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Citations sur Penelope Green, tome 3 : L'éventail de Madame Li (12)

« Cela ne sert à rien de pleurer avant d’avoir mal »
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C’était un pendentif de jade, rond, sculpté en forme de tigre.

— Les Chinois vont adorer vous voir porter cela, précisa-t-il. Toute une symbolique bénéfique. J’aime beaucoup les symboles.
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L’Association pour la Recherche Psychique et les Études Spirites ressemblait comme deux gouttes d’eau à la Société de Parapsychisme appliqué qu’elle avait vue à New York quelques mois auparavant. Un établissement sérieux, à la limite de l’austérité, des étagères pleines de livres bien rangés, quelques chaises dans un bout de couloir servant de salle d’attente, et un va-et-vient de secrétaires, de clients, de chercheurs dans les diverses branches de la parapsychologie. Maître Lucidus Eusebius – dont le véritable nom était Pemberton –, revenu des États-Unis, y œuvrait avec enthousiasme. Il ne tarda pas à recevoir Penelope dès qu’elle se fut annoncée au secrétariat.
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En Chine, le nom de famille vient avant le prénom. Nos habitudes occidentales de reléguer le nom de la famille en seconde position choquent terriblement nos amis extrême-orientaux.
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— Comment avez-vous obtenu cela ?

Le professeur Egerton déploya avec mille soins l’éventail chinois et l’examina sous toutes ses coutures, lançant de temps à autre à Penelope un regard suspicieux. Il avait de longues moustaches tombantes, des yeux tristes et des lorgnons.

— Est-ce une pièce volée par nos barbares soldats lors de la mise à sac du palais d’Été? Ces vandales ont tous trouvé bon d’emporter quelques précieux petits souvenirs de leur pillage et de leurs exactions.

Il traitait l’éventail avec des gestes bien plus précautionneux que Penelope tout à l’heure, comme s’il craignait de l’endommager.

— Un ami vient de me le faire parvenir, répondit Penny, vaguement gênée. C’est un cadeau.

— Et lui ? Comment l’a-t-il obtenu ?

— Je ne sais pas.

— C’est sans doute une pièce de contrebande, si cela ne vient pas du palais d’Été. Dans tous les cas, j’ai bien envie de vous la confisquer.

— Vraiment, professeur ? En avez-vous le pouvoir ? interrogea Penny d’un ton pointu.

Elle craignait que le professeur ne cherche à faire disparaître l’éventail dans un tiroir bien bouclé, voire dans un coffre-fort, et elle était prête à bondir pour le lui reprendre avant qu’il ne soit trop tard.

— Non, hélas. Je ne suis qu’un modeste sinologue. Mais je n’en pense pas moins…
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Enfin elle se décida à ouvrir la lettre. Selon toute apparence, Cyprien avait jeté les mots sur le papier à toute vitesse.

« Chère Penelope,

Je n’ai pas beaucoup de temps, j’embarque dans quelques heures pour la Chine… »

Penelope s’étrangla. Pour la Chine ?! De surprise, elle faillit en laisser tomber à la fois la missive et l’éventail. Le bateau de Cyprien ne devait aller qu’en Norvège et en Finlande pour rapporter du bois ! Six semaines en tout et pour tout ! Il devait être à Londres pour Noël ! Qu’est-ce que c’était que cette histoire ?

« J’embarque dans quelques heures pour la Chine, relut-elle. Je sais, je devais revenir à Londres, mais je crois que je suis tombé sur quelque chose d’assez étrange. Je suis sûr que ça va t’intéresser (et intéresser Grayson). »
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Garde du corps. Hum, c’était le passé, cela. Oui, bien sûr, elle l’avait naguère embauché comme tel, ce qui restait une sorte de plaisanterie entre eux. Mais ne s’était-il pas montré par la suite l’efficace compère de ses enquêtes ? N’était-il pas un peu amoureux d’elle ? Et pourtant, il avait voulu repartir en mer. Il l’avait assurée que ce ne serait que pour des missions courtes. Il s’était embarqué voilà maintenant quelques semaines. Depuis elle n’avait eu aucune nouvelle. Elle était passée du désarroi à l’inquiétude, de l’inquiétude à l’exaspération et à l’impatience, puis, ces jours derniers, à ce qui ressemblait bien à de la déprime.
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Un journal, le Early Morning News de ce matin, était étalé sur la table, près du verre et de la carafe. Penelope tourna les pages, se tachant les doigts de noir comme d’habitude. La publication du jour contenait un article d’elle sur les ouvrières des manufactures d’allumettes, mais naturellement, elle n’avait pas besoin de relire ses propres papiers. Néanmoins, elle jetait toujours un coup d’œil sur l’allure générale du journal pour lequel elle écrivait. Le patron, J. H. Grayson, l’avait embauchée pour écrire principalement des articles consacrés à la gent féminine.
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Les huit marins restèrent un long moment sans parler, le regard dans les étoiles, ou plutôt se perdant vers les poutres noircies et la couche de fumée qui planait au Pélican Noir. Puis ils se mirent à parler joyeusement tous en même temps, se firent servir du rhum, se lancèrent des « chut, pas si fort » et des « soyez discrets, bon sang » avant de quitter la taverne, bien imbibés, pour aller en essayer une autre, tout en beuglant à pleine voix dans les rues des chansons à boire et des refrains où il était question de filles bien gentilles.
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Alors, les mains timides d’abord, puis de plus en plus avides, voraces, plongèrent dans des boucles d’oreilles garnies de pierres et de perles, des bagues, des ornements mystérieux cerclés d’argent ou de nacre, d’étranges coffrets, des bols minuscules laqués de noir et de rouge aux dessins d’une extraordinaire finesse. Les têtes penchées faisaient un peu d’ombre sur ce merveilleux spectacle.

— N’essayez pas d’en faire disparaître dans vos poches, prévint Howell. Ou non seulement vous ne participeriez pas au partage final, mais encore vous finiriez dans une ruelle, une belle entaille à la carotide. Et pareil si vous parlez à tort et à travers.
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