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Citations sur La Planète des singes (116)

« Quand je vis la femme que la science m’avait assignes comme compagne.
C’était Nova,je fus presque enclin a pardonner sa sottise et son aveuglement au vieil olibrius et je ne
protestai d’aucune manière quand Zoram et Zanam,m’ayant empoignée a bras le corps,me jetèrent aux pieds de la nymphe du torrent . » P 92/93
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Je m'ingéniais à chercher un sens aux évènements dont j'avais été le témoin. J'avais besoin de ce travail intellectuel pour échapper au désespoir qui me guettait, pour me prouver que j'étais un homme, je veux dire un homme de la Terre, une créature raisonnable, habituée à découvrir une explication logique aux caprices en apparence miraculeux de la nature, et non une bête traquée par des singes évolués.
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Il y avait peut-être là une chance de salut. Je me coulai sans bruit jusqu'au dernier fourré avant la piste. Là, je fus envahi par un dernier scrupule saugrenu. Moi, un homme, devais-je vraiment recourir à de telles ruses pour berner un singe ? La seule conduite digne de ma condition n'était-elle pas de me lever, de marcher vers l'animal et de le corriger à coups de bâton ? Le tintamarre grossissant derrière moi réduisit à néant cette folle vélléité.
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Oui, malgré ma terreur, malgré le tragique de ma propre position –j’étais pris entre les rabatteurs et les tireurs- la stupéfaction étouffa tout autre sentiment quand je vis cette créature à l’affût, guettant le passage du gibier. Car cet être était un singe, un gorille de belle taille.
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Mes gardes me firent monter sur l'estrade, où siégeait un gorille de belle allure. Zira m'avait expliqué que le congrès était présidé, non par un savant comme c'était le cas autrefois - alors, les singes de science, livrés à eux-mêmes, se perdaient dans des discussions sans fin, n'aboutissant jamais à une conclusion - mais par un organisateur.
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Nous roulions dans une rue assez large, bordée de trottoirs. J'examinai anxieusement les passants : c'étaient des singes. Je vis un commerçant, une sorte d'épicier, qui venait de relever le rideau de sa boutique et se retournait avec curiosité pour nous voir passer : c'était un singe. Je tentai de distinguer les passagers et le chauffeur des voitures automobiles qui nous dépassaient : ils étaient habillés à la mode de chez nous et c'étaient des singes.
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J'avais besoin de ce travail intellectuel pour échapper au désespoir qui me guettait, pour me prouver que j'étais un homme, je veux dire un homme de la Terre, une créature raisonnable, habituée å découvrir une explication logique aux caprices en apparence miraculeux de la nature, et non une bête traquée par des singes évolués.
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J'étais haletant d'espoir, de plus en plus convaincu qu'elle commençait à reconnaître ma noble essence. Quand elle parla impérieusement à l'un des gorilles, j'eus la folie d'espérer que ma cage allait être ouverte, avec des excuses. Hélas ! il n'était pas question de cela ! Le gardien fouilla dans sa poche et en sortit un petit objet blanc, qu'il tendit à sa patronne. Celle-ci me le mit elle-même dans la main avec un charmant sourire.
C'était un morceau de sucre.
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C'était le glorieux tableau de chasse. Là encore, les singes opéraient avec méthode. Ils plaçaient les cadavres sanglants sur le dos, côte à côte, alignés comme au cordeau. Puis, tandis que les guenons poussaient de petits cris admiratifs, ils s'appliquaient à présenter le gibier d'une manière attrayante. Ils allongeaient les bras le long du corps, ouvraient les mains, la paume en l'air.
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Nous sommes dans l’atmosphère. Les rétrofusées entrent en action. Nova me regarde en souriant. Elle a appris à sourire et aussi à pleurer. Mon fils tend les bras et ouvre des yeux émerveillés. Au-dessous de nous, c’est Paris. La tour Eiffel est toujours là.
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