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3,92

sur 181 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Globe-trotter curieux, écrivain-voyageur, Julien Blanc-Gras a posé cette fois-ci ses valises pour une durée de 9 mois. Soit exactement (ou à peu près) le temps qu'il faudra à l'enfant pour se développer dans le ventre de sa mère. Enfant pourtant désiré et espéré, des milliers de questions se bousculent dans la tête de ce futur père dès lors que tout se concrétise. Était-ce réellement une bonne idée de concevoir un enfant maintenant alors que la terre est déjà suffisamment peuplée? Sera-t-il un bon père? Que fera-t-il si son enfant est moche?

Julien Blanc-Gras se raconte et livre ses émotions, ses sensations et ses sentiments tout au long de ces 9 mois. A l'instar d'un journal intime, l'on suit l'auteur dans ses questionnements, ses doutes et ses joies, ne manquant pas de pimenter son récit d'anecdotes de voyages. Voilà un petit roman qui se veut à la fois tendre, drôle et enjoué. Véritable déclaration d'amour à la Femme et à son enfant, portée par une écriture à la fois piquante et touchante. A mettre évidemment entre les mains des futurs pères et mères et de tous ceux tentés par l'aventure.
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In utero est un journal de grossesse écrit par un futur père pour apaiser ses angoisses, son daddy blues. L'auteur considère ce livre comme sa "couvade".

Après quelques années de vie commune, l'auteur se retrouve complètement désemparé face à la grossesse de sa compagne, grossesse pourtant désirée mais qui lui fait apparaitre un gouffre entre leur désir et la réalité.

L'auteur parle avec beaucoup d'humour et d'autodérision de ses états d'âme face à sa condition de futur père ; il s'interroge sur ses motivations et sur celles des hommes en général à procréer et sur le monde dans lequel va vivre son enfant.

Il nous conte les différentes étapes de ce parcours, de la première échographie, aux ateliers de préparation à l'accouchement jusqu'à l'accouchement.

Écrivain voyageur, Julien Blanc-Gras nous livre ici sur un ton flegmatique et plein d'humour une petite réflexion sociologique sur la paternité pleine de légèreté et de fraicheur. Même si les propos sont parfois assez convenus, il nous fait passer un bien agréable moment avec ce sujet original.




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Fin août 2015.
Sincèrement, il s'agit là encore d'une découverte, (plutôt sympathique) liée à ma participation au comité de lecture pour la rentrée littéraire. le titre ne m'attirait pas, l'auteur m'était inconnu (et pourtant nous avons peut-être fréquenté les mêmes classes au même moment et au même endroit). En plus, le sujet ne me passionne pas vraiment. Pourtant ... C'est agréable d'être surpris !

Ici Julien Blanc Gras, journaliste, voyageur et écrivain nous relate les 9 mois de l'attente paternelle d'un enfant. le ton est humoristique, ironique parfois, jamais pédant. L'auteur éprouve pêle-mêle le doute, la peur, la joie, l'impatience, les regrets, la certitude, l'amour et, surtout, l'envie d'en parler. de nous faire partager les sentiments de l'homme durant cette période très souvent dévolue à la mère. C'est une bonne idée.

J'ai aimé les petites anecdotes sans chichis, la franchise du père qui hésite ou de la mère pas si sûre que ça. On imagine le point de vu de l'enfant dans 20 ans. Julien Blanc Gras est positif sans faux semblants. Je ne me retrouve pas tellement dans ces sujets "d'enfants", de splendeur du rôle de parent(s), de sens à la vie soudain trouvé... J'ai l'impression qu'il doit exister autre chose dans la vie, que tout ne trouve pas son sens dans la parentalité. Il s'agit juste d'une voie que l'on emprunte ou non, mais je ne suis pas persuadée qu'elle justifie tout le reste. Ce n'est bien évidemment qu'un avis, mais c'est sans doute la raison de l'ennui que j'ai éprouvé par moments pendant cette lecture, par ailleurs très intéressante.
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Julien Blanc-Gras, journaliste globe-trotter et écrivain, nous emmène avec lui vers la plus extraordinaire des explorations, un voyage d'une durée de 9 mois : La grossesse.
En effet, le test est formel.À la fin de cette belle aventure, il sera papa.
Du résultat positif aux premières semaines avec bébé, l'auteur nous livre un journal de grossesse, tendre, drôle, ironique et même parfois moqueur, mais débordant d'amour.
Entre questions existentielles, joies, émotions, angoisses et références à certaines cultures et connaissances historiques, c'est vif et intelligent.
Une aventure à la fois intime et universelle, racontée par un futur papa investi. C'est assez inédit pour le souligner.
L'emploi de " La Femme" pour désigner sa compagne peut surprendre. Il m'a fait sourire. En repensant au forum de grossesse que j'ai fréquenté à une époque et où le papa est appelé "zhom" ou "l'homme". Ici le terme est renforcé avec la majuscule et permet de mettre la personne sur un piédestal. Il fait la même chose avec " l'Enfant".
Une lecture sympathique, mais je dois l'avouer aussi, ne m'a pas touchée plus que cela... Je pense que je n'aspire plus à ce genre de lecture. Mes enfants ont maintenant entre 6 et17 ans. Mes préoccupations sont visiblement ailleurs.
Ce livre est donc, me semble t-il, plus destiné aux futurs et jeunes parents qui sont (encore) dans l'effervescence de l'événement.
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Avec une pointe d'humour et de tendresse, avec des interrogations légitimes et sans pathos, l'auteur nous livre son ressenti sur sa future paternité, tout en observant avec amour et bienveillance le comportement de sa femme enceinte. Avec en point final, le bonheur de l'arrivée de son enfant. Un très joli livre simple et touchant.
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J'ai commencé ma lecture de « In Utero » assez sceptique et pas forcément enthousiaste. En effet, la grossesse n'est pas un thème dans la littérature qui m'intéresse particulièrement… A 18 ans, je ne me sens pas encore concernée par ce moment marquant de la vie.

« In Utero » est le journal intime d'un futur père où l'auteur nous confie ses doutes, ses peurs, ses joies… tout ce qu'un homme peut ressentir alors qu'il s'apprête à devenir père. du premier test de grossesse jusqu'à l'accouchement, tout nous est conté dans les moindres détails. Malgré mon appréhension, je ressors agréablement surprise par ce livre.

On entre tout de suite et sans détour dans le vif du sujet. La Femme est enceinte. Ce nom, « la Femme », assez impersonnel et froid, m'a gêné, surtout au début. Mais au fil des pages, on n'y fait plus attention, et on finit par s'habituer à cette Femme qui pourrait finalement être n'importe qui. On découvre le quotidien de la Femme enceinte (ou plutôt du couple enceint) : les petits bonheurs de la grossesse (pouvoir doubler tout le monde à la caisse de Shopi) mais aussi les doutes (et si l'enfant était laid ?). Au fil des pages, l'auteur nous dresse un portrait de la Femme, et on ressent vite, à travers ses descriptions, tout l'amour qu'il a pour elle.

Les chapitres très courts rythment bien le récit, les pages se tournent toutes seules, et on ne voit vite plus le temps passer. La plume de l'auteur est belle et permet une lecture fluide. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la touche d'humour présente tout au long du roman qui apporte beaucoup de fraîcheur et de légèreté.

J'ai également apprécié le fait que l'auteur insère dans le récit quelques aperçus de ses voyages et reportages. Il en profite ainsi pour soulever des questions que l'on est tous amené à se poser un jour ou l'autre : Pourquoi se reproduire ? Peut-on accoucher en chaussettes ? Comme l'auteur le dit, la grossesse « c'est l'histoire la plus banale du monde », et pourtant… c'est loin d'être le cas. Chacun la vit a sa manière et personne n'en ressort indemne, comme nous le prouve le futur père à travers son journal.

En somme, ce roman se démarque par l'originalité du point de vue utilisé : on aurait pour habitude de penser que seule une femme puisse parler de sa grossesse… la preuve que non! A la fois drôle, profond et intime, je ne regrette pas d'avoir lu ce court livre. Ma seule déception est de ne finalement pas savoir le prénom du nouveau-né…
Lien : http://attrape-mots.blogspot..
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Julien Blanc-Gras nous livre avec "In Utero" une sorte de journal de grossesse vue du père, égrenant de ses questionnements et de ses réflexions, au rythme de la progressive métamorphose du corps de sa conjointe, le compte à rebours menant à la naissance de leur enfant. Il précise qu'écrire lui permet d'apaiser ses angoisses en les formulant, angoisses bénignes de tout homme qui, à quelques mois de devenir père, se sent un peu désemparé face à cet événement dans lequel il n'est pas, contrairement à la mère, physiologiquement impliqué.

Il n'a pas de traumatisme de sa propre enfance à exorciser, son couple se porte à merveille, la future mère est d'une sérénité à toute épreuve...

Cela ne l'empêche pas d'être en proie à moult interrogations bien légitimes, d'ordre tantôt pratique, tantôt existentiel. Profondément conscient de la responsabilité liée à son futur statut de père, il accepte sans réelle amertume de voir se tourner une page de sa vie, celle de l'égoïsme et de l'insouciance de la jeunesse, se demande comment va se redessiner son avenir d'écrivain globe-trotter... Mais il s'adonne aussi à des considérations moins nombrilistes, s'étonnant des obscures motivations qui nous poussent à procréer quand notre planète est déjà surpeuplée (et il bien placé pour le savoir...), évoquant les rites liées à la grossesse ou à l'accouchement de certaines peuplades reculées, ou encore la place qu'y occupe l'enfant, comme pour rappeler la dimension universelle, banale et pourtant extraordinaire, de son aventure...

Je ne connaissais pas cet auteur, mais ce qui frappe d'emblée, c'est son ton, alerte, drôle, et fortement empreint d'autodérision. Evidemment, j'ai tout de suite pensé au "Cosmonaute" de Jaenada, qu'évoque d'ailleurs Julien Blanc-Gras dans ses premières pages, mais j'avoue que le premier, avec ses accès de folie douce et ses enchâssements de parenthèses, a ma préférence... et si l'entrée dans ce roman dont les premières pages dégagent une énergie très rafraîchissante a été une très bonne surprise, j'avoue que cette dynamique s'est un peu affaissée par la suite. Est-ce parce que passé le moment de la découverte, la verve perd un peu de son piment ? Ou parce que l'auteur lui-même, se mettant au diapason de la grossesse, acquiert au fil du temps une sérénité qui l'amollit un peu ?

"In Utero" n'en reste pas moins un récit attendrissant, à la fois pudique et sincère, parce que c'est quand même, au passage, une très touchante déclaration d'amour à sa femme, et le basculement, pour cet éternel déprimé qu'avoue être l'auteur, vers la certitude du bonheur que cet acte optimiste qu'est donner la vie va lui apporter.

Un roman dévoré en deux jours à peine, avec plaisir mais sans réelle implication, et qui, je l'avoue, s'efface déjà de ma mémoire...
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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A l'annonce de la grossesse de sa femme, Julien Blanc-Gras, écrivain globe-trotteur, décide de prendre des notes sur l'expérience qu'il va vivre. Grand voyageur, il voit sa nouvelle paternité, comme une exploration. Par l'écriture, il explique vouloir apaiser ses angoisses et raconter sa transformation d'homme en père.
Avec beaucoup de sincérité et d'humour, Julien Blanc-Gras retrace alors les différents moments forts de cette grossesse : les échographies, les cours de préparation, le choix du prénom, l'accouchement... Il nous livre aussi les bouleversements qui le traversent, ses questionnements et ses peurs. Il réfléchit aussi à ce qu'est la paternité, à ce qu'il veut transmettre à son enfant. A travers son témoignage, il fait aussi le portrait d'une génération de trentenaires qui peine à s'engager et qui devient parent plus tard que ses aînés.
L'angle qu'adopte Julien Blanc-Gras et son écriture pleine de dérision et spontanéité donne un aspect rafraîchissant à ce sujet universel. Les passages dans lesquels il fait des parallèles entre son expérience de paternité et celles d'autres cultures sont intéressants.
Cependant, même si l'idée de départ de ce livre est sympathique, le résultat manque de profondeur. Sur un tel sujet, on aimerait que l'émotion soit plus présente. de plus, la manière dont il parle de la mère de son enfant en l'appelant « La Femme » crée une mise à distance qui est gênante et maladroite.
« In utero » est un témoignage agréable à lire mais qui manque de corps et de substance.
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Un livre sympathique qui se lit en une soirée et me laisse de bonne humeur. Les doutes et les joies d'un futur papa, bien dans son époque. J'ai trouvé l'écriture agréable et parfois amusante.
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