AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le club des cinq, tome 1 : Le club des cinq et le tréso.. (27)

-Ça m’est égal, je trouve ce lieu magnifique, moi ! déclare Annie.
-C’est vrai ? demande Claude, enchantée. Ça me fait très plaisir…

(p. 55-56, de l’édition de 2019)
Commenter  J’apprécie          291
Il est malhonnête d’accepter des cadeaux que l’on ne peut pas rendre.
Commenter  J’apprécie          62
— Justement ! coupa M. Gauthier. Votre tante Cécile m’a déclaré que la fréquentation d’enfants de son âge serait un bienfait pour Claudine. Je suis persuadé que, pour résoudre ce problème des vacances, il suffit de téléphoner à Cécile et de nous entendre avec elle pour qu’elle accepte de recevoir les enfants cet été. Ils mettront un peu d’animation autour d’elle et serviront en même temps de compagnons de jeux à leur cousine. De notre côté, nous saurons qu’ils sont en de bonnes mains. »

L’idée de leur père fut accueillie avec enthousiasme par les trois enfants. Quelle joie ce serait pour eux de séjourner en un lieu où ils n’étaient encore jamais allés et de vivre aux côtés d’une cousine qu’ils ne connaissaient pas !
Commenter  J’apprécie          50
Ton île est juste de la dimension qu'il faut pour avoir l'air d'une île ! Les îles qui sont trop grandes ne donnent pas l'impression d'en être. Comprends-tu ce que je veux dire ? Prends la Grande-Bretagne par exemple. C'est une île, mais les gens qui y habitent ne le sauraient pas si on ne leur avait pas dit. Tandis que ton île à toi ne trompe personne parce que, de quelque côté qu'on se tourne, on aperçoit la mer.
Commenter  J’apprécie          50
Tous continuaient à regarder le bateau échoué sur les rocs. Soudain, un rayon de soleil tomba en plein dessus et l'éclaira.
< < Ce bateau semble bizarre, dit François. Oui, je lui trouve quelque chose d'étrange. Je n'ai jamais vu aucun navire de ce genre. > >
Claude considérait le bateau naufragé d'un air intrigué. Soudain, une petite flamme s'alluma au fond de ses prunelles bleues. Elle se tourna vers ses cousins et ceux-ci furent stupéfaits de voir ses yeux devenus si brillants. La visible excitation de la fillette se manifesta quand elle tenta de communiquer aux autres ce qu'elle avait découvert. Elle n'arrivait pas à trouver ses mots.
< < Eh bien, qu'y a-t-il ? demanda François en lui prenant la main.
- François... Oh ! François !... C'est mon épave ! > > s'écria Claude d'une voix aiguë, vibrante d'enthousiasme. < < Comprends-tu ce qui est arrivé ? La tempête a dégagé le navire du fond sur lequel il reposait et il est remonté à la surface. Alors les vagues l'on dressé sur les rochers. Je te dis que c'est mon épave ! > >
Très vite, les autres se rendirent compte que Claude avait raison. C'était bien le vieux bateau naufragé qui s'offrait à leur vue. Pas étonnant qu'il leur ait paru si bizarre ! C'était un navire de l'ancien temps, à la silhouette très particulière. C'était l'épave, surgie des profondeurs où elle dormait depuis si longtemps, et venue s'échouer tout près d'eux...
~~bibl.rose édition de 1962~~ (p.92)
Commenter  J’apprécie          40
< < Dagobert est mon plus grand ami, expliqua Claude. Je ne pourrais pas vivre sans lui. Mais papa et maman ne l'aiment pas, ce qui m'oblige à le voir en cachette. Je vais le chercher... > >
Elle s'éloigna en courant et se mit à gravir à toute allure le sentier de la falaise. Ses cousins attendirent son retour. Ils songeaient que Claude était bien la plus étrange fille qu'ils aient jamais connue.
< < Qui diable peut bien être ce Dagobert ? murmura François d'un air intrigué. Sans doute quelque petit pêcheur que les parents de Claude ne désirent pas lui voir fréquenter.> >
Étendus tout de leur long sur le sable fin, les trois enfants continuèrent à attendre patiemment. Soudain, ils entendirent la voix claire de leur cousine derrière eux.
< < Viens vite, Dagobert ! Viens vite ! >
Ils se redressèrent pour voir à quoi ressemblait Dagobert mais, au lieu du petit pêcheur qu'ils s'attendaient à trouver, ils aperçurent un grand et gros chien sans race définie, pourvu d'une queue qui n'en finissait pas et dont l'énorme gueule semblait vraiment rire. L'animal, visiblement fou de joie, bondissait autour de Claude. La petite fille rejoignit ses cousins en courant.
< < Je vous présente Dagobert, dit-elle. N'est-il pas magnifique ? > >
Comme chien, il faut l'avouer, Dagobert(*1) n'avait guère droit à un qualificatif aussi élogieux. Ses proportions étaient loin d'être parfaites. Il avait une tête trop grosse, des oreilles trop pointues, une queue trop longue et il était absolument impossible de déceler à quelle espèce en particulier cet être étrange appartenait. Mais c'était un animal si comique, si gauche d'allure, si plaisant et d'un comportement si amical que les trois jeunes Gauthier se mirent à l'aimer dès le premier coup d’œil.
[...] < < Je l'aime énormément, confessa-t-elle. Je l'ai trouvé un jour sur la lande, alors qu'il n'était encore qu'un petit chien d'un an et je l'ai ramené à la maison. Au début, maman l'aimait aussi, mais quand Dagobert a été grand il a commencé à faire des sottises.
- Quelle sorte de sottises ? demanda Annie, très intéressée.
- Eh bien, il a pris la vilaine habitude de mâchonner tout ce qu'il trouve, expliqua Claude. Il s'est mis à mordiller tous les objets qui lui tombaient sous la dent : une couverture neuve que maman venait d'acheter, son plus joli chapeau, les pantoufles de papa... certains de ses papiers, et quantité d'autres choses. Et puis, il aboyait...
[...] Un jour papa a déclaré qu'on ne pouvait garder plus longtemps Dagobert à la villa, maman lui a donné raison : il fallait me séparer de mon chien. J'ai pleuré plusieurs jours durant...
[...] Je suis allée trouver Jean-Jacques(*2), un jeune pêcheur de ma connaissance, expliqua Claude, et je lui ai demandé s'il consentirait à prendre Dagobert en pension chez lui en échange de tout l'argent de poche que je recevais. Il a bien voulu et le marché a été conclu. Voilà pourquoi je n'ai jamais un sou à dépenser. Toutes mes ressources passent à l'entretient de Dagobert.
[...] < < Comment fais-tu quand tu as envie de bonbons ou de glaces ? > > demanda Annie qui dépensait presque tout son argent de poche en friandise.
< < Je m'en passe, un point c'est tout > > dit Claude.
~~~~bibl.rose édition de 1962~~~~

(*1) Dagobert dit Dago ou Dag : Timothy ou Timmy ou Tim, dans V.O. anglaise
(*2) Jean-Jacques Loïc : Alf, dans V.O anglaise
Commenter  J’apprécie          40
François monta en haut de la colline et s'alluma une clope en regardant comment la bataille s'engageait. C'était dur de penser que depuis le Grand Cataclysme, ils étaient les seuls survivants de Kernach et des alentours. Eux et l'autre camp.
Mick avait dégainé le flingue gros calibre qu'il avait récupéré la veille une fois s'être assuré que son propriétaire n'irait pas le lui reprendre, mais il était encore shooté aux amphets qu'il avait prises pour fêter ça. Leur molosse Dagobert décimait des rangs entiers en mordant et en déchiquetant avec la toute sa rage pugnace. Annie, quant à elle, se frayait un chemin en enchaînant les figures de ninja. Ne restait que Claude, qui regardait dans les yeux le Grand Boss avait qui elle avait un compte à régler.
"Je savais que tu viendrais, souffla celui-ci de la moitié de bouche que n'occupait pas son éternel cigare pestilentiel. Claudine", ajouta-t-il en se fendant d'une parodie de sourire.
Elle resta quelques secondes sans rien dire, puis dégaina lentement son lance-harpons.
"Fais tes prières, Big Boss, murmura-t-elle. Parce que ça va chier."
Commenter  J’apprécie          42
La voiture se faufila à travers l’encombrement des rues de Lyon puis, laissant la ville derrière elle, prit de la vitesse et commença à filer bon train sur la grand-route.

On se trouva vite en pleine campagne. Les enfants se mirent à chanter à pleine voix, comme ils le faisaient toujours quand ils se sentaient heureux.
Commenter  J’apprécie          30
« C’est une vilaine petite fille, répondit sa tante. Je l’avais priée de rester dans le jardin pour vous attendre et je constate qu’elle a disparu. Je dois vous avertir, mes petits, que vous trouverez peut-être le caractère de Claude un peu difficile au début… Voyez-vous, elle a toujours vécu seule et cela explique en partie sa sauvagerie. Il est possible qu’elle n’apprécie pas tellement votre venue ici. Mais cela lui passera. Ne faites pas attention à ses manières brusques. Avant longtemps elle s’apprivoisera, je l’espère. En tout cas, personnellement, je suis certaine que votre compagnie fera beaucoup de bien à Claude. Elle manque de petits camarades avec qui jouer.
Commenter  J’apprécie          30
En fait, les trois enfants dormaient depuis longtemps lorsque Claudine se décida enfin à regagner son lit. Aucun d’eux ne l’entendit ouvrir la porte de la chambre d’Annie. Ils ne l’entendirent pas davantage de déshabiller et faire sa toilette de nuit. Ils ne perçurent même pas le grincement du sommier lorsqu’elle s’étendit entre ses draps. Ils étaient tellement fatigués qu’ils avaient perdu la conscience de toute chose et que seul un soleil éblouissant réussit à les tirer de leurs rêves le lendemain matin.
Commenter  J’apprécie          30






    Lecteurs (1178) Voir plus




    {* *}