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Pierre Demarty (Traducteur)
EAN : 9782246764410
182 pages
Grasset (13/04/2011)
3.74/5   98 notes
Résumé :
Un soir d'automne 1797, des chasseurs capturent un garçon errant, nu, sale et hirsute, dans une forêt du Languedoc. Tout le pays est en émoi, fasciné par la découverte de ce «prodige», qui semble aussi dépourvu d'âme et de raison qu'une bête. Qui est cet «enfant sauvage», vivant défi au siècle des Lumières ?

Traîné d'orphelinats en salons mondains tel un monstre de foire, il sera bientôt abandonné par ses tuteurs à son incurable sauvagerie. Seul le je... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Intéressant, mais décevant.
Ou, d'une façon un peu plus positive : décevant mais tout de même intéressant.
Voilà, résumée, mon opinion sur ce livre.
Bon, je développe.
Adolescente, j'avais vu le film de François Truffaut "L'enfant sauvage", qui m'avait stupéfiée.
J'ai appris récemment qu'un auteur américain avait tiré un livre de cette histoire, et tout naturellement j'ai eu envie de le lire.
"Un soir d'automne 1797, des chasseurs capturent un garçon errant, nu, sale et hirsute, dans une forêt du Languedoc." nous dit la quatrième de couverture.
Ce terme de "capture" est horrible.
Affreux !
Il s'applique plutôt aux animaux, et même dans ce contexte, il est terriblement brutal.
Alors imaginez qu'il est utilisé ici pour un être humain ! Un garçon de treize ans !
Cette scène de la "capture", au début du roman, est épouvantable et soulève une interrogation bien légitime : qui est sauvage ? L'enfant ou ceux qui sont prêts à tout, même à utiliser les méthodes les plus violentes, pour l'attraper ?
Ce questionnement, je l'ai gardé en tête tout au long de ma lecture. Et, à mon avis, c'est ce qui fait le principal intérêt du livre.
Ce que subit "Victor" (c'est ainsi qu'on l'a baptisé) est terrible, et je me suis maintes fois demandé quelle était la part de sincérité et d'altruisme chez ceux qui se sont chargés de l'éduquer, et quelle était la part d'intérêt personnel qui entrait en ligne de compte.
Tous les efforts restant vains, Victor sera finalement abandonné à son sort. Il n'a pas pu s'adapter à la vie "civilisée", mais n'est plus adapté à la vie "sauvage" qu'il avait connue avant sa capture.
Il est finalement inadapté à tout. Triste constat.
Aurait-il mieux valu le laisser dans son élément et ne pas tenter de force de le faire rentrer dans la "civilisation" ?
Je n'ai pas la réponse. Je ne juge pas, c'est tellement facile de le faire après coup !
Le thème de ce livre est passionnant. Il fait naître des questionnements qui portent sur des sujets essentiels parce qu'ils touchent directement la nature humaine.
Ce qui m'a déçue, c'est la façon dont l'auteur a traité son histoire. Après un début mené tambour battant, il s'est, selon moi, un peu enlisé. J'ai trouvé que l'on tournait un peu en rond, que le récit perdait petit à petit de sa force et de son intérêt. Jusqu'à une fin trop vite expédiée et qui m'a laissée sur ma faim.
Dommage.
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Qui n'a jamais entendu parler de l'enfant sauvage de l'Aveyron, ne fût-ce que par l'intermédiaire du film de François Truffaut ?

Ici, T.C. Boyle a repris son histoire sous forme de « récit » mais pour moi, cela ressemble davantage à un documentaire. En effet, nous allons faire sa connaissance depuis sa découverte au détour d'un sentier dans le Languedoc, en 1797, alors qu'il doit avoir environ 13 ans, en passant par sa « capture » par des paysans, et puis sa prise en charge par des scientifiques, notamment le docteur Itard qui lui inculquera un semblant de vie civilisée en employant entre autres la méthode de l'abbé Sicard pour les sourds-muets.
La grande question à cette époque est celle-ci : « Mettre à l'épreuve la théorie avancée par Locke et Condillac : l'homme naissait-il vraiment à l'état de tabula rasa, dépourvu d'esprit et d'idées, page vierge sur laquelle la société imprimait ensuite sa marque, animal capable d'apprendre et de se parfaire ou la société était-elle au contraire un instrument de corruption, comme le suggérait Rousseau, et non point le fondement de toutes choses justes et droites en ce monde ? »
Si vous voulez savoir les détails de la vie de ce pauvre enfant (oui, il a été abandonné par sa belle-mère dans la forêt alors qu'il avait 5 ans, elle a même essayé de l'égorger, sans succès évidemment), si vous voulez connaître les différents types d'approche abordés à son égard, eh bien lisez l'oeuvre de T.C. Boyle, très accessible et bien écrite, quoique le point de vue omniscient m'ait gênée aux entournures ...personne n'est parvenu à communiquer de façon pleinement satisfaisante avec lui, et donc le fait d'entrer dans la tête de cet enfant me paraissait assez inadéquat !

Et puis sur la 4e de couverture, il est dit que T.C. Boyle est « un satiriste enragé » (hélas, je n'ai jamais rien lu de lui) et qu'il « s'est mué ici en poète et a trouvé dans l'empathie un antidote à sa coutumière causticité ». Il a effectivement essayé d'être empathique, mais je trouve qu'il aurait pu aller beaucoup plus loin dans son cheminement.

L'enfant sauvage traité par T.C. Boyle ? Intéressant, mais pas particulièrement émouvant.
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En 1970, François Truffaut avait adapté au cinéma l'histoire de L'enfant sauvage de l'Aveyron. En 2011, T.C. Boyle reprend le récit des mésaventures du jeune Victor, l'enfant sauvage de l'Aveyron, et décortique ce qui s'est passé chronologiquement.
Cette histoire incroyable débuta en 1797 en Aveyron. Des hommes attrapent "une créature" qui vit dans les bois et qui ressemble à un jeune garçon sauvage. de fait, c'en est un... Il s'échappera et sera repris en 1799. Les autorités sont alors prévenues, et l'enfant, ingérable, sera confié à l'orphelinat de Saint-Affrique, pour 2 semaines, le temps que le directeur affirme qu'ils avaient vraiment affaire à un enfant sauvage, car "il semblait absolument ignorant des formes et des objets de la dévotion religieuse."
Le directeur de l'orphelinat en profita pour publier un article sur cette rencontre... La réputation de phénomène de l'Enfant de l'Aveyron ne faisait que commencer.
L'enfant se retrouva ensuite confié aux bons soins de plusieurs personnes, des érudits, des hommes qui voulaient faire des expériences, voir s'il était possible d'éduquer le sauvageon.
Cela devint un défi pour l'un d'entre eux, après l'abbé Sicard, qui s'occupait d'éduquer des enfants sourds et muets, et qui échoua à civiliser Victor, le Dr Itard prit le relais, bien décidé à réussir cet exploit.
Ses méthodes, qui réussissaient avec les enfants sourds-muets, il essaya de les appliquer à Victor - il avait baptisé ainsi l'enfant car la voyelle O est la première que Victor ait su prononcer - mais Victor n'était ni sourd ni muet. Il n'avait simplement pas conscience de la même réalité que nous...
Je ne vais pas revenir en détail sur ce qui se passa, mal.
Mais voici ce qui ressort de cette lecture, qui est déjà une relecture des oeuvres sur Victor, une espèce de condensé, un exposé objectif des faits énoncé par T.C. Boyle. Un résumé faisant apparaitre les failles et les erreurs de jugement sur Victor et la manière dont il aurait fallu communiquer avec lui...
Car mettez-vous deux secondes à la place de Victor : vous ne faites qu'un avec la nature, vous êtes un animal, vous ne vivez que pour vous nourrir et pour SURVIVRE. Et cela depuis l'âge de quatre-cinq ans. Car on vous a abandonné dans la forêt après avoir essayé de vous égorger.... Que se passerait-il si des créatures plus fortes que vous débarquaient, vous emprisonnaient, vous prive de cette précieuse liberté, la seule chose que vous ayez, la seule chose qui compte après la nourriture ? Et que ces créatures, qui gesticulent et font des bruits avec leurs bouches, vous trimbalent d'un endroit à un autre, dans des lieux de plus en plus clos et puants, et ne vous lâchent pas une seconde, voulant à tout prix vous faire faire des choses que vous ne comprenez pas...
Ce fut une véritable erreur que de vouloir "domestiquer" cet enfant de la nature.
Et les raisons de cet acharnement étaient plus ou moins fallacieuses : cela aurait été une sacré consécration pour le Dr Itard de réussir là où l'abbé Sicard avait échoué...
Que se passerai-il si de nos jours, on trouvait à nouveau un enfant sauvage...? Saurions-nous mieux l'appréhender, l'aider en le ramenant à la vie dite civilisée? Où le laisser vivre dans son environnement, en l'aidant un peu et en le protégeant à distance, comme on le fait pour certains animaux en voix d'extinction ?
A vous de juger, moi j'ai déjà mon opinion...
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En ce court écrit, T.C. Boyle nous raconte l'histoire incroyable d'un enfant : Victor de l'Aveyron, autrement connu grâce au film de Francois Truffaut.
A la fin du 18ᵉ siècle, un jeune enfant est découvert par des chasseurs, errant à la recherche de nourriture à l'orée d'une forêt. Sa chevelure est épaisse et hirsute, ses yeux « noirs comme du café qu'on vient de verser du pot », un « froncement de la bouche autour de canines décolorées ». Il est capturé, s'échappe et se trouve rattrapé de nouveau, prélude à la naissance de la légende de l'enfant sauvage...
L'évènement provoque un grand émoi à l'époque, devient connu de beaucoup et l'enfant sera pris en charge dans un orphelinat puis recueilli par le naturaliste Bonaterre, qui à son tour le laissera aux bons soins de l'abbé Ambroise Sicard dans son institution pour sourds et muets. Là, un jeune médecin, Jean-Marc Itard, se pique d'intérêt pour l'enfant et décide de se consacrer à son éducation, et de le rendre ainsi « civilisé ». Un travail qui restera aux yeux du scientifique un effort vain...

Le livre de T.C. Boyle est moins axé sur la biographie de Victor que sur une analyse acerbe portée sur une société dite civilisée qui maltraite en toute bonne conscience un enfant pour le rendre conforme à ce qu'elle estime qu'il doit être : un être humain éduqué. L'auteur effleure là ce qu'est (ou devrait être) l'humanisme, la question de la nature même du bonheur, de la liberté également.

Un livre agréable, qui pose beaucoup question (notamment sur sa véracité historique) et qui demeure surtout une invitation à creuser plus encore le sujet...
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A l'automne 1797, en Aveyron, des paysans capturent un enfant de huit ou neuf ans ayant grandit seul dans la forêt. Enfermé à l'auberge du village, ce « sauvage » qui ne parle pas, se déplace à quatre pattes et grimpe aux arbres parvient à s'échapper par le toit. Deux ans plus tard, pendant un hiver particulièrement rigoureux, l'enfant réapparaît et s'introduit dans une maison pour se réchauffer. A nouveau capturé, le garçon est emmené à Paris, à l'institution des sourds-muets, pour y être étudié par l'abbé Sicard, le directeur de l'établissement. Ce dernier, considérant le sauvage comme un incurable simple d'esprit auquel on ne pourra jamais rien apprendre, le confie aux bons soins du docteur Itard, un jeune médecin de 25 ans persuadé de pouvoir « élever » cet enfant n'ayant jamais connu la civilisation…

TC Boyle revisite ici l'histoire de Victor de l'Aveyron. Et si François Truffaut, dans son film de 1970, offrait une vision humaniste et positive de l'éducation de Victor, force est de reconnaître que l'auteur américain ne partage pas cette position. Malgré les efforts constants visant à donner au sauvage les éléments nécessaires pour faire de lui un homme digne de ce nom, Itard doit constater que les quelques progrès constatés ici ou là sont souvent de courte durée. Victor régresse, son comportement reste très éloigné de celui admis en société et surtout il est ne parvient pas à apprendre le langage. Comment lui enseigner les règles de la morale et du savoir-vivre sans langage ? Ne pouvant formuler ses propres désirs et encore moins les exprimer à autrui, Victor n'intégrera jamais le monde qui l'entoure. Et quand Itard constate que tous ses efforts restent vains, il finit par baisser les bras et laisse l'enfant sauvage aux bons soins de sa fidèle servante.

Le célèbre auteur américain offre une vision pessimiste mais passionnante : et si l'homme, lorsqu'il grandit totalement isolé de ses congénères, restait un animal incapable d'apprendre ? Un point de vue certes discutable mais qui mérite d'être débattu.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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critiques presse (4)
LeMonde
01 juillet 2011
Dans une prose somptueuse, le romancier américain […] transforme cette histoire en véritable fable philosophique.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Telerama
22 juin 2011
Pour dire l'hébétude de l'enfant sauvage, cadenassé dans l'immédiateté du temps, sans mémoire ni espoir, l'auteur américain a élagué, dépecé, asphyxié presque son écriture.
Lire la critique sur le site : Telerama
LaLibreBelgique
21 juin 2011
L’intérêt du livre de Boyle est d’éviter toute philosophie pour privilégier les émotions possibles de Victor qui ne demandait que de continuer à vivre libre dans la forêt.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeSoir
14 juin 2011
Après Truffaut, il écrit son propre « Enfant sauvage ». Le romancier américain se glisse dans les marges des faits connus.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le commissaire, debout sur le seuil, contempla l'enfant pendant un long moment, puis il se mit à caresser le visage en repoussant de côté les cheveux qui lui barraient le front et les yeux, afin que chacun vît que c'était un enfant humain et non point un chien ni un singe ni un démon, et ses caresses eurent le même effet que sur n'importe quelle créature douée de sensibilité : la respiration de l'enfant s'apaisa, et ses yeux se perdirent dans le vague. " Très bien, dit le commissaire, relâchez-le." Les hommes desserrèrent leur prise et firent un pas en arrière. Pendant un instant, l'enfant demeura là, avachi sur le seuil, luisant d'eau de pluie et de boue, les bras et les jambes aussi étiques que les tibias d'une vache, puis il saisit la main que lui tendait le commissaire et, tranquillement, il se leva.
C'était comme si l'on avait soudain actionné un mécanisme secret chez l'enfant ; il avançait docilement en tenant la main du commissaire, tel un novice sur le chemin de l'église, suivi par tout le village en procession solennelle.
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À un moment, alors que le fermier n'était plus qu'à une vingtaine de mètres de distance, l'enfant leva la tête et leurs regards se croisèrent. Il était difficile de distinguer les traits de son visage, dissimulés sous le chaume épais de sa chevelure. Rien ne bougeait, ni le troupeau sur la colline, ni les nuages dans le ciel. La campagne était plongée dans un silence quasi surnaturel ; les oiseaux dans les haies retenaient leur souffle, le vent était tombé, et les insectes eux-mêmes ne faisaient plus aucun bruit à la surface du sol. Ce regard − ces yeux fixes, noirs comme du café qu'on vient de verser du pot, ce froncement de la bouche autour de canines décolorées −, c'était le regard d'une âme damnée, un regard dément, étrange, haineux. Ce fut le fermier qui dut détourner les yeux.
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Trois jours plus tard, il était à Paris − sans en avoir conscience le moins du monde. Il n'avait conscience que de ce qu'il voyait, entendait, sentait. Il vit le capharnaüm, il entendit le chaos, et ce qu'il sentait était plus pestilentiel que tout ce qu'il avait jamais pu humer au cours de ses années passées à arpenter les champs et le forêts de l'Aveyron. Un fumet dense, capiteux. La puanteur de la civilisation.
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Le commissaire était stupéfait. Cet enfant - cette choses - était blessé, bossu, sale, il puait la porcherie, il était aussi sauvage et égaré que la première créature dressée debout que Dieu avait créée à Son image, cet home, Adam, à qui avait été donné de régner sur les animaux et de les nommer à son tour. Sauf que ce n'était pas un homme, mais un animal, précisément, une espèce de singe, le genre de bête abâtardie à quoi devait songer Linné quand il avait rangé hommes et primates dans la même famille. Et si le moindre doute subsistait, il était vite levé par la présence de l'étron rond et luisant fraîchement déposé sur le plancher de bois brut.
Le feu crépitait. Un murmure parcourut la foule amassée aux fenêtres. "Dieu tout-puissant s'exclama Constans-Saint-Estève, le souffle coupé. Puis il se tourna vers le teinturier et lui adressa la seule question qui lui vint à l'esprit : "Cette chose est-elle dangereuse ?"
Vidal, embarrassé de montrer au commissaire un logis dans un tel désordre, haussa les épaules. "Ce n'est qu'un enfant, citoyen commissaire, un pauvre enfant abandonné, un être de chair et de sang tout comme vous et moi. Mais il n'a pas d'éducation. Il ne sait pas ce qu'est la bouillie, ou un bol, ou un verre, une cuillère, il ne sait pas s'en servir..."
[...] "Est-ce qu'il parle ?"
- Rien que des cris et des geignements. Il est peut-être... Je crois qu'il est sourd-muet."
Recouvrant ses esprits, le commissaire traversa la pièce et resta un moment devant l'enfant, en murmurant d'une voix douce et prudente. Sa curiosité scientifique avait repris le dessus - quelle aubaine ! Oui, un prodige en vérité. "Bonjour, dit-il enfin en pliant les genoux pour mettre son visage blanc dans le champ de vision du garçon, je suis Jean-Jacques Constans-Saint-Estève, commissaire de Saint-Sernin. Et toi, qui es-tu donc ? Comment t'appelles-tu ?"
L'enfant le traversa du regard comme s'il n'était pas là.
"As-tu un nom ?"
Rien.
"Me comprends-tu ? Comprends-tu le français ? Ou une autre langue ?" A en juger par la complexion de sa peau, l'enfant était peut-être d'origine basque, espagnole ou italienne. Le commissaire essaya de le saluer dans ces diverses langues, puis, en désespoir de cause, il frappa dans ses mains aussi fort qu'il put, sous le nez de l'enfant. Qui n'eut pas la moindre réaction. le commissaire lança un regard à Vidal et aux visages perchés à la fenêtre la plus proche comme des bourgeons sur une branche, et il déclara : "Sourd-muet".
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Personne ne savait. Personne ne s'en souciait. Il avait été la sensation de Paris, mais aujourd'hui tout le monde l'avait oublié, et avait oublié jusqu'à son nom - Victor.
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