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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
16 octobre 1934, dans les couloirs de la mort, Harry Pierpont, dit Handsome Harry, attend l'heure de son exécution. Envoyé d'urgence à l'hôpital après s'être pris 7 balles, les médecins l'ont sauvé. Parce qu'il fallait un bourreau. Ses amis, eux, ont eu plus de « chance ». Ils n'auront pas à s'asseoir sur la chaise électrique. En attendant l'heure fatidique, le jeune homme se remémore ses années passées aux côtés de John Dillinger, Red, Gros Charlie et Russel. Une bande de braqueurs de banques et de commissariat qui défrayera longtemps la chronique...

Si John Dillinger était communément reconnu comme le chef de bande, James Carlos Blake, lui, met sur le devant de la scène Harry Pierpont, sans qui, visiblement, le clan n'aurait pas été ce qu'il est. Dans le couloir de la mort, celui-ci se rappelle, non sans une certaine nostalgie, les jours anciens. de son adolescence chaotique à l'instant fatidique où tout a pris fin en passant par les différents braquages des banques, les évasions de prison, son histoire d'amour avec Mary, la belle vie qu'il vécue avec la bande ou encore les liens qu'il entretenait avec chacun d'eux. Et l'on peut dire que l'on s'attache vraiment à cette bande soudée, solidaire et empreinte d'une liberté folle. Tout comme les femmes qui l'entoure. Des femmes libres qui ont choisi ce genre de vie. Même si James Carlos Blake note dans la postface qu'il s'agit d'un roman, il souligne tout de même que les faits historiques et les personnages ont réellement existé, malgré des sources vagues. Un roman fascinant, trépidant et survolté, un rythme effréné et une écriture teintée d'humour.
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J'avais déjà lu du James Carlos Blake mais ces lectures remontent à trop longtemps pour que j'en ai des souvenirs précis, je me rappelle juste que j'avais beaucoup aimé. C'est donc en toute confiance que je me suis lancée dans ce « Handsome Harry ».

Les américains ont cette force de savoir créer du mythe en s'emparant de figures réelles, qu'elles soient positives ou négatives. Ainsi, ils ont pu tour à tour ériger en héros les grandes figures de la loi et ceux qu'elles poursuivent. Ici, James Carlos Blake va s'intéresser à la fameuse bande de Dillinger, et plus particulièrement à Harry Pierpont, faisant de lui son personnage principal et narrateur. J'avais beau connaitre l'Histoire, j'avais beau avoir vu le film de Milius (formidable Warren Oates en Dillinger et un casting 5 étoiles pour les autres personnages), j'ai été happée par le roman de Blake. Peu importe qu'on sache comment ça finit, de toute façon l'auteur nous le rappelle dès le début, ce qui compte c'est le chemin, l'épopée de ces outlaws hors-norme. En effet, avec « Handsome Harry », Blake rend hommage à l'esprit de liberté qui anime certains êtres, les poussant à s'écarter du droit chemin. Il n'édulcore pas la violence de leur trajectoire, jonchée de cadavres, Harry et ses comparses n'hésitant pas à tirer, Blake ne leur cherche pas non plus de circonstances atténuantes mais glorifie leur volonté de ne jamais se mettre à genoux devant qui que ce soit. de plus, il rappelle qu'en ces temps de Grande Dépression, les petites gens avaient plus d'indulgence et de sympathie pour les hors-la-loi que pour les banquiers, vus comme les véritables salauds.
Blake narre cette épopée outlaw avec une maîtrise remarquable. le récit est parfaitement mené, totalement addictif, j'ai dévoré le bouquin en 3 jours. Les scènes d'action sont pleines de tension, le contexte est remarquablement planté, on s'y croirait, les personnages sont formidablement caractérisés, il y a de l'émotion, de l'humour, bref c'est un régal.

Blake témoigne une nouvelle fois de sa tendresse envers les hors-la-loi à travers un récit enlevé, au rythme trépidant. Je conseille vivement « Handsome Harry » à ceux qui aiment ce genre de figures réelles devenues mythes, à ceux qui aiment les récits mêlant polar et aventure avec une touche de romantisme, à ceux qui sont attirés par le décor tellement cinégénique de l'Amérique des années 30. Si vous êtes de ceux-là, laissez-vous tenter, entrez dans le gang de Harry, vous ne serez pas déçus.
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HANDSOME HARRY, confessions d'un gangster
de James Carlos Blake

Traduit par Emmanuel Pailler

Éditions Gallmeister

Je ne sais pas si ça vient uniquement de moi, mais j'ai trouvé que ce roman résonnait merveilleusement bien avec notre époque actuelle... Parce qu'à presque cent ans de différence les criminels sont toujours les mêmes (hommes d'affaires, financiers, politiques, ...) et que ceux qu'on nomme "bandits" sont au final bien moins nuisibles !

A la fin des années 1920, c'était déjà pareil et la Grande dépression de 29 n'a pas arrangé les choses. Les coffres des banques étaient aussi vides que le porte-monnaie des braves gens... et les braquages ne rapportait plus grand chose aux "collecteurs de fonds indépendants". Alors pour gagner sa vie, le gang Dillinger s'assurait, entre autres choses, le concours de la mafia pour braquer les banques en fonds qui avaient besoin de "rééquilibrer" leurs comptes afin que le prochain contrôle fiscal n'ait pas vent des malversations ourdies par... le banquier lui-même !

A la fin du livre, l'auteur nous prévient que son ouvrage est un roman même s'il s'inspire de faits et de personnages ayant existés... Mais, à mon avis, un bon roman est bien souvent plus près de la vérité qu'un ouvrage historique et "Handsome Harry" est un EXCELLENT roman !

J'ai adoré ce livre ! On y retrouve le romantisme qui fait cruellement défaut à notre époque. Un temps où les braqueurs s'enfuiaient avec les otages sur le marche-pieds des voitures (moi, ça me fait rêver !)... Et puis c'est intelligent et empreint d'humour.

Il a même donné à ma copine Christelle l'idée de faire pareil pour financer l'achat des nouveaux Totems... Moi, en digne héritière de Harry Pierpont, je pense plutôt à monter un gang (et je suis sûre de recruter des complices au #picaboriverbookclub) pour braquer directement les bureaux Gallmeister à chaque nouvel arrivage de nouveautés... de toute façon, qu'avons nous à craindre ? le fautif c'est #Gallmeister car ces nouvelles couvertures Totems sont tellement belles qu'elles sont une incitation au vol, non ?

Mille mercis à Leatouchbook, au Picabo River Book Club et aux Éditions Gallmeister de m'avoir permis de lire ce livre dans le cadre d'un partenariat.
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Soyez les bienvenus dans un roman frémissant et flamboyant, dans un roman véritablement littéraire, dans le sens où il nous raconte une histoire, sans se préoccuper de la morale du récit ou des personnages. Nous sommes dans les années 30, l'Amérique est frappée par la grande Dépression, la prohibition est moribonde et pas grand chose ne va. Dès le début du récit, nous savons ce qu'il va advenir de Harry Pierpont – et de ce qui est arrivé aux autres. Cependant, ce presque homme de l'ombre de la bande de Dillinger -il n'a jamais cherché la publicité, détestait être pris en photo, va nous conter son histoire, celle de sa bande qui … Oui, quels termes utiliser ? Qui a écumé l'Amérique et dévalisé le plus de banques possibles. Mais l'Amérique était exsangue, personne ne vivait bien, et braquer des banques semblait presque un moyen comme un autre de gagner de quoi vivre – de quoi flamber !
C'est presque insensiblement qu'Harry est devenu braqueur. On notera au passage l'éclairage qui est donné sur le système judiciaire américain, ou plutôt sur ses défaillances. le narrateur ne nous balade pas quand il nous montre comment les jeunes délinquants sont exploités, comment les détenus, dont la dureté de la peine est de longueur variable selon… selon quoi, au juste ? La bonne conduite de l'individu, ou plutôt sa capacité à duper les gardiens et les juges ? Faire ce que l'on attend de vous est très important !
Comme l'écriture est rétrospective, Harry revient sur les décisions prises qui n'ont pas été les bonnes – parce qu'un braquage, c'est cinq minutes qui peuvent tout changer. » Dès que c'est fait, ce qui aurait pu se passer…eh bien, ça s'est passé » apparaît comme un leitmotiv qui ressurgit au moment clef du roman. Harry, Red, Charley, Russel, et bien sûr John Dillinger étaient des êtres vivants, dans le sens où ils tenaient à profiter de tout ce que la vie pouvait leur offrir, toujours en mouvement, vivant de façon brûlante ces jours de liberté qui, finalement, représentent bien peu à l'aune d'une vie.

La vie, l'amour, les femmes. Elles sont étonnamment libres, elles qui gravitent autour du gang Dillinger. Elles ont souvent vécu une enfance compliquée, du moins étaient habituées à voir les hommes de la famille (leur père, leur frère) vivre de combine et passer un temps plus ou moins long derrière les barreaux. Elles ont développé, comme Pearl, un sens poussé de la débrouillardise – parce qu'il faut autant s'en sortir par soi-même que se faire exploiter par les autres.
Parce que c'est là, finalement, le coeur du roman : les gangsters sont plus sympathiques que certains policiers qui les poursuivent, plus sympathiques que les gardiens de prison qui savent fermer les yeux si nécessaires, et n'hésitent pas à humilier ceux qui sont à leur merci. Il s'agissait pour eux d'arrêter la bande de Dillinger, plutôt morte que vive, et tant pis pour celles qui se seraient trouvées avec eux. La bande était soutenue par une partie de l'opinion publique, c'est dire son opinion pour sur la police et la justice américaine.
Handsome Harry, un roman rouge ardent.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Si John Dillinger a attiré les projecteurs et en particulier avec son deuxième gang, celui qui allait devenir l'ennemi public numéro un a commencé à ratisser les banques du Middle West avec une autre bande connue un temps sous le nom de Terror Gang. Il y avait là « Fat Charles » Makley, Russel Clark, John « Red » Hamilton et Harry « Pete » Pierpont aussi appelé « Handsome Harry » qui, s'il était plus discret que Dillinger était considéré comme le véritable leader du gang.
C'est à lui, donc, que James Carlos Blake donne la parole, à quelques heures de son exécution après son évasion ratée du couloir de la mort de la prison fédérale de l'Ohio. Ainsi Handsome Harry va raconter sa vie et surtout deux rencontres : celle de Dillinger, bien entendu, mais aussi celle de sa compagne, Mary Northern.
Après deux romans divertissants consacrés à la famille Wolfe mais dépourvus en partie du souffle de la plupart de ses autres oeuvres, c'est avec jubilation que l'on retrouve le James Carlos Blake chroniqueur d'une Amérique construite sur la violence. Comme dans L'Homme aux pistolets ou le plus récent Red Grass River, Blake s'appuie sur une histoire tout ce qu'il y a de vrai et surtout, en l'occurrence, très documentée pour construire un roman plein de souffle, de fureur, de sang, d'amitié et d'amour. Car un des ressorts de Handsome Harry, c'est en particulier le caractère de son narrateur : Harry Pierpont est un leader parce qu'il est audacieux et peut s'il le faut se montrer extrêmement violent, mais aussi parce qu'il est réputé agir avec discernement et, surtout, être extrêmement fidèle à ses amis. C'est donc un narrateur « honnête », qui n'est dupe ni de ses propres défauts ni de ceux de ses complices qui raconte cette histoire.
Si l'épopée du gang est connue pour avoir eu les honneurs de la presse, suscité des procès retentissants et avoir alimenté les dossiers du FBI, James Carlos Blake vient lui donner de la chair en remplissant les interstices qui n'ont jusque-là pas été comblés, ou jouer avec les éléments contradictoires qu'a laissé l'histoire derrière elle : les commanditaires, les complices qui donnent des coups de main, l'intimité de la préparation des coups et bien entendu les sentiments qui animent les personnages : histoires d'amour, amitiés fidèles ou haines tenaces font la chair de ce récit dont James Carlos Blake, dans une ultime note rappelle : « cet ouvrage est un roman, et en tant que tel, se préoccupe moins des faits que de la vérité ».
Cette vérité, c'est donc celle de Handsome Harry, 32 ans dont 13 d'une carrière criminelle faite de passages en prison, d'évasions spectaculaires, de mois de liberté consacrés à monter des braquages qui ont impressionné ses contemporains et à tout simplement vivre comme il l'entendait, avec ses amis et la femme de sa vie. Derrière cela, bien entendu, se dessine aussi l'Amérique de ce temps et en particulier celle du début de la Grande Dépression. Une Amérique dans laquelle un Dillinger effraie certes, mais attire plus la sympathie qu'un banquier et qui continue à se bâtir dans la violence.
Bref, un grand plaisir de lecture et le bonheur de retrouver un James Carlos Blake à son meilleur niveau.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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L'auteur donne la parole à Harry, à quelques heures de son exécution, après son évasion ratée du couloir de la mort. ( Nous sommes le 16 octobre 1934 et Dillinger a été abattu en juillet 1934..)
Harry va raconter sa vie, et surtout deux rencontres importantes: celles de Dillinger (comment ils se sortaient chacun leur tour de prison!) et aussi celle de sa compagne Mary Northen Kinder.
Harry -Handome- Pierpont, c'est le cerveau de la bande et Dillinger en est le visage. John, voulait être une star, la notoriété, il aimait ça. Il aime avoir sa photo dans les journaux et faire le malin avec les dames. ( Mais bon, une chose est de s'amuser avec et une autre est de batifoler au point de baisser la garde, hein, John, ça va causer ta perte..)
Une lecture absolument fabuleuse, une histoire inspirée de faits réels, celle du gang Dillinger qui sema la terreur dans l'Amérique des années 1930.. Tous les personnages principaux ont vraiment existé et les évènements ont réellement eu lieu.
Une lecture que je recommence et pour moi, l'envie de découvrir d'autres titres de cet auteur!
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Ce livre est est un régal tant par l'ambiance offerte par l'auteur avec une immersion dans le Chicago des années 30, que par l'histoire du beau Harry et de sa sympathique troupe qui n'en reste pas moins un troupe des hors la loi, que par la narration. Et la surtout je n'oublie pas de remercier le traducteur @emmanuelPailler.
C'est un livre mais j'avais l'impression d'écouter une histoire. Tout s'efface et on écoute l'histoire du beau Harry cogneur, qui gagne toujours et qui ne supporte pas d'être enfermé. Une bonne partie du livre se déroule en prison. Harry se fait des potes et ils organisent leur sortie. Je me suis délectée de ses tentatives de fugues, surtout quand il en arrive à se dire qu'il va glisser sur des draps. Cette petite bande se fait la malle après le Krach boursier. Commencent alors les braquages. Il ne faut pas oublier les femmes car ils sont bien entourés ces coquins. Et elle ne sont pas là que pour soulager leurs envies. Elles participent à la logistique mais aussi au braquage même car ce sont de sacrés conductrices et de sacrés actrices. Sans oublier la première femme qui protège Harry, sa mère que j'ai trouvé pleine de ruses et hilarante dans sa détermination à défendre l'innocence de son fils.
Quand ils ne braquent pas des banques, ces gentlemen plein d'humour profitent des sommes récoltées dans les bars de Chicago en pleine période de prohibition dansent, mangent au resto, se querellent entre amoureux, se réconcilient, font l'amour bruyamment. Ils sont en collocation alors j'ai adoré entrer dans leur intimité, leur logistique.
Il faut lire handsome harry, pour le glamour, l'humour, l'amour,l'aventure, la bagarre, pour s'échapper et espérer malgré tout que cette belle bande s'en sorte.
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James Carlos Blake livre un magistral roman à la croisée du roman noir et du récit historique nous plongeant dans les aventures des grands bandits américains du début du XXème siècle.
Je connaissais John Dillinger de nom forcément. Mais son acolyte et ami Harry "Handsome" Pierpont m'était complètement inconnu, et pourtant !

La force de ce livre est d'arriver à se calquer sur les grands méfaits commis par le gang de John Dillinger, en les saupoudrant de fiction. Et cela fonctionne parfaitement ! L'ambiance de l'Amérique des années 20-30 en toile de fond, entre prohibition et désir de mener la grande vie. Nous sommes littéralement happés par la manière si particulière qu'à James Carlos Blake de confier la narration à un criminel notoire, Handsome Harry, braqueur de banques insatiable, belle gueule amie de ces dames, ami loyal et détenu modèle (rires).

Irrévérencieux, haletant, violent, drôle, critique vis à vis du système policier, judiciaire et carcéral. Vis à vis aussi des hautes instances politiques qui ont poussé l'américain moyen à la banqueroute. L'amour et l'amitié sont aussi des fils conducteurs majeurs qui font de ce roman, malgré sa violence, une douceur à déguster sans risque.
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Vous suivrez le gang Dillinger à travers le regard d'Harry Pierpont, jeune braqueur, pendant la Grande Dépression américaine. L'auteur se fait l'écho de la part violente de l'Amérique des années 30, avec ces braquages, ces meurtres...il nous montre comment de jeunes hommes avec un brin d'intelligence préfèrent vivre une vie courte mais folle et intense, selon eux, à une vie pauvre mais dans le respect de la loi.

Résumé
Harry Pierpont, dit "Handsome Harry, et John Dillinger défient avec leur bande la loi et l'ordre établi en braquant des banques, institutions responsables de la Grande Dépression. Ils tuent, parfois, sans état d'âme. Ils s'entourent des plus jolies filles, Mary, Billie et d'autres et achètent les plus belles voitures.
Harry nous raconte cette course folle qu'il ne regrettera à aucun moment.

Avis
Ce roman est un vrai coup de coeur. Il se lit comme une page de l'histoire américaine dans toute sa violence et sa complexité. L'auteur y décrit les bars clandestins, le temps de la prohibition, les gangsters et leurs liens avec la Mafia de Chicago. Une partie de la population américaine est assez indulgente face à ces hold-up, ces mêmes américains ayant été mis à genoux par la crise de 1929.

L'ecrivain explore dans ce livre l'âme de ces gangsters dont l'orgueil est le principal moteur de leurs forfaits. Il tente de comprendre pourquoi ils ont pu choisir cette voie à l'issue mortelle. Harry, John, Russell, Charlie, Red et les autres ont fait le choix de bafouer la loi plutôt que de s'y soumettre: le choix entre une vie de rois du crime organisé ou une vie de serviteurs des puissants.
Bref, ce roman est passionnant, bluffant et étourdissant.
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Il a toujours été très difficile pour moi de faire une critique littéraire à propos d'un roman de James Carlos Blake tout en rendant justice à son énorme talent de conteur.

Encore une fois, JCB nous propose une oeuvre entre la fiction et la biographie. Nous suivons le parcours de Harry Pierpont (Handsome Harry), célèbre bras droit de John Dillinger, et sa bande de braqueurs. Dès, le début du roman, on sait exactement à quoi l'on pourra s'attendre. le dénouement nous est déjà annoncé. Tantôt en prison, tantôt en plein vol de banque, Handsome Harry souhaite raconter comment se sont véritablement passé les choses, puisque les médias ont manipulés son histoire en leur faveur.

Cet oeuvre est une véritable bijou. Entre roman noir, western et biographie romancée.

Lire James Carlos Blake, c'est écouter ton oncle mystérieux qui connaît des milliers d'anecdotes insolites. Lire James Carlos Blake, c'est faire un retour en arrière dans les bas-fonds américains en compagnie de criminels célèbres ou peu connus. Lire James Carlos Blake, c'est « de se préoccuper moins des faits que de la vérité. »

Red Grass River est mon livre préféré de cet auteur, dont aucun qualificatif n'est à la hauteur de son don. Je le conseille à tous les lecteurs qui souhaitent découvrir le genre western contemporain. Un monde de voleur fait aussi partir de mon Top 10 personnel.

Encore une fois, merci James pour ces quelques heures de plaisir à te lire!
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