« Je vais essayer de devenir la « la fille merveilleuse » que tu as l’air de voir en moi »
« Tu ne peux pas vivre ça à ma place. Si j’ai peur ou si j’ai mal, tu n’y peux rien. Fais ce que tu dois faire de ton côté «
« Car, comme le soleil en un regard qui tremble, ainsi le souvenir de son rire si doux sépare mon esprit de moi-même «
« Parle-moi … Parce que si tu te tais, c’est moi qui vais parler, poussée par le silence, et ce que je te dirai renversera les murs et la maison entière «
Alors, trêve de plaisanterie, je t'ai trouvé en forme ("en forme de quoi ?" répondait mon grand père quand je lui rendais visite dans sa maison de retraite).
Connais tu la différence entre l'amour et le meurtre ?
il n'y en a pas.
Dans les deux cas, la même question se pose : que faire du corps, après ?
Je sais, c'est cynique, mais dans le cas présent, comme je comprends !
Ceci dit, la littérature n'est que mensonge, enfin invention, ce qui est la même chose, l'invention étant un mensonge avoué par avance, non ?
Au fait, connaissez vous la définition d'un ami ?
C'est quelqu'un que vous pouvez appeler à trois heures du matin pour lui dire : je crois que j'ai fait une très grosse bêtise, peux tu venir avec une bâche et une pelle ?
Et il vient
J'essaie de vous imaginer dans votre grande baraque bordélique, avec six mômes accrochés à vos basques, et vos multiples épouses en train de vous pourchasser!
Comment avez-vous-vous pu écrire au milieu de toutes ces contraintes familiales?
Votre seconde femme m'a fait éclater de rire! C'est vraiment comique de se représenter un écrivain comme vous en compagnie d'un bonnet de nuit... ou d'une odieuse castratrice, choisissez.