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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne me souviens guère du film qui a été tiré de ce livre, aussi je donne juste un avis sur le livre de Blondin.
Ce qui frappe d'abord, c'est le style. le mot ampoulé convient, ou encore torturé. Comme on parle d'alcoolisme, cela se conçoit.
La rencontre d'un jeune homme en détresse, séparé de sa femme et de sa fille placée en pension avec le tenancier d'un hôtel de la côte normande ex alcoolique repenti est le thème principal du livre.
Solitude, ennui, regrets et remords les hantent. Entre pochards tout redevient beau et la vie peut se réinventer.
Ce monde des piliers de bars d'une autre époque, celle de la guerre d'Indochine et de l'après guerre est très bien décrite, avec les gendarmes qui passent l'éponge sur les cuites des potes, et les femmes fortes et attentives qui soutiennent leurs hommes.
L'ensemble, un peu désuet pour de jeunes lecteurs, surtout au niveau du vocabulaire, reste heureusement court et concis.
Reste un intérêt documentaire très impressionnant : je retiendrai les chemins de fer, la recette des paupiettes de veau, les représentants de commerce, la Toussaint à l'hôtel.
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3 étoiles pour le livre mais 5 pour le film! Un pur chef d’œuvre. A relire mais je suis, je crois, trop contaminé par le film pour apprécier le livre à sa juste valeur.
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Gabriel Fouquet jeune père divorcé débarque hors saison à Tigrevelle en Normandie. Il descend au Stella, hôtel à l'image de la ville en hiver : sinistre. Fouquet y vient dans l'espoir de voir ou de récupérer Marie, sa fille de dix ans pensionnaire au cours Dillon. Gabriel boit et ses nuits d'ivresse l'amènent en Espagne, à Madrid, au Prado, dans les arènes. Albert Quentin a bu lui aussi autrefois et ses nuits le portaient à descendre le Yang-Tsé-Yang. Avec Gabriel, il va se laisser tenter à nouveau par les nuits d'ivresse. Des rêves exotiques pour faire face au mal être, à une vie étriquée, un quotidien décevant, des êtres égarés comme des singes en hiver (à ces âmes perdues, on peut ajouter Marie, la fille de Gabriel). le rêve, la nostalgie, seuls moyens de supporter le fardeau de l'existence.
Une amitié et une relation filiale nait entre les deux hommes qui n'ont pas "le vin petit ni la cuite mesquine". le livre a été adapté au cinéma dès 1962 par Henri Verneuil avec Jean Gabin et le très jeune Jean-Paul Belmondo.
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Alors que l'intelligentsia parisienne pense déjà révolution culturelle et sexuelle, Blondin en 1959 publie ce roman qui sent bon la France profonde et ses valeurs traditionnelles. Roman de la solitude, de l'amitié virile, il ne renouvelle pas vraiment le genre, mais l'écriture sensible de l'auteur (le personnage du vieil alcoolique repenti qui meurt d'ennui est attachant) en rend la lecture plaisante.
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Un singe en hiver, c'est l'histoire de deux personnages qui n'auraient jamais du se rencontrer. Pourtant, à deux, ils vont apprendre à dépasser leurs peurs. Ils sont tous d'eux une aide précieuse pour l'autre. Leurs défauts, leurs peurs et leurs bêtises les rendent profondément attachants. Antoine Blondin offre un récit qui met du baume au coeur.
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C'est rare, mais pour une fois, j'ai préféré le film au livre.
J'ai trouvé un coté comique à l'ivresse dans le film tandis que dans le livre on y dépeint les côtés plus sombres de l'alcoolisme.
Les répliques cultes du film s'en retrouvent donc amoindries dans le livre.
Ça reste quand même un très bon livre.
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Livre assez subtil ; porté par l'écriture et les bons mots de Blondin. Une histoire d'amitié fulgurante entre deux poivrots paumés et attachants. Un livre d'hommes romantiques modernes.
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