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Citations sur Le Feu de Dieu (52)

-Vous avez raison, elle est davantage que ma fille, reprit Franx. Elle est ma vigie sur le chemin. Elle n'a pas les mêmes perceptions que nous. Elle me transmet ses visions, je ne sais pas comment. C'est une...mutante. L'Eglise l'aurait certainement considérée comme une sorcière et brûlée quelques siècles plus tôt.
-L'Eglise est une grande fossoyeuse : elle a remis en terre le Christ ressuscité. Sans doute le considérait-elle Lui aussi comme un mutant !
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Ils étaient seulement dans l’instant, sans passé ni futur, un homme et une fillette réfugiés dans une sacristie assiégée par des chiens affamés. Rien d’autre que deux fragiles souffle de vie dans un monde à l’agonie. Dépouillés de leurs frayeurs et de leurs espérances. Prenant chaque instant après l’autre.
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C'était un prédateur, et, pour ses enfants, pour elle, elle devait lui donner ce qu'il réclamait jusqu'à ce qu'elle trouve le moyen de le mettre définitivement hors d'état de nuire.
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L'étape deux de la procédure consistait à établir l'inventaire exact des ressources, de les diviser par le nombre de personnes présentes dans le Feu de Dieu, de prévoir ainsi la consommation de chacun pour une durée de sept années. Franx avait calculé que les nuages de particules mettaient entre cinq et dix ans pour se disperser. Sept étaient donc l'estimation moyenne. Elle le soupçonnait d'avoir choisi ce chiffre parce qu,il lui vouait un culte irrationnel -
sept jours de la semaine, sept ordres angéliques,
sept couleurs de l'arc-en-ciel, sept rishis védiques, sept chakras,
sept branches du chandelier et de l'arbre sacré des chamanes,
sept têtes de la bête de l'Apocalypse, sept versets de la Fatiha, sept nains,
sept péchés capitaux....
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Franx perçu un long frémissement sous ses pieds. Ce n'étaient plus des risées qui agitaient la surface hérissée de la Seine, mais des remous, des tourbillons aux cercles de plus en plus amples, de gigantesques bondes s'ouvraient dans le fond et aspiraient l'eau. Ballottées, les vedettes du Pont-Neuf se tamponnaient violemment. Une deuxième salve d'éclairs violets, jaunes, verts, beaucoup plus longue que la précédente, illumina la frange obscure du ciel. Des phénomènes magnétiques aux formes et aux couleurs somptueuses, comparables aux aurores boréales. Franx s'efforça de remettre de l'ordre dans le chaos de ses pensées.
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C'est génial, la pensée, c'est la liberté totale, on pense ce qu'on veut, et personne ne peut rien deviner. Enfin, sauf si vous écrivez vos pensées sur le papier et que quelqu'un tombe dessus par hasard. Comme Anne Frank. Elle ne croyait sûrement pas que son journal serait publié et étudié en classe. Imaginez qu'un jour les gens soient capables de lire directement dans votre tête, il n'y aurait plus aucune liberté, on ne pourrait plus vivre les uns avec les autres. Un drôle de truc, l'être humain, pas facile à comprendre.
(Journal de Zoé)
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« Franx et la fillette butaient sans cesse sur les cadavres d’hommes de femmes er d’enfants qui n’avaient pas eu le temps de se couvrir. Pris de panique, ils avaient couru au hasard en croyant que les secours viendraient les tirer de là, comme dans les films et les séries télé. Le froid n’avait eu qu’à les cueillir, les paralyser et les congeler sur place, comme les mammouths de Sibérie. P 87
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Le vent dispersait une vague odeur de soufre. De la lave. L'écorce terrestre avait subi de profonds bouleversements pour que le magma affleure ainsi la surface. Franx s'en éloigna rapidement. La Terre se secouait comme un chien cherchant à se débarrasser de ses puces.
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L'innocence est la plus appréciable des vertus.
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Il n’avait jamais cru au Big Bang. Si la vie était, comme le prétendaient les scientifiques, une succession de causes et d’effets, alors la chaîne s’arrêtait brutalement au Big Bang parce que celui-ci n’avait pas de cause. La science ne parvenait ici qu’à illustrer le fiat lux de la Genèse et des créationnistes. Le mystère restait entier ; tant mieux dans le fond, il n’aurait pas aimé vivre dans un monde démontable comme un vulgaire meccano.
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