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Citations sur Ivy Years, tome 1 : Notre année trouble (18)

Certains affirment qu'après avoir frôlé la mort, ils apprennent à apprécier d'avantage la vie. Ils cessent de tout prendre pour acquis.
Parfois, j'avais envie de frapper ces gens là.
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L’amphithéâtre d’économie était vaste et ancien, avec de vieux bancs en bois de chêne agencés en étroites rangées. Apparemment, il n’y avait aucun emplacement pour fauteuil roulant. Je me contentai donc de me caler contre le mur du fond, près de deux vieilles chaises dépareillées.

Une minute plus tard, quelqu’un se laissa lourdement tomber sur la chaise d’à côté. Un coup d’œil sur la droite me révéla un avant-bras musclé et bronzé, qui rangeait une paire de béquilles en bois contreplaqué.

Visiblement, mon voisin canon était arrivé.

Ma petite fée d’espoir tout en plumes se réveilla et murmura à mon oreille : Voilà que le cours d’économie prend une tournure intéressante.

En lâchant un grognement, Hartley donna un coup de pied sur son sac à dos pour le pousser sur les lattes du parquet avant d’y poser le talon de sa jambe cassée. Puis il appuya sa tête contre le panneau du mur derrière nous et dit :

— Achève-moi, Callahan. Pourquoi me suis-je inscrit à ce cours ? Il est à l’autre bout du campus par rapport au bâtiment McHerrin !

— Tu peux toujours appeler le minibus pour les handicapés, proposai-je.

Il tourna le menton et je fus aussitôt prise au piège par le pouvoir d’attraction de son regard chocolat.

— Pardon ?

L’espace d’une seconde, j’en oubliai presque ce que j’étais en train de dire. Le minibus. Exact.

— Il existe une navette.

Je lui tendis ma carte de l’université, spéciale accessibilité.

— Il te suffit d’appeler ce numéro à l’avance, et ils viendront te chercher pour les cours.

— Je n’en avais aucune idée, dit Hartley en regardant la carte, les sourcils froncés. C’est ce que tu fais, toi ?

— Pour être honnête, je préfèrerais encore me coller un L rouge sur le front plutôt que d’appeler ce minibus.

J’exécutai avec mes doigts le signe universel du L pour loser, et Hartley pouffa de rire. Ses fossettes réapparurent et je dus réprimer l’envie de tendre la main pour les effleurer du pouce.
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Lorsqu'il se retourna, il me fit l'effet d'une éclaircie après une journée pluvieuse.
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- Ne cherchons plus à être parfait, Callahan. Contentons-nous d'être sacrément bons.
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La vérité, c'est que sommes tous fragiles. La plupart de nos amis ont juste la chance de ne pas encore le savoir.
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Hartley tourna mon fauteuil vers la porte et avança.
— Nous devons descendre les marches du perron à l’envers, lui rappelai-je.
— Nous faisons tout à l’envers, Callahan, dit-il.
Je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il sous-entendait et je ne lui posai pas la question.
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Je tirai de nouveau sur ses mains et me penchai en avant pour la prendre dans mes bras et la serrer maladroitement contre moi. J’ignorais si elle en avait besoin, mais moi, oui.
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Elle clignait des yeux pour lutter contre la fatigue et je me demandai si elle allait se mettre à pleurer. Mais pas Corey. Pas ma petite battante aux yeux bleus, la fille qui rêvait toutes les nuits de patiner, mais ne perdait jamais son optimisme. Il ne passait pas un jour sans qu’elle me donne une belle leçon d’humilité.
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— La vérité, c’est que nous sommes tous fragiles. La plupart de nos amis ont juste la chance de ne pas encore le savoir.
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Je me sentais égoïste d’avoir de telles pensées, mais la seule chose dont j’avais besoin en cet instant, c’était de passer quelques heures seul à seul avec Corey, à squatter le canapé. J’avais besoin du regard chaleureux qu’elle m’envoyait chaque fois que j’entrais dans la pièce.

Qu’importe ce que pouvait en penser Bridger, j’avais besoin de ma dose de Corey.
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