Votre voix me manque. Oui, je sais bien que je ne l'ai jamais entendue, votre voix, pas plus que je n'ai vu votre visage. Quand je dis votre voix, je veux dire votre façon de me parler. Et aussi votre façon de me faire parler, de me donner envie de vous parler. Voilà : notre complicité me manque. Nous me manquons.
Les parenthèses nous offrent quelque chose de plus, tandis que les points de suspension nous en privent.
Voilà, c’est ça : une raison de trouver que la vie est belle, c’est de pouvoir un matin annoncer à celui, celle, ceux qui ne sont pas encore debout, ou à soi-même si on est seul, cette nouvelle en trois mots : il a neigé.
Avez-vous remarqué d’ailleurs comme la vie a plus d’imagination que nous ?
Même si on ne rattrape jamais le temps perdu, on peut décider de ne plus en perdre.
Chuter, choir, flancher, trébucher, n'arrivait pas par hasard mais pratiquement toujours à un moment où les gens se trouvaient intérieurement privés de leurs repères, et déséquilibrés.
J'ai toujours pensé que le sarkozisme ne prémunissait pas contre les rages de dents.
Tu dois crever d’ennui et fulminer d’impatience, non ? À ce propos, sais-tu, cher professeur de gymnastique, qu’il existe des objets rectangulaires composés d’une couverture cartonnée avec, à l’intérieur, des pages couvertes de petits caractères noirs ? Ça s’appelle des livres. Et je te jure que ça fait rudement bien passer le temps.
De mon côté je vais relire votre Goncourt en cherchant la trace de cette femme que vous avez tant aimé ; je suis sure qu'elle se dissimule derrière chaque ligne.
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