Tous deux ont été très affectés par la mort de la mère et de la soeur de l'héroïne. Ils se soutiennent, ils s'écoutent et ils s'aiment malgré l'adversité ou la compagne politique à mener… À l'inverse, je n'ai malheureusement pas senti de l'affection entre la demoiselle et Galien/Kieron. J'ai trouvé qu'ils tombaient amoureux beaucoup trop vite et que ce n'était pas nécessairement utile. Ce couple n'a pas su me convaincre. Une amitié forte qui se tisse au fil des événements aurait été bien plus crédible… Hélas, Talia accorde sa confiance beaucoup trop vite et craque pour le jeune homme avec bien trop de facilités.

L'action est plus ou moins présente : on distingue plusieurs passages remplis de rebondissements et d'autres avec un rythme assez lent permettant aux personnages de confronter leur vision des choses. Ayant lu le livre quasiment d'une traite, je ne me suis pas ennuyée. le dernier tiers où les pauvres et les petits gangs se révoltent contre le gouvernement tient vraiment en haleine. Je me suis demandée comment l'auteure allait conclure… Honnêtement, je pense qu'il y a encore beaucoup à dire ou à faire avec les protagonistes et l'univers. Ainsi, une suite ne m'aurait pas dérangée, surtout que la plume de Kate Blair est très fluide… En plus de distraire le lecteur, cet ouvrage propose des pistes de réflexion sur le Bien et le Mal, les sciences, les maladies, les aprioris, la vengeance et les inégalités. On pourrait aisément transposer certaines idées sur notre société actuelle… J'ai donc trouvé ce récit plein de justesse… Mais quel dommage que tout ne soit pas approfondi davantage ! Je ressors à la fois contente et très frustrée par cette lecture.

Lien : https://lespagesquitournent...
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L'intrigue se déroule dans un avenir proche où les maladies sont désormais transférées aux criminels. Talia, fille d'un puissant homme politique se rend à l'hôpital pour se débarrasser d'un simple rhume. Là, elle assiste à une violente attaque et sauve une fillette. Après cet incident, Talia réalise peu à peu que son monde n'est pas aussi parfait qu'il y paraît.
Sympathique dystopie pour ce premier roman de l'auteure. Assez classique dans l'ensemble, l'histoire manque parfois de profondeur. L'écriture est fluide, simple et légère.
Bon moment de lecture, sans prise de tête, qui s'adresse clairement à un public ado.

Challenge multi-auteures SFFF 2020
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C'est ma deuxième dystopie lue ce mois et je me demande si je ne me lasse pas un peu de ce genre de romans car j'ai eu de la peine avec celle-ci. L'idée de départ fait froid dans le dos car elle est assez proche de certains éléments de notre monde actuel: les maladies sont transférées sur les criminels pour qu'ils subissent tous les maux des autres hommes pendant que eux, ils peuvent vivre tranquille leur vie.

Talia va découvrir par hasard l'envers du décor et se rendre compte que la vie chez les minorités ou ceux qui sont décrétés comme criminels est juste horrible. Déboussolée, elle prendre des décisions un peu inconsidérées et surprenantes, parfois mettant plus les gens en difficulté qu'en les aidant.

Si je me suis prise d'affection pour elle et pour les autres personnages, j'ai eu plus de peine avec l'histoire qui s'avère un peu convenue et facile alors que le thème méritait un autre traitement et un autre développement. du coup, je ressors un peu mitigée de cette lecture et un peu déçue car je m'attendais à une histoire plus construite et plus profonde.

En bref, si les personnages sont sympathiques, l'histoire manque de développement à mon goût. A vous de voir si vous voulez vous faire votre propre avis ou non.
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Avec Transférés, je découvre l'univers de Kate Blair : verdict ?

J'ai été une des premières grandes fans de la trilogie Hunger Games, la découverte du genre de la dystopie a été une vraie révélation pour moi. Je me suis ensuite empressée de lire les classiques du genre (1984, le Meilleur des mondes...) et les nouveautés (Divergente, L'Elite...), dès lors au fur et à mesure je suis devenue de plus en plus exigeante. Transférés est un roman efficace, court et parfois même percutant mais il ne renouvelle pas le genre.

L'idée d'origine est très intéressante et permet de nous questionner sur la limite pénale. Ainsi les criminels se voient transférer les maladies permettant par la même l'éradication de ce fléau tout en les punissant de leurs crimes. Chaque dystopie comporte sa morale, sa réflexion, ici Kate Blair décide de mettre en avant les controverses inhérentes à la loi, à la santé, aux castes sociales.

Pour ma part j'ai bien aimé le récit mais j'ai trouvé qu'il était assez léger. Moins de 300 pages c'est assez peu au final pour réussir à mettre en place l'intrigue, les protagonistes, l'univers. de surcroît si vous cherchez de l'innovation, Transférés reste dans les stéréotypes préétablis et n'apporte pas sa pierre à l'édifice.

En définitive, une dystopie efficace sans être inoubliable.
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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J'ai beaucoup aimé cette dystopie qui, pour une fois, s'adresse à un lectorat adulte et non adolescent. Les thèmes abordés sont donc peut-être un peu plus aboutis et plus approfondi. On a droit à une véritable politique anti-criminalité crédible (et épeurante) du futur qui punit les criminels (enfants, adolescents ou adultes) en leur transférant des maladies ou virus plus ou moins graves selon le crime commis. Peut s'en suivre des complications, des conséquences autres que celles prévues qui enlisent les dit criminels dans la pauvreté et le "crime". Nous suivons l'histoire de la fille d'un candidat à la présidence qui va côtoyer sans le vouloir des "criminels" et qui va se rendre compte que la réalité est différente de ce qui est diffusée par les politiciens. Elle va aussi progressivement remettre en question tout ce pourquoi son père se bat.
Roman vraiment intéressant qui se lit rapidement.
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Une dystopie clairement destinée à un public jeune car les mots employés sont simples, les descriptions peu détaillées, les personnages facile à cerner, le livre court, mais malgré tout ce livre est agréable à lire pour un adulte.
L'histoire est très originale et sa narration est rythmée. Ce petit roman se lit particulièrement vite. On peut sans effort s'attacher à Talia notre héroïne au grand coeur, ainsi qu'à Galien et sa petite soeur Tig. Il y a du suspense, de l'action, un scandale politique à faire éclater, un système à dénoncer, de la romance, mais aussi de la douleur et de la tristesse, de la trahison et de la manipulation.
Avec autant de bons ingrédients Kate Blair propose aux adolescents un livre palpitant dont on mourrait d'envie de connaître la suite.
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Cela fait maintenant quelques minutes que je suis bloquée face à mon clavier, ne sachant pas comment aborder ma chronique de Transférés. Si j'osais, je me contenterais de dire que c'est une déception et que je n'ai vraiment pas passé un bon moment avec ce roman, que malgré ses 263 pages j'ai pris un temps infini pour le lire et que j'ai eu envie de l'abandonner à peu près toutes les trente pages. Et quel dommage ! Avec un tel résumé je m'attendais à une vraie bonne histoire dystopique, originale, qui cassait un peu les codes convenus du genre. Et certes, l'idée sort des lieux communs que l'on retrouve habituellement dans les dystopies young adult, mais c'est bien la seule chose qui m'aura enthousiasmée durant ma lecture.




Dans un futur indéterminé, la menace de la maladie n'est plus à craindre pour les familles aisées : lorsque les premiers symptômes se font sentir, un simple transfert permet de se débarrasser d'un rhume ou d'une gastro. Nous rencontrons Talia, fille d'un sénateur en pleine campagne électorale, alors qu'elle-même se rend à l'hôpital pour subir un transfert. le système judiciaire en place permet ainsi de punir les criminels en leur administrant une maladie à la hauteur de leurs crimes, et Talia n'est pas choquée outre mesure devant le fait que son rhume serve de condamnation à un inconnu ayant commis un petit délit. Mais une fois l'opération terminée, Talia assistera à l'agression d'une petite fille et ne pourra s'empêcher d'intervenir. Elle passe alors sans le savoir de l'autre côté de la barrière des privilèges et découvrira l'injustice du système, voire même du programme de son propre père.




Mon premier problème avec Transférés, c'est le style. Je ne veux pas trop m'y attarder parce qu'il s'agit d'une traduction, mais j'ai vraiment été ralentie dans ma lecture par les phrases lapidaires qui ont alourdi le rythme et rendu le style poussif au possible. J'ai carrément mis le roman en pause après le premier tiers, stoppée dans mon élan par un passage où se trouve une accumulation de phrases laconiques digne d'une liste de courses. Heureusement, cela se décante dans la deuxième moitié du roman (sans pour autant devenir limpide) mais le début en pâtit vraiment. Alors bien sûr, j'apprécie lire de belles plumes, mais j'arrive à passer outre lorsque l'intrigue me passionne, et c'est souvent le cas en littérature jeunesse où YA. Malheureusement, le reste n'a pas réussi à m'enthousiasmer non plus. Car les promesses annoncées peinent à être tenues : tout est trop survolé, précipité, bâclé. On ne sait rien de plus que ce que voit le protagoniste principal, et si cela n'empêche pas de comprendre l'intrigue, cela en gâche la saveur. le roman aurait clairement mérité de s'étoffer de quelques pages pour revenir sur le pourquoi du comment. Enfin, les personnages sont tout sauf mémorables et aucun n'est parvenu à ne serait-ce qu'attiser mon intérêt. Pourtant, tout était terriblement intéressant sur le papier de ce côté-là aussi, avec l'entremêlement de la politique et de la relation père-fille, alors que Talia commence à s'éloigner des valeurs prônées par le parti de son père… Mais le tout retombe comme un soufflé, de ce côté-là aussi.




Tout, absolument tout aurait mérité un approfondissement. Car j'ai envie de croire que l'on ne choisit pas d'écrire de la dystopie sans avoir envie d'ouvrir son lectorat à la réflexion, que le but est de mettre en avant les inégalités et les injustices sociales et les moyens de lutter contre. Bien sûr, il se trouve aussi que je n'ai réellement aimé aucune des dystopies que j'ai pu lire, même si ces dernières respectaient ces derniers points. Je suis donc loin d'être une référence en ce qui concerne ce genre, mais je pense tout de même que Transférés souffre de défauts qui dépassent l'appréciation d'un genre littéraire. Une lecture décevante donc, qui lance tout de même une bonne idée de débat même si elle ne prend pas le temps de s'y attarder.
Lien : http://allison-line.blogspot..
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J'adore les dystopies et c'est donc sans hésitation que je me suis plongée dans ce livre. Bien qu'il se lise vite, il n'a malheureusement pas su retenir toute mon attention. L'écriture fluide et le peu de pages m'ont permis de tenir jusqu'au bout sans problème mais je n'ai rien ressenti de spécial pendant ma lecture. Je l'ai lu pour le lire au final. Et ça s'arrête là...

Talia vit dans une société où l'on peut guérir de toutes les maladies grâce aux transferts que les personnes irréprochables peuvent faire aux criminels. On leur transfert donc des maladies pour s'en débarrasser.
Son père est un politicien en passe de devenir Premier ministre d'Angleterre et Talia fait tout son possible pour l'aider, avec ses maigres moyens. Dans tous les cas, il a tout son soutien.
Jusqu'au jour où Talia sauve une petite fille à l'hôpital d'un homme qui parait agressif. Depuis, toutes ses certitudes s'émiettent, autant envers la société qu'envers son père...

Je n'arrête pas de chercher de positif dans ce roman et j'ai du mal à taper cette chronique parce que je dois dire que je n'ai rien ressenti de particulier pendant ma lecture... À part un peu de frustration pour le manque d'action de Talia mais voilà, cette dystopie ne m'aura pas laissé une grande trace.
J'ai trouvé le thème peu développé. L'idée des transferts des maladies aux criminels est vraiment excellente mais peu exploitée, l'auteur y faisant finalement peu de cas. Talia y a droit lorsqu'elle attrape un rhume, le procédé est expliqué, mais à part ça ? Eh bien, on a pas grand chose à se mettre sous la dent à ce niveau-là... le fait aussi que Talia se rende compte de l'envers du décor, qu'elle ouvre les yeux sur ce qu'il se passe vraiment, est également bienvenu mais j'ai trouvé tout cela survolé, peut-être à cause de son manque d'action. Bon, elle se bouge quand même, mais seulement en faisant des erreurs d'abord. La fin rattrape un peu les choses mais, dans l'ensemble, je l'ai trouvée trop passive. Dans les dystopies, j'aime que les personnages principaux s'investissent complètement, consciemment ou non, et Talia m'a juste donné l'impression de se cacher. du coup, même quand elle finit par vraiment se bouger, j'ai trouvé ça plutôt lisse. Il y aurait plusieurs tomes, ça aurait peut-être changer la donne, mais en un seul, j'ai trouvé le tout un peu trop soft.
Sans parler des clichés. Ce n'est pas toujours dit distinctement, donc on ne sait pas vraiment si c'est un fait exprès mais, la société est divisée en deux catégories : les blancs, riches et privilégiés pour les transferts et autres conforts d'un côté et les noirs, ou de couleurs foncés, pauvres, laissés pour compte. Pourquoi ? Si c'est un choix délibéré, pourquoi ce n'est pas plus expliqué ? On peut se dire qu'il s'est passé quelque chose de particulier pour que la société soit divisée à ce point mais on n'en sait rien, on ne peut que supposer.
Un ensemble qui manque de profondeur, de détails, d'éclaircissements et d'action pure.
Le seul réel point fort que je peux relever est la plume de l'auteure qui reste fluide, malgré un manque de dynamisme dans son histoire globale.

Talia n'a pas été un personnage très intéressant pour ma part. Trop lisse, trop "molle", peu impliquée malgré toutes les bonnes actions qu'elle aimerait accomplir pour changer les choses. En fait, je n'ai pas ressenti tout ce qu'elle ressentait, elle ne m'a pas convaincue une seule fois quand elle ébauchait des plans divers et variés pour faire bouger les choses et changer les mentalités. Elle manque de conviction.
Galien me paraissait intéressant au départ, tellement il était mystérieux. Mais il a bien trop vite succombé à Talia pour moi, malgré les circonstances. Leur idylle, trop rapide, trop superficielle à mon sens, n'a pas su me convaincre. Et, finalement, on ne sait pas grand chose de ce personnage. Comme quasiment tout le reste, il est peu développé.

Une dystopie qui m'avait beaucoup attirée, autant par sa couverture que le thème, mais qui n'aura pas su me convaincre. Je me creuse la tête pour trouver des points positifs mais tout ce que je ressens en repensant à ce roman c'est le manque d'action et d'investissement de Talia, les événements qui se déroulent trop vite, trop brutalement, sans que tout soit vraiment expliqué. Ce n'est pas approfondi et c'est bien dommage vu le thème !
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
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> https://booksandrap.wordpress.com/2017/04/06/transferes-kate-blair/


Je vais vraiment avoir du mal à écrire mon avis sur ce livre. Cela fait déjà quelques minutes que je cherche quoi vous dire et que j'essaye de trouver les mots juste pour vous faire comprendre pourquoi je n'ai pas apprécié et pourquoi je suis si déçue.
J'ai été tout de suite intéréssé par le résumé. J'aime beaucoup les univers dystopiques et celui-ci me tentait pas mal surtout car il m'avait l'air de sortir un peu des sentiers battus. Vous connaissez tous le principe des dystopies, un univers fictionnel où règne une société qui dirige et contrôle tout et le monde, une héroïne qui cherche à briser ses chaînes etc.. Rien de nouveau sous le soleil.. Et c'est là qu'entre en scène « Transférés ». En lisant le résumé, je pensais avoir trouvé une univers qui changeait un peu de ce qu'on avait l'habitude de voir. Et malheureusement je n'ai pas été bluffée par ce que l'auteur nous propose.


Ce qui m'a tout de suite plu et qui m'a fortement intriguée c'est le thème de cette dystopie. Nombreux sont les livres sur le marché qui mettent en scène ce genre d'histoire, mais minimes sont celles qui sortent un peu de l'ordinaire. Quand j'ai lu le speech, j'ai trouvé le concept très original et vraiment innovant. Pour une fois ça change ! On retrouve les codes d'une dystopie normale, mais ici un thème prédomine, c'est la maladie. Et j'ai trouvé ça hyper intéressant. On nous explique qu'un simple rhume peut prendre une ampleur énorme, que ceux qui sont tombent malade se sont transférés leur microbes à des criminels qui purgent leur peine de cette manière. L'idée de départ est vraiment bonne, mais là où ça coince à mon sens c'est dans la construction de l'histoire qui à été faite toute auteur. Pour moi ce n'est pas assez développé.
J'aurais aimé être plongé dans cet univers en en sachant davantage. On est complètement parachuté dans le livre, on suit directement Talia, sans qu'on nous est un peu présenté plus en profondeur l'univers. J'aurais aimé en savoir davantage, j'aurais aimé savoir comment ce système de transferts à été mis en place etc.. C'était assez déstabilisant et je dois dire que ça m'a manqué de ne pas avoir plus d'informations.


Mis à part le fait que l'univers ne soit pas assez approfondi à mon gout, c'est surtout l'histoire qui fait que c'est une grosse déception pour moi.
Je m'attendais à tellement plus poussé. Je pensais qu'il allait se passer mille et une choses, qu'on allait apprendre des secrets fracassants, que j'allais être prise entre deux feux, que j'allais avoir une bonne dose d'adrénaline et au final je n'ai rien ressenti de tout ça. Aucune pression, aucune urgence. J'ai trouvé l'intrigue assez banale : La petite gosse de riche trouve le système normal et respectable jusqu'à qu'elle rencontre LE garçon des bas fonds pauvre et révolté qui va lui faire ouvrir les yeux sur le vrai visage de la société actuelle et sur leur manière de vivre. S'ensuit une sorte de bataille qui n'en est pas vraiment une. Je ne sais pas je n'ai pas été convaincue et j'en suis la première déçue car c'est un bouquin qui avait selon moi un énorme potentiel avec cette idée de base de transférés les maladies, mais l'auteur, à pour moi, fait quelque chose de trop simple et de trop mou, alors que ça aurait pu être mille fois plus intense.


Je n'ai pas non plus réussi à m'attaché aux personnages. Certains ont un passé ou une vie difficile mais je n'ai pas réussi à me dire que je les aimais bien que ou que j'aurais du mal à les quitter. Je me suis sentie spectatrice et non actrice du roman, j'étais sans cesse en extérieur du roman sans vraiment être plongée dans l'histoire, je n'ai pas ressenti de sentiment particulier vis à vis de ce qu'ils vivaient. Bien que les personnages principaux soient très sympa et très butés, je ne me suis pas forcément accroché à eux.
J'ai trouvé également que les liens qui se tissent entre Talia et Galien sont beaucoup trop rapides. Ils se font confiance en très peu de temps alors qu'ils sont radicalement différent. Comment arrive-t-elle à faire confiance aussi vite a une personne qu'elle ne connaît que de vue ? J'ai trouvé cette alliance et cette amitié beaucoup trop rapide, c'était du coup peu crédible à mes yeux.


Ça reste une histoire divertissante, ce n'est pas du tout un mauvais livre, mais pour moi, il n'est pas à la hauteur de ce qu'on peut trouver aujourd'hui en matière de dystopie young-adult.
Je trouvais que ça mettais longtemps à se mettre en place alors que le livre n'est vraiment pas long. La plume est assez simple et à la portée de tous et ce qui est dommage c'est que j'ai trouvé que l'auteur passait beaucoup trop vite sur certains passages qui auraient pu être nettement plus creusés. Je me suis un peu ennuyé je dois bien l'avouer, je n'ai pas été emportée par l'intrigue alors que je m'attendais à adoré. J'ai quand même aimé tout le côté politique du roman, avec les élections du père etc…


La fin est quant à elle, plutôt sympa mais ça reste très ouvert, j'ai encore pleins de questions qui resteront sans réponses. J'ai quand même apprécié la note finale d'espoir même si pour moi ce ne sera pas une lecture qui me restera en tête bien longtemps, j'ai tout de même passé un agréable moment avec « Transférés ». Je ne peux pas vous dire de ne pas tenter car c'est simplement mon avis personnel et mes gouts, mais ce n'est pas une dystopie que je vous recommanderais en premier lieu. Ca reste une sympathique découverte, alors si vous voulez essayez lancez vous ! :)


Lien : https://booksandrap.wordpres..
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