Je voudrais une maman. Une maman douce. Elle met sa main sur mon front et la terre entière se transforme en grand manège avec des rires et des fiacres en bois, des chevaux qui montent et descendent au milieu des fleurs artificielles. La main de maman sur le front, j'irais au bout du monde.
Ne pensez pas que je vais foutre mes malheurs sur le dos de la vie. Vie je t'aime follement. Garde-moi encore un peu.
Laisse-moi le temps de devenir un meilleur humain.
Les plaintes des humains sont toujours les mêmes. L'humain a toujours mal quelque part. Toujours quelqu'un qui le dérange. Nous aussi connaissons la douleur. Il n'y a que dans le silence que la douleur s'entend.
"Certains jours le doute m'écrase, m'écrabouille tant les pets des hommes de pouvoir polluent les belles idées."
J'ouvrirai le ciel pour qu'il te rassure et que tu dormes en paix.
L'inspiration n'a pas d'horizon et vole jusqu'à l'épuisement. Souvent, elle s'endort sur ton épaule.
Mano Solo parlait peu en ces temps là. La maladie, la poésie, le dessin étaient ses seuls outils.
Parler d'amour au vent c'est porter la possibilité aux autres.
« Certains jours le doute m'écrase, m'écrabouille tant les pets des hommes de pouvoir polluent les belles idées. »