« Devant les mortalités dont on ignorait les causes, les hommes du Moyen Age virent dans la maladie l’expression du courroux céleste. De simple phénomène naturel, elle devint le signe de la présence divine. » (p. 78)
La lèpre doit donc être considérée comme l'allégorie, la figure de la condition pécheresse de l'homme. Elle est le signe extérieur de la lèpre de l'âme.
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L'enfant représente la simplicité, la spontanéité, l'état antérieur à la faute. Les larmes sont le symbole de la douleur : celle d'un innocent.
« La prière est un des trois éléments fondamentaux de l’action thaumaturgique, les deux autres étant la confession et les pratiques pénitentielles. » (p. 31)
« Le microbe, insidieux car invisible, terrorisait, s’immisçait dans les corps, du plus riche au plus pauvre. » (p. 18)
« La maladie joue aussi un double rôle, mettant en relief le péché […] mais aussi la dévotion. » (p. 34)
« Parmi les miracles publiés en cette époque où sévissaient les épidémies, bon nombre mettent en scène la maladie. Elle est l’instrument de châtiment et de rédemption dont se sert Notre Dame afin de punir ou pardonner le pécheur. » (p. 12)
« Gautier semble, dans ses écrits, vouloir donner l’exact reflet de la réalité : le malade est un marginal, un exclu, abandonné le plus souvent par sa famille et par la société. » (p. 39)
« Tout porte à croire que la maladie est le signe d’une éventuelle punition pour avoir offensé celle que l’on doit servir. » (p. 20)