Après le carnage

Que de descriptions, de détails inutiles, de flash-back. Je n'ai pas eu envie de lire tous ces détails, je souhaitais que l'auteur en vienne enfin aux faits.

Et des faits, il n'y en a pas beaucoup dans ce roman. de plaidoyer écologique non plus, d'ailleurs.

C'est plus une différence de personnalité entre deux personnages. Pour un final en queue de poisson.

Premier roman que je lisais de l'auteur, pas certaine d'en lire un autre un jour….
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Les Channel Islands, petit chapelet d'îles au large de Santa Barbara, étaient des écosystèmes naturels avec pour une faune diverse. Mais au fil du temps, la main de l'homme est intervenue. Chasseurs, aventuriers, naufragé tous ont modifié la faune existante. Alma Boyd Takesue biologiste s'est donnée comme mission d'éradiquer les rats sur une des îles où sa grand-mère avait fait naufrage. Ces rongeurs ont pris possession de l'environnement et exterminent d'autres espèces existantes. Dave LaJoy, défenseur acharné des droits des animaux est prêt à tout pour lui mettre des bâtons dans les roues. Tout sépare ces deux écologistes, LaJo n'hésitant pas à se lancer dans une guerre sans merci au service de sa cause.

T .C. Boyle nous entraîne dans un roman dense, creusé, truffé de réflexions, de pics d'humour noir sur les dérives de la protection de la faune, de l'écologisme zélé ou extrémiste.

La suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2013/03/tc-boyle-apres-le-carnage.html
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Ce roman, critique radicale d'écologistes, est totalement réussi, car d'une grande intelligence et complexité (à comparer par exemple avec le court ONG de Iegor GRAN) et d'une écriture jubilatoire.
Ou comment de belles intentions, doublées d'une bêtise crasse et entêtée, mène à une série de catastrophes...surtout lorsque les écologistes sont dotés d'egos surdimensionnés et d'une assurance qui les mènent à leur perte, en plus de celle d'écosystèmes!

C'est la guerre sur les Channels Island face à Santa Barbara en Californie ! Entre les administateurs des espaces protégés qui pour protéger les espèces endémiques veulent exterminer les rats et un groupuscule , l'Association Pour la Protection des Animaux mené par le très agité Dave LaJoy . Tous les coups sont permis ! L'auteur nous conte cette guerre qui pourrait sembler picrocholine mais qui pose un vrai problème :peut-on exterminer une espèce pour en protéger d'autres ? Il nous plonge aussi dans le passé et la vie privée des protagonistes pour dévoiler non sans causticité leurs motivations et arrière-pensées . Une variante écolo de l'enfer pavé de bonnes intentions ! J'ai été intéressé par le roman mais les nombreux retours en arrière nuisent un peu au rythme du récit.

Les Channels Islands, îles situées face à santa barbara, sont envahies par les rats.
Une biologiste, Alma Boyd Takesue, se donne pour mission d'éradiquer cette invasion.
Face à elle, Dave Lajoye, défenseur extrêmiste des animaux, s'oppose à elle...et il utilisera tous les moyens pour la contrer.
T.T. Boyle n'hésite pas à dénoncer, sous forme de réflexions sarcastiques, les dérives de l'écologisme. Il insiste également sur les effets des activités humaines sur la faune.
Une île sauvage, de la tension tout au long de ce récit.
Passionnant.

Un vrai polar ; une question au coeur du livre doit on intervenir sur l'environnement même pour un bonne cause comme sauver une espèce en voie de disparition ou ou ne rien faire mais tout préserver?

Merci à TC Boyle de nous faire découvrir les iles du Channels Islands, merci pour le sujet de son livre.
voir info sur Wikipédia :

Le renard gris insulaire (Urocyon littoralis), est une petite espèce de renard nord-américain, du genre Urocyon et de la famille des Canidae.

C'est une espèce menacée, et qui semble plus vulnérable sur certaines îles. Selon 280 échantillons de sang/sérum prélevés de 1999 à 2008, un nombre plus élevé de lymphocytes et de polynucléaires éosinophiles trouvé dans le sang des renards gris vivant dans les îles les plus au Nord laisse penser que ces derniers sont en plus mauvaise santé, ou sont plus parasités que les autres1.

Malgré des programmes de conservation ambitieux, l'espèce, qui a perdu une partie de sa diversité génétique reste sensibles aux maladies infectieuses et néoplasiques et, potentiellement, à certaines toxines et polluants1

UN GROS REGRET NOMBREUSES FAUTES ORTHOGRAPHE OU IMPRESSION DANS LES EDITIONS FRANCAISES CHEZ BERNARD GRASSET

Un roman un peu "laborieux" qui aurait pu être plus condensé.
La trame du roman est originale, des passages intéressants mais ce roman n'est pas complètement abouti.

D'un côté, un franc tireur qui croit dur comme fer que l'on doit préserver la vie de toutes les espèces animales, même si ceci à un prix pour le fragile équilibre en place.
De l'autre, une scientifique au caractère plus nuancé mais qui estime que l'on doit d'abord s'occuper de l'écosystème dans sa globalité, quitte à exterminer en grand nombre les espèces animales invasives.
Le livre qui aborde la lutte entre ces deux visions de l'écologie est bien construit et se lit très facilement.
Néanmoins, un bon nombre de pages ont peu d'intérêt en n'apportant pas grand chose à la trame de l'histoire.

Dans son nouveau roman, T.C.Boyle reprend un thème qui lui est cher, la défense de l'environnement, à travers deux personnages bien dessinés, incarnant deux approches de l'écologie. Alma est une scientifique intègre, austère et rigide qui veut coûte que coûte préserver le fabuleux biotope des Channel Islands, archipel au large de Santa Barbara, Californie. Dave est un riche commerçant, ardent défenseur des animaux. On pourrait croire qu'ils ont tout pour s'entendre, or il n'en est rien. Alma a le projet d'exterminer les rats qui ont envahi les Channel Islands et menacent leur faune unique, mais Dave ne supporte pas qu'on tue le moindre animal, même pour préserver des espèces rares. La guerre sera sans merci entre ces deux extrémistes... Grâce à une construction du récit éclatant la chronologie, on va petit à petit apprendre leur histoire personnelle. Celle de la lignée des femmes fortes qui ont donné vie et façonné Alma est particulièrement émouvante et éclaire ses motivations. Et surtout, T.C. Boyle se fait dans ce roman "nature writer". La description des Channel Islands, l'évocation de leur histoire, l'océan omniprésent, menaçant et magnifique donnent à ce roman une ampleur sans égale. Et on le lit d'une traite tant l'écriture de TC Boyle brille également dans les dialogues et dans les scènes d'action.
Lien : http://www.reseau-colibris.fr