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Citations sur Colette (42)

Colette, nous sommes encore dans votre monde, nous n'en pouvons pas sortir, nous n'en voulons pas sortir, car il dure plus longtemps, il est plus vrai que le nôtre. (J.-M. G. Le Clézio)
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Toutes choses qui peuvent passer, sinon pour des actes d’indépendance, du moins pour des tentatives d’autonomie. Sauf que c’est Willy qui lui conseille de faire tomber sa « grande corde incommode de cheveux ». Willy qui voit plus loin, champion toutes catégories de la publicité, Willy qui est en train d’inventer cette paire de twins dans laquelle il veut embrigader sa femme en faisant d’elle la jumelle exacte de Polaire : même coiffure courte et bouclée, même chapeau, même robe.
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A l’époque, déjà, personne ne sait plus qu’elle a naguère été une femme. Dans une autre vie. Une belle femme ? En tout cas féminine, quelques portraits de jeunesse en témoignent. A vingt ans elle est blonde, mince, la taille bien prise dans le corset : « On l’eût volontiers comparée à Diane chasseresse ou à une héroïne de Barbey d’Aurevilly.
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« Vos théories sur vos relations conjugales bouleversent les miennes quoique j’aie trouvé toujours que coucher avec son mari ce n’était ni propre ni convenable, mais mettre des rues et des murs entre son mari et soi est tout de même beaucoup. » Ce qu’elle ignore encore,c’est que la partie ne se joue plus à deux, mais à quatre…
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Tout le travail rêvé de Jules Colette est là, sur les étagères, réduit à des titres, à des projets qui n’ont pas vu le jour : Mes campagnes, Les Enseignements de 70, Chansons de zouaves, Le Maréchal de Mac-Mahon vu par un de ses compagnons d’armes… Si l’on en croit Colette, rien ne put venir à bout de ce trésor de papier vierge : « Mon frère y écrivit ses ordonnances, ma mère couvrit de blanc ses pots de confiture, ses petites filles griffonneuses arrachèrent des feuillets... » Sido l’utilise volontiers en guise de papier à lettre.
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Sido a vite compris, malgré son chagrin, que le décès de son époux la met dans une situation financière très précaire : « Je ne suis pas riche, et sans Achille et Gabri, je serais dans de beaux draps ! » Que laisse-t-il en effet à sa « chère âme », le sémillant capitaine de zouaves ? A peu près rien.
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« Eva Palmer, pâle, balbutia son rôle. A force de trac, les r roulants de mon accent bourguignon devinrent russes. » A la fin, tandis que Colette, enhardie, s’approche de Louÿs pour quêter son avis, celui-ci répond gravement : « Je viens d’avoir une des plus fortes émotions de ma vie. […] L’impression inoubliable de m’entendre interprété par Mark Twain et par Tolstoï. »
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Sido a raison quand elle affirme : « Si tu n’avais pas vécu quelque temps avec ce phénomène, ton talent ne se serait pas révélé. » C’est fait, il s’est révélé. Déjà, la jeune Colette Willy pense, s’exprime en écrivain véritable, consciente d’avoir « un devoir envers [elle]-même ». Ce devoir, elle le remplit en mettant un point final à La Retraite sentimentale, dernière aventure de Claudine ; en écrivant ses premiers Dialogues de bêtes.
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Le diamant se polit au diamant, la femme affine la femme, « la laisse douce, assouplie – meurtrie est mieux encore». Willy, comme Morny – et comme d’autres – recourut-il à la femme « pour une collaboration hardie : “Je te confie la merveille incomplète… Sache la parfaire, et me la rendre”» ?
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« Ce roman [Claudine en ménage] transpose un épisode de la vie de Colette, une passade lesbienne provoquée par l’usure de la vie conjugale, la curiosité de la jeune femme et la perversité de Willy », soulignent Claude Pichois et Alain Brunet6. Sans doute, sauf qu’il ne s’agit pas seulement d’une passade – même si la liaison n’a duré que quelques mois –, mais plutôt de l’affirmation, chez la jeune femme, d’une bisexualité dont nous aurons bientôt d’autres exemples. Natalie Clifford Barney, Lucie Delarue-Mardrus, et bien d’autres…
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