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Citations sur Colette (42)

L’école, celle que l’écrivain décrit dans Claudine à l’école, dans Journal à rebours, où elle a appris à lire et à écrire, n’existe plus aujourd’hui : « Pauvre vieille école délabrée, malsaine. […] Le rez-de-chaussée, nos deux classes l’occupaient, la grande et la petite, deux salles incroyables de laideur et de saleté, avec des tables comme je n’en revis jamais, diminuées de moitié par l’usure… »
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Une reine de la terre, oui, fière de ses prérogatives, de son savoir et de ses découvertes : « N’étais-je pas celle qui savait le nom de la fleur et du caillou, celui de la bête, qui connaissait le sentier de traverse et la source où l’on pouvait boire8 ? » C’est dans ce jardin, dans cette campagne, dans ces bois, au bord de ces étangs que vont se former, dès le plus jeune âge, une sensibilité, un instinct, une manière de comprendre le monde, fondée sur les sens qui, dans toute la littérature française, n’appartient qu’à Colette.
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La vérité autobiographique n’est qu’un leurre, une tentation de plus parmi toutes celles qui s’offrent à l’écrivain, comme le mensonge ou l’impuissance. Que le public exige des confessions, qu’il croie même, abusé par l’écriture ou le ton, les obtenir quelquefois, est une chose ; que l’auteur soit en mesure de les lui accorder en est une autre. Et sans doute le récit en forme de mémoire reste-t-il le genre où l’écrivain, humblement, alors qu’il veut se raconter, éprouve le plus douloureusement la distance invisible, infranchissable, qu’il y a entre soi et soi...
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Je n’ai qu’à fermer les yeux pour revoir, après tant d’années, cette pièce maçonnée de livres. […] Presque tous m’avaient vue naître. »
Des livres par dizaines, mais aussi des meubles, une grande armoire en palissandre doublé de thuya satiné – Colette dira qu’elle lui a toujours semblé trop belle, comme dépaysée dans la chambre de ses parents –, une coûteuse commode Louis XV, une bibliothèque à trois corps en acajou, un piano Aucher, un orgue Alexandre, des émaux cloisonnés, des vases de Chine venus de Toulon…
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Sa femme qui, dans le commencement de son mariage avait essayé de combattre sa passion, l’y a complètement abandonné après sa liaison avec M. Colette et avec l’espoir très probablement qu’il ferait bientôt place à celui qui le remplaçait par anticipation. »
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Evoquant la vie sentimentale compliquée de sa fille, elle lui avoue, citant du même coup Molière et L’Ecole des femmes : « Ah ! Dieux ! Peut-on se vautrer ainsi dans les délices de Capoue. Je cherche dans mes souvenirs s’il y eut un temps où j’ai été comme cela. Oui, mais en me mariant, le crime en fut ôté! »
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Et ces deux étrangers que le hasard vient de réunir vont se reconnaître, s’apprécier, s’aimer. La femme mariée sans amour et le militaire mis au rebut. Après tout, ils sont jeunes, elle n’a que vingt-cinq ans, lui trente et un – il n’est pas trop tard pour tout recommencer. Même si tout le village bruit de leur idylle, leur scandaleuse idylle.
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Homme étrange, ce Robineau ! Violent, ivrogne, fou dangereux… Mais capable de longs affûts dans la nature, d’observations patientes des bêtes sauvages dont il connaît tous les secrets. Comme Sido, plus tard, l’écrira à sa fille, à propos d’une pluie de grenouilles tombée en été, à la faveur d’un orage, avec la grêle et l’eau : « J. Robineau, qui connaissait à fond les choses des champs, des bois et des étangs m’en avait déjà parlé. » Les grenouilles, et aussi l’histoire du renard noyant ses puces : « Le premier mari de ma mère, chasseur et d’humeur solitaire, regardait mieux les bêtes que les gens.
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Elle n’est pas laide pourtant, cette maison de la rue de l’Hospice qui est devenue la sienne ; au contraire, c’est sans doute l’une des plus belles du village. Avec son perron boiteux – « six marches d’un côté, dix de l’autre », dit Colette– et sa rambarde en fer forgé frappée d’un R et d’un D enlacés, elle a bonne allure.
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Laid, laid à faire peur, à plus de quarante ans il est encore célibataire, aucune fille de son milieu ne voulant l’approcher. « Les surnoms que lui décernaient les habitants de Saint-Sauveur étaient moins poétiquement ambigus que celui dont Colette l’a doté. On l’appelait “le Singe”, à cause de sa laideur, le “Colonel” par dérision et parce que revenait dans ses crises une sorte de délire militaire, et, surtout, “Système”, mot qu’il employait constamment et hors de propos… »
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