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Citations sur La maladie et la Foi au Moyen Âge (29)

[Les épidémies] ont marqué l'imaginaire médiéval et ont été rapidement perçues comme diaboliques.
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Tout ce qui concernait le corps était malsain. En dépit des idées reçues, l’hygiène faisait partie de la vie quotidienne. On a souvent en tête, lorsque l’on parle de ce thème, l’image du « Vilain » hirsute et sale, image corroborée par la littérature. Cependant, il ne faut pas oublié que l’Antiquité a vu l’apparition des Thermes. La période médiévale est une continuation dans ce domaine. P 16

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[...] ... Pourquoi prôner ainsi l'exil des personnes souffrantes ? J. L. Goglin émet une hypothèse : "La rumeur publique accuse les malades d'empoisonner les fontaines, d'user de maléfices ... [...] Porteurs d'un mal horrible, ils constituent une menace pour la société qui en a peur, et la foule préfère supprimer tous ceux qui sont suspects de jeter des sorts." Le mal assume alors une fonction dramatique, déclenchant haine et vengeance de la société. De ce fait, elles motivent spirituellement les personnages, lesquels se réfugient dans la foi.

L'exclusion sociale est un thème fréquent dans la littérature médiévale, en corrélation avec la maladie, et notamment avec la lèpre, considérée comme le plus grand des maux. Ainsi, un passage célèbre de "Tristan & Iseut", "La Fleur de Farine", y fait référence. Le nain Frocin, proche du roi, veut faire accuser les deux amants. Pour ce faire, il parsème de farine la chambre de la reine. Tristan est trahi par une blessure. Son sang se répand sur la farine, révélant ainsi sa présence. Pris en flagrant délit, les coupables doivent être livrés au bûcher sur ordre du roi. Mais Tristan s'évade. Iseut, quant à elle, est condamnée à être abandonnée aux lépreux, châtiment bien plus long et bien plus cruel que le précédent. Elle sera sauvée de cette vie atroce et misérable par son amant. ... [...]
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Car, bien que la littérature contienne, la plupart du temps, une part d'historicité, elle sait aussi dépasser le réel pour laisser une grande place à l'imagination.
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"la souffrance était considérée comme le châtiment de Dieu. Des cérémonies étaient faites pour exorciser le démon. Des textes rapportent des guérisons ponctuelles dues à l'intervention des saints"
...
"Habile ruse ou croyance véritable ?"
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Il y a dans l'oeuvre de Gautier un type de maladie qui apparaît très clairement : il s'agit de la maladie-punition. Nous retrouvons là la conception classique de la maladie au Moyen-Âge. les sujets sont frappés parce qu'ils se sont rendus coupables d'une transgression.
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« La maladie est le reflet du péché pour lequel il convient de se faire pardonner afin de guérir au plus vite. La pénitence devient la voie ouvrant à une vie spirituelle éternelle. » (p. 50)
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« La maladie et ses symptômes, certes exagérés, ne sont qu’une mise en œuvre de cette forme d’endoctrinement que Gautier poursuit à travers ses textes. » (p. 64)
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[...] ... Devant les mortalités dont on ignorait les causes, les hommes du Moyen-Age virent dans la maladie l'expression du courroux céleste. De simple phénomène naturel, elle devint le signe de la présence divine. "Les Miracles de Nostre-Dame" sont le reflet littéraire de cette idéologie sociale. Une sorte de typologie se dégage dans les oeuvres de Gautier de Coinci. Nous allons voir cohabiter un certain nombre de maladies répondant à la conception traditionnelle, reflétant les croyances de l'époque et, par ailleurs, d'autres maladies qui ne seront plus du tout perçues de la mêmes façon. Quelles sont donc les raisons profondes de la souffrance du malade ? ... [...]
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Devant les mortalités dont on ignorait les causes, les hommes du Moyen Âge virent dans la maladie l'expression du courroux céleste. De simple phénomène naturel, elle devint le signe de la présence divine. "Les Miracles de Notre Dame" sont le reflet littéraire de cette idéologie sociale.
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