Surtout ne faites pas comme moi ! Ne lisez pas ce septième tome, sans avoir lu les précédents ou du moins sans avoir tout lu de la saga du
Bourbon Kid. Parce que c'est ce que j'ai fait et je ne vous raconte pas la galère que c'était pour me repérer dans cette histoire. Déjà, l'histoire reprend, enfin je pense, directement après les événements du sixième tome, mais aussi des autres et donc tout tourne autour d'événements passés. J'avais tout de même quelques références, mais pas l'entièreté et je me suis senti quelque peu largué et j'ai donc lu comme un escargot anémique…
Bref, revenons en au livre et si je n'ai pas passé un mauvais moment, ce n'était pas non plus l'extase. On va dire que j'ai retrouvé l'univers qui est si cher à cet auteur Anonyme fait de bandes de bikers, de ninjas, du Diable, de Dracula et autres vampires. On retrouve cette folie qui fait son succès, bien que j'ai trouvé que les potentiomètres étaient mis à fond pour ce tome. Tout est toujours plus gros, plus fort, plus drôle (pas vraiment en fait). J'ai trouvé que l'humour posait tout de même problème dans cette histoire, tant il est mis en avant. Alors, l'humour vous savez que c'est mon rayon (vous connaissez l'histoire de Toto aux toilettes ? Non ? Bah moi non plus, il avait fermé la porte…), mais là c'est plutôt porté sur le côté pipi-caca par forcément très évolué et surtout présent quasiment à chaque page de ce livre. Cela vient surtout du personnage de Sanchez, que je n'ai pas apprécié plus que cela, qui passe son temps sur le trône, qui urine dans des bouteilles, afin de les servir à ses clients et je ne vous parle pas du reste. Bref, l'humour est assez spécial et difficile de rester accrocher, du moins quand on n'est pas fan de ce genre.
Anonyme nous offre, encore une fois, un livre inclassable, déjanté, fou, à la croisée des genres.
Que le diable l'emporte est un mélange plutôt réussi entre l'horreur, le fantastique, le thriller et l'humour, un peu comme Une nuit en enfer de Robert Rodriguez finalement.
Pour le reste, j'ai trouvé que l'histoire était assez banale, parfois pas forcément intéressante à suivre, du moins je n'ai pas pris plus de plaisir que cela à suivre les différents points de vues et les différentes actions. Aucun personnage ne m'a apporté de plaisir, même le
Bourbon Kid. C'est peut-être dû au fait que je reprends la saga en cours de route, je ne sais pas. Il n'empêche que le début de la lecture m'a paru assez lent. J'étais souvent à deux doigts de l'abandon, mais j'ai persévéré et j'ai bien fait, puisque Anonyme apporte un final électrique et haletant qui remet tout en jeu pour la suite des événements.
Alors, si j'ai trouvé que je me perdais dans cette histoire, c'est parce que cela vient surtout du fait que je n'avais pas forcément beaucoup de temps devant moi pour m'y plonger comme il le fallait.
Que le diable l'emporte reste tout de même un roman électrique qui, je pense, pourra ravir les fans de la première heure.
L'avis a été plutôt court, mais c'est parce que je n'avais pas plus de choses à dire.
Que le diable l'emporte d'Anonyme continue sur sa lancée dans le monde de l'absurde, tout en mettant les potentiomètres au maximum. Ce septième tome est fait pour les fans de la première heure. Pour les autres, je vous invite à découvrir cette saga du
Bourbon Kid ou du Livre sans nom, par le premier tome, histoire de bien entrer dans cet univers si particulier.
En tout cas, je ne sais pas si je lirai les prochains. Si ce genre d'histoire me plaît au cinéma, ce n'est plus forcément le cas sous sa forme littéraire.
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