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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Moktar c'est le caïd du coin. Avec Joë " son patron " il gère un quartier de Pau, le business ? la drogue.
Moktar est un gitan, il s'est posé dans ce coin. Il est connu, respecté... craint aussi, il a aussi la stature pour. Il est marié et a 4 filles qu'il adore. Père de famille pas sans histoire il doit gérer un gros problème. Trois gamins qui revendent, guettent... dans les halls viennent de se faire tuer. Un vrai carnage. du sang partout, des bouts de cervelles.
Et pourtant ce n'était que des "gosses", même pas 15 ans.
Tout le quartier vit de ce trafic la came. le fric coule à flot, les mômes sont chargés , les filles faciles.
Moktar doit calmer le jeu. Se débarrasser des cadavres, consoler les familles et surtout prouver que ce n'est pas la bande rivale qui a tué les mômes.
Voilà un policier mené à cent à l'heure. Scénario bien mené l'action se passe en quelques jours. Des dialogues, des personnages bien campés, on est au coeur de l'action. Moktar a du sentiment. On pourrait en douter... parce que ça tape dur. Pas de cadeau,et de la baston il y en a, du sexe aussi.
C'est noir, très noir comme souvent chez cet éditeur.
J'ai été surprise par le contenu. je suis naïve sans doute mais j'espère que cela ne se passe pas comme ça en vrai..
Sans doute que si... Lorsque l'on entend les faits divers des cités.
Un roman lu très rapidement. Décidément j'aime l'écriture le Jérémy Bouquin et ces romans policiers chez Cairn. le Sud est chaud, il y a un melting-pot étonnant et riche dans ces pages. ça vit, ça vibre, ça meurt, ça craint. Rien de très honnête... Une galeries de personnages forts , même le flic véreux.
"C'est le Sud" ( pour paraphraser une phrase célèbre)
bon je crois que je vais passer à du plus léger pour quelques temps. Celui-là il m'a secouée.

Merci à masse critique et à Cairn pour cet envoi. Merci pour les marque-pages et le catalogue, un plaisir de trouver un petit plus avec le livre
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Exploiter un business au quotidien est d'autant plus complexe qu'il y a dans l'équipe des rivalités et des jalousies . Moktar , en bon manager , l'a bien compris même s'il n'a pas encore trouvé la solution miracle qui permettra de satisfaire tout le monde .

Le business de Moktar c'est celui du trafic des drogues en tout genre dans ce coin de Pau ,appelé « Saragosse » . Un quartier où les habitants sont parqués verticalement dans des barres HLM , un endroit réputé pour toute marchandise qui se fume , se sniffe , s'avale ou s'enfile en intraveineuse .
Une activité qui draine une masse salariale importante et hiérarchisée, du guetteur au dealer , de celui qui livre , celui qui encaisse à celui qui récolte la recette journalière . Moktar est le numéro 2 du business qui dépend d'un certain Jo , un ancien camarade de la Légion avec qui il a monté cette affaire florissante , après quelques années passées à Béziers .
Moktar surnommé également « Momo » ou « Gros » compte tenu de son physique lourd et imposant , est un manouche qui s'est sédentarisé , même si une caravane est posée dans le jardin de sa maison comme un rappel de ses racines .Il est père de quatre filles qu'il chérit comme la prunelle de ses yeux .
Le meurtre de deux jeunes du quartier et membre actif du trafic qui se sont fait mitrailler à la kalashnikov , va sérieusement compliquer les choses et amplifier les antagonismes entre les communautés qui dépendent de Joe et donc de Moktar . « le bancal » , celui qui gère la bande de marocains dont faisaient partie les deux jeunes assassinés est persuadé que le coup vient des « Sugar Negars » ,un groupe de blacks qui tiennent une autre zone de « Saragosse » et il veut la guerre ! Moktar sait que cette lutte fratricide n'est pas bonne pour le business et qu'il doit absolument maintenir la paix entre les différentes fratries . Mais en a-t-il vraiment les moyens alors qu'au même moment sa vie « d'avant » se rappelle à son bon souvenir?

Ma première plongée dans l'univers de Jeremy Bouquin . Des descriptions ultra -réalistes de cette planète dope du côté de ceux qui la vendent dans ce territoire parfaitement balisé .
Une histoire narrée par Moktar , sans filtres , avec un vocabulaire du cru . On le suit comme son ombre , dans ses démêlés « politiques » entre leaders de communauté , dans ses traversées de sous-sols glauques au pas de course , dans ses tractations tendues entre rivaux , dans ses virées folles à bord de sa « Merco » tunée . Moktar est un aussi un père de famille aimant qui semble avoir établi un équilibre, certes précaire, entre son « travail » et sa famille . Il est en proie aux doutes comme tout être humain et les dramatiques incidents qui vont émailler la vie chaotique du quartier , vont transformer notre personnage principal en véritable enquêteur , cherchant la bonne piste et ne se laissant pas distraire par des arguments relevant plus de la rivalité personnelle voire d'une haine latente entre individus de cultures ou de couleurs de peaux différentes .
Vous vous laisserez embarquer par le rythme et les nombreux rebondissements qui maintiendront Moktar sous pression permanente pendant tout le roman . Comme dans tout bon polar, l'auteur nous gratifie d'un beau suspense qui vous tiendra en haleine jusqu'au bout .
A aucun moment Jérémy Bouquin ne juge ces protagonistes, il en fait simplement les témoins de leur temps , des opportunistes qui ont su profiter d'une certaine ghettoïsation de certains quartiers de métropoles , des zones de non droit où la misère sociale côtoie des cultures souvent inconciliables.




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Pas une once de mot en trop dans ce livre.
C'est un univers pas toujours uni et construit sur des fidélités sonnantes et trébuchantes. C'est un marché sous tension et ce sont des personnages où la caricaturale vérité n'a rien d'un documenteur. Un vocabulaire, cru à raison, qui ne déborde pas de sentiments et un style qui colle à l'intrigue, c'est une combinaison qui ne nous donne aucune illusion, qui surprend et confirme.
Jérémy Bouquin fait parler la poudre, fait taire les soupçons sur le polar sociétal et fait que nous prenons tout de cet ouvrage, sauf la poudre d'escampette.
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« Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ? »
Eh bien oui, Jérémy Bouquin fait de ce polar un roman d'atmosphère, entre un quartier de Pau qui pullule comme un nid de frelons, des dialogues au cordeau et des personnages idoines.
Pour tout dire cela me convient mieux, j'y trouve une ambiance où tout a son importance.
La couv' est superbe et convient bien à Moktar.
« Moi. Moktar. Un mètre quatre-vingts et pas loin de cent soixante-dix kilos. Des mains épaisses comme des battoirs. Manouche, quoi ? »
Il règne sur le quartier Saragosse, trafic de came, il gère cela comme une multinationale. Les premières pages donnent au lecteur l'impression d'être de cette fange cosmopolite, de quoi trembler.
Mais parfois il y a des rouages qui se grippent sévèrement, là ce sont des mômes morts ou blessés. le coup d'une bande rivale ?
Le Dab Joe débarque chez Moktar et fait comme s'il était chez lui.
« le Bancal est un tordu, il est bien du genre à faire plomber ses propres gars pour lever une guerre civile dans la cité. Ce taré ne rêverait que de ça, foutre le feu à Saragosse et déstabiliser Joe. »
En dehors de son business Moktar mène une vie de famille comme monsieur tout le monde, avec des hauts et des bas dans sa vie de couple et un amour immense pour ses quatre filles.
Alors dire que ce carnage n'arrange pas ses affaires est un euphémisme.
Cette fusillade n'arrive pas au bon moment, et Joe et Moktar doivent aller présenter leurs condoléances aux familles des mômes….
Les dialogues sont comme les personnages : nerveux.
Un auteur que je découvre grâce à Masse Critique Babelio que je remercie ainsi que les éditions Cairn pour une collection Noire qui prend de belles couleurs.
Cette histoire m'a semblée une triste réalité que les chaînes d'info nous distillent lorsqu'un de ces « quartiers » explose.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 10 novembre 2020.

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Avant tout j'aimerais souligner que cette couverture est juste magnifique ! Ce polar n'est pas qu'une histoire de mecs à ce qu'on pourrait penser à la lecture de la quatrième couverture.

Dans ce récit, on va suivre Moktar, un homme fort de corpulence marié avec Sylvie et qui a quatre enfants. Son passé va se dévoiler au fur et à mesure de la lecture ; il y aura l'histoire de Coco et sa rencontre avec sa première femme Lilie. le parcours militaire de Mokar avec Joe est aussi souligné.


" La Légion étrangère, trois ans. Un contrat court, des opérations en Afrique. Là, j'ai rencontré Joe. A Dakar, il était sergent, on s'est pris d'amitié; "

Mais ce n'est pas que du noir, un brin d'humanité se fait sentir ; Moktar dicte quelques règles de conduite et d'éducation à certains jeunes. J'imaginais très bien au fil des pages les méandres du trafic de drogues dans le quartier de Saragosse à Pau.

" - La crise, le Bancal, les trois morts dans la cave, les Schmitt. C'est pas le bon moment, je sais, mais c'est jamais le bon moment quand il faut mourir ! "

Jérémy Bouquin s'imprègne et se met dans la peau de Moktar. Il y a de l'action de l'adrénaline à profusion ! C'est assez prenant et addictif : les dialogues collent parfaitement aux personnages. Mais j'ai un seul point négatif à dire ; la fin est trop vite arrivée car je me suis vraiment attachée aux différents aspects de cette histoire. La qualité principale justement de cet auteur est de savoir instaurer une ambiance captivante.
Lien : https://delphlabibliovore.bl..
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Jérémy Bouquin est un habitué des quartiers abandonnés par les pouvoirs publics où la précarité et la pauvreté règnent sans aucun espoir de s'en sortir pour ceux qui y vivent, des immigrés le plus souvent. Il en connait les codes et il sait mettre en valeur avec beaucoup d'humanité et d'empathie des personnages accablés par le malheur. Il y a eu une instit ( voir "Tableau noir du malheur" , un ancien militaire ( voir "Chien de guerre" ) , cette fois-ci c'est Moktar. le lecteur s'attend à une immersion dans ce que la convenance appelle « zone de non-droit », sauf que Moktar personnifie une certaine forme de justice non défaillante.

Tout le monde connait Moktar dans le quartier Saragosse en plein coeur de Pau. Il est surnommé Momo ou Gros mais tout le monde le respecte car c'est le bras droit de Jo, le Chef. Les deux compères, anciens militaires, ont mis en place une économie qui profite à toutes et tous, sans distinction : le trafic de came. le quartier Saragosse est un supermarché de la dope ! Jérémy Bouquin grossit le trait, ou pas…

« Moktar » est un roman cinématographique qu'il faut lire tous les sens en éveil. Chaque mot est bien choisi, pas besoin de verbe quand un qualificatif suffit. Des mots d'argot pour faire vrai, le langage de la rue c'est une langue à part entière. le décor est planté, on le voit. Les gens vivent, on les entend. L'odeur du shit dans les halls d'immeubles, on la sent. Les coups qui pleuvent, ils font mal. le gout de la gnôle à Coco, de la goutte patate-prune, brûle la bouche et la gorge.

Une fusillade va-t-elle compromettre tout le travail de Jo et de Moktar ? La mort de deux gamins tués d'une rafale de Kalach cache-t-elle une déclaration de guerre ? L'équilibre est précaire entre les arabes et les Blacks. il y a même des russes qui attendent dans l'ombre et des barbus pas francs. Et si le Bancale voulait prendre la place de Moktar ? En tout cas les flics vont s'en mêler et ce n'est pas bon pour le biz-ness. Tous les téléphones vibrent, c'est l'alerte général.

Finalement la guerre des gangs n'aura pas lieu, enfin pas tout de suite. Rétablir l'ordre dans le quartier Saragosse c'est son boulot mais dans l'immédiat Moktar a le coeur qui parle. Il y a de l'humain dans ce roman, pas seulement de l'action. La mort du copain de toujours, Momo, entraine Moktar dans la communauté manouche de Béziers là où se trouvent ses origines. Nostalgie, mélancolie et colère sont au rendez-vous.

Jérémy Bouquin sait renouveler ses récits de banlieues. Mais il y a une constante dans ses histoires avec des êtres humains qui s'aiment, s'entraident et parfois se déchirent. Des êtres qui vivent ou survivent toujours avec l'espoir chevillé au corps.

Jérémy BOUQUINMoktar . Parution septembre 2020. Éditions Cairn, collection du Noir au Sud. ISBN 9-782350-689005.
Lien : http://romans-policiers-des-..
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Cher Vous,

Jérémy Bouquin est un auteur qui est un mineur de fond. Il creuse des galeries dans le noir. Il veut toujours aller plus dans la lie de la société, c'est son hobby.

Toi c'est peut-être le footing ou l'apéro, lui c'est chercher la crasse de ses contemporains, c'est comme ça, c'est un bizarre le Jérémy…

Dans celui-ci, c'est le business de la came dans la ville de Pau : les barons, les vendeurs, les chouffeurs, les arabes, les manouches, les flics intègres ou pourris.
Moktar, c'est un microcosme de violence et de délinquance.

Moktar, c'est deux mômes dont les rêves sont fauchés par du calibre .7.62 alors que leurs vies commençaient.

Moktar, c'est Saragosse en feu parce qu'il faut les venger…

Puis Moktar, c'est un Bouquin, pas le livre, l'auteur, donc c'est écrit à la kalachnikov, la Jrmy Touch ‘ : un mot, une phrase courte, pas de langue bois, on rentre direct dans le dur, du tunning littéraire.

On aime, ou on n'aime pas !

Moi j'aime, son style, son imaginaire, son univers....

Stanislas Petrosky


Lien : http://cecibondelire.canalbl..
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Dans ce roman corrosif, nous suivons Moktar, bras droit du caïd le plus important de Pau. Il a notamment en charge le quartier Saragosse où un jour deux enfants sont tués à la kalachnikov. le genre de problème qui n'est pas bon pour le business, ça attire la police et la presse et surtout qui a pu faire ça et ainsi déclarer la guerre à Joe le chef.

En plus d'essayer de gérer cela, Moktar jongle avec sa vie de famille : il a une femme, Sylvie et quatre filles. Son mariage connaît des gros problèmes, Sylvie n'en peut plus et ne supporte même plus Moktar dans le lit conjugal. C'est aussi à ce moment-là que Moktar apprend la mort de son ami d'enfance, Coco, à qui il avait fait une promesse.

Beaucoup de choses à gérer pour un seul homme qui reçoit en plus des menaces de mort quotidiennes par téléphone. Il a beau assurer à Joe que tout va bien, le caïd voit bien son soldat dépérir.

Jérémy Bouquin nous offre un portrait de personnage masculin original. Moktar, c'est 1.90m pour 170 kgs, ancien légionnaire où il a fait connaissance de Joe et ont monté le business de drogue ensemble à leur retour. Il a tourné le dos à son ancienne communauté après avoir été banni mais se fait encore appeler occasionnellement le manouche bien que la plupart l'appellent Moktar, nom qu'il a pris en rentrant de la Légion.

Il a des problèmes de couple avec sa femme qu'il a trompé une fois et qui lui fait vivre un calvaire, un vrai nounours à la maison avec ses filles et intraitable sur son terrain avec ses soldats.

Un homme sous pression mais qui essaie de bien faire et il doit aussi faire face aux nombreux coups bas de soldats de Joe qui aimeraient prendre sa place.

Pour la psychologie du personnage, l'auteur a fait un très bon travail, Moktar est bien ancré dans l'esprit du lecteur qui accompagne ce personnage dans son quotidien. Un homme que le lecteur peut apprendre à aimer malgré ses défauts ou le condamner d'avance et apprécier ses déconvenues.

J'ai aimé Moktar, le père, l'homme sensible auprès de ses filles, la carapace qui cède face à ses princesses, son talon d'Achille. Il peut tout endurer, tout accepter, tant que ses filles sont en sécurité.

Mais le roman est aussi très immersif et plein d'action ce qui fait que le roman est très addictif et se lit avec beaucoup de plaisir.

J'ai beaucoup apprécié ce roman qui nous plonge dans l'envers du décor en nous mettant quasiment dans la peau du gangster. Les enjeux de l'intrigue et l'action ont bien rythmé ma lecture mais j'ai un bémol qui m'a un peu gâché ma lecture... La fin! Où est la fin? le roman se finit de façon si abrupte que j'ai eu l'impression d'une discussion inachevée. Je peux comprendre le côté ouvert de ce choix qui donne des éléments de réponse pour un futur plus ou moins lointain mais je ne l'ai pas aimé. Mais vous peut-être...

Un polar bien noir en tout cas qui fut une bonne lecture.


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Sud, de la France, banlieue où règne en maître la drogue et la violence. Voici le décor où vit Moktar, numéro 2. Son rôle est de maintenir l'ordre et le business dans la cité et défendre le territoire.
Un caïd me direz-vous ? Un homme marié qui a des enfants, il va les chercher à l'école et s'occupe de ses filles. Il est sensible et attentif, mais sait donner de sacrés coups de taloches quand les gars ne font pas leur job. Un caractère bien trempé avec un coeur d'or et une humanité qui n'a pas de limite.
Les différents événements vont le pousser à enquêter en marge de la police afin de savoir qui est à l'origine du carnage. Les ennemis ce n'est pas ce qui manquent dans les quartiers voisins, où chaque territoire est prisé par d'autres.
Aux côtés de ce personnage attachant, nous découvrons sa vie et son passé. Plus globalement le fonctionnement de la cité et son organisation, comment la paix règne de manière éphémère. En effet, un rien peut embraser l'environnement et semer le trouble.
Le danger rode sournois, se cache derrière chaque mec extérieur à la cité. Outre la drogue et l'argent qui nourrit les familles, la prostitution et les « petits arrangements politiques » gangrènent les barres d'immeuble et mettent à mal l'équilibre précaire du secteur de Moktar.
Son passé va avoir un rôle déterminant… et son futur n'en est que plus incertain.
La vie peut à tout moment s'écrouler tel un château de cartes.
J'ai beaucoup aimé cette lecture addictive, de nombreux dialogues rythment et ponctuent ce récit. Aucun temps mort, le lecteur est embarqué dans cette quête infernale de vérité, et les pensées de Moktar illustrent très bien l'ambiance de terrain.
Mon seul bémol est sur l'arrivée de la fin, je ne parle pas de son contenu qui appartient à l'auteur et que je ne remets pas en cause. Mais la manière, un peu trop rapide, elle aurait peut-être mérité de prendre un peu plus de temps et de ne pas arriver de manière si abrupte.
J'ai totalement adhéré au style et à l'écriture de l'auteur qui sont très fluides et agréables à lire. Les ambiances et tensions sont parfaitement bien mises en valeur et retranscrites, elles atteignent parfaitement le lecteur. de manière originale, l'auteur nous propose une immersion dans le milieu où violence et règle du talion règnent en maître. Je lirai sans aucun doute les autres titres de l'auteur.

Lien : https://leslecturesdemaud.co..
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