AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,7

sur 72 notes
5
5 avis
4
3 avis
3
2 avis
2
5 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un ouvrage qui sort du commun ! Difficile à classer : s'agit-il d'une autofiction, d'un journal intime, d'un roman d'amour ?
En tout cas, c'est une sorte de performance littéraire, un pavé de plus de 800 pages. Il s'agit d'une histoire d'amour vécue par l'auteur, Grégoire Bouillier. Mais il ne s'agit pas que de ça car nombreuses sont les digressions, les apartés, les évocations de souvenirs, on trouve même des dessins.
Il s'agit d'auto-fiction : Grégoire raconte sa rencontre avec une stagiaire du journal pour lequel il travaille, elle s'appelle MB et a 16 ans de moins que lui. Il évoque dans le détail leurs rencontres, leurs discussions, il retranscrit même leurs échanges de sms. Il tombe amoureux immédiatement mais M. n'est pas du même milieu social que lui, elle est issue d'une famille bourgeoise aisée, de plus, elle est fiancée. Grégoire va tenter de la séduire avec des mots, mais M. cédera t'elle à ses avances ?
J'avoue avoir un peu sauté des pages, j'avoue m'être un peu ennuyée et avoir trouvé Grégoire horriblement narcissique. Mais au final, j'ai aussi souri, je me suis reconnue dans certaines réflexions...
Enfin, une initiative littéraire originale et qui peut par ailleurs présenter un intérêt sociologique tellement il y a de détails sur la vie d'un homme autour de la cinquantaine, aujourd'hui, en France.
Si vous n'avez pas peur des gros ouvrages, si l'autofiction ne vous rebute pas, je vous recommande ce livre. J'attends un peu pour lire le tome 2...
Commenter  J’apprécie          120
Mais quel est donc cet OLNI (objet littéraire non identifié) ? Déjà plus d'un mois que j'ai fini ce pavé de presque 900 p. et je n'arrive toujours pas à réaliser ce qui s'est passé dans ma rencontre avec l'écriture de Grégoire Bouillier. C'est une autofiction et j'ai souvent du mal avec ce genre littéraire. Mais là, l'auteur fait sauter tous les codes littéraires : il écrit, écrit sans jamais se perdre dans sa pensée même s'il prend le risque de perdre le lecteur dans toutes ses digressions. Et si vous êtes toujours là, prêt à le suivre, il vous invite à aller plus loin et lire le complément de ses réflexions sur le site internet dédié au Dossier M.
De quoi il retourne ? Un gars qui est en couple (avec S.) fait la rencontre d'une autre femme (nommée M.). Il rompt, s'en suit un jeu de séduction avec M. auquel il décide de mettre fin de guerre lasse.
Banalité extrême. Comme l'écrivait Colette « L'amour parfait se raconte en trois lignes : Il m'aima, je L'aimai, Sa présence supprima toutes les autres présences ; nous fûmes heureux, puis Il cessa de m'aimer et je souffris… »
Mais Grégoire Bouillier réussit le tour de force de nous faire pénétrer dans tous ses états d'âme successifs, et nous livre son Moi sur un plateau : Je suis aujourd'hui parce j'ai vécu. Grégoire Bouillier pense et agit (ou pas d'ailleurs) parce qu'il a regardé Zorro puis Dallas, parce que sa mère est suicidaire ou parce qu'il a tué involontairement à 10ans une mésange (et là encore, méfiance avec l'autofiction). D'ailleurs il vous raconte tout ça, digresse sur l'argent, la société, la mort, l'amour…Parce que ce Tout fait ce qu'il est : voilà pourquoi il est tombé amoureux, voilà pourquoi il a mis fin à cet amour impossible et nocif, voilà pourquoi son ami Julien s'est suicidé.
Au gré de son roman, de son histoire, Grégoire Bouillier m'a emballée, m'a fait rire, m'a perdue et lassée, m'a bouleversée (à ce jour selon moi il aura écrit la plus belle lettre de rupture d'un amour impossible), m'a questionnée et m'a agacée. Génie ou imposteur ? Je n'ai pas encore décidé.
Le Tome 2 m'attend, on en reparle dans quelques mois.
Commenter  J’apprécie          40
Accrochez-vous ! Ce livre est difficile à lire, on est d'abord tenté de le lâcher rapidement, puis, en s'accrochant on y trouve un certain intérêt, puis un intérêt certain et on a du mal à le lâcher. Les digressions abondantes, permanentes et parfois longues et désespérantes ne sont en général pas sans intérêt, même si la saturation nous atteint parfois.Bref, le dossier M est mince quant à l'histoire, mais riche de tout ce qui l'entoure à condition de s'être préalablement entraîné à la lecture rapide de phrases interminables comme celles de Proust.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (226) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3674 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}