AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,1

sur 21 notes
5
1 avis
4
3 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un livre qui ressemble tellement à ses films.
Bertrand Blier construit son roman comme un scénario, une succession de scènes courtes, ponctuées de dialogues qui portent son label : la crudité en tenue de soirée.
Au début du confinement, à défaut de pouvoir tourner, et pour ne pas tourner en rond, Bertrand Blier décide d'écrire sur ses parents, un livre de souvenirs arrangés, ou truqués. Comme la plupart des souvenirs. Côté provocation, pudeur familiale oblige, il y va Calmos.
C'est pénible, les gens qui toussent. Dans les salles de spectacle, il y en a toujours qui font des concours. Chez le petit Jean-Michel, qui collectionne les quintes qui effilochent ses poumons, le spectacle est à la maison. Un père, acteur célèbre, qui fascine le fiston et ne prétend pas au César de la fidélité conjugale. Une mère, dans l'ombre, dépressive qui accompagne le petit faire le plein d'oxygène et va s'éprendre d'un play-boy des cimes, vendeur de machines à laver une fois les skis déchaussés. Cendrillon en Moon boots. Comme quoi, l'air de la montagne n'est pas magique que pour la toux. Merci la vie.
A 15 ans, Jean-Michel va s'éprendre d'une jeune beauté, Nicole, qui va le délaisser pour un mauvais garçon. Beau joueur, les valseuses en berne, il va en faire profiter Blumberg, son meilleur copain. Un prélude à la femme de mon pote.
Tout ce petit monde va se fréquenter et même le père et l'amant vont partager quelques apéritifs. La paix autour du bruit des glaçons.
Et la chronique se termine avec l'annonce du fils à son père après une rencontre avec un immense réalisateur : il souhaite devenir metteur en scène. Sous le soleil de Nice, un, deux, trois, action.
Avec un titre pareil, j'ai attendu d'être covidé pour lire cette petite merveille, une façon d'être raccord avec l'histoire et de graillonner entre chaque page, préparant mes mouchoirs. Grosse fatigue.
Un texte que je n'ai pas pu lâcher et lu d'un seul trait. Tant pis pour le dîner. Buffet froid.
Commenter  J’apprécie          821
C'est une joie immense de découvrir le cinéaste Bertrand Blier en tant que romancier.

Jean-Michel Céleste a 15 ans. Il est le fils d'un acteur célèbre, souvent en tournée, infidèle, et qui ne cache pas ses différentes conquêtes. Sa mère Giséle est une pianiste avec de graves problèmes neurologiques. Elle essaie de se suicider à plusieurs reprises.

Les petit Jean-Michel est souvent malade. Sur les recommandations du médecin il part avec sa mère aux sports d'hiver. Dans la montagne, cette dernière rencontre Jacques. Une relation s'établit entre eux. Rapidement, un triangle amoureux se met en place entre Giséle, l'amant et le mari. Parallèlement, un second triangle amoureux se met en place entre Jean-Michel, Nicole, et son ami Blumberg.

Par ce texte, l'auteur évoque la construction individuelle, dans la solitude, d'un adolescent des années 1960.

J'ai passé un moment de lecture très agréable avec ce récit doux, affectueux, tendre, surprenant et inattendu ! Je vous en recommande vivement la lecture.
Commenter  J’apprécie          50
Bienvenue, à la lecture de ce roman, dans l'univers absurde de Bertrand Blier. Tout au long de celui-ci, l'auteur retrace, au travers d'événements souvent farfelus vécus par Jean-Michel Céleste, fils d'acteur, jeune héros de son histoire, quelques épisodes de sa propre adolescence. Les faits relatés sont tantôt réels, tantôt réinventés mais toujours extravagants.
Côté positif, je retiens de ce livre les belles envolées littéraires, les dialogues savoureux, les situations insolites, la belle évocation de la famille et du paternel… Côté négatif, je relève une certaine paresse stylistique lors de nombreux passages, l'impression désagréable alors d'être occupé de lire simplement le synopsis d'un film. En conséquence, au final, un goût de roman inachevé…
Les inconditionnels du réalisateur seront certainement conquis par cette histoire ; les autres, probablement beaucoup moins. Pour ma part, le roman « Beau-Père » du même auteur m'avait autrement enthousiasmé.
Avis mitigé, donc !
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (68) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3681 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}