De la poussière à la chair : Souvenirs d'une famille d'immortels

Je me suis lancé dans "De la poussière à la chair : souvenirs d'une famille d'immortels" un peu par hasard, attiré par son auteur et sa quatrième de couverture. Et c'était finalement une erreur car je m'attendais à lire quelque chose et l'on m'a finalement donné autre chose. Je n'ai pas vraiment lu un roman… mais des chroniques, plus ou moins liées entre elles. Et c'est dommage parce que j'ai passé les 2/3 du livre à attendre que ça démarre !

Pourtant le livre est beau. Les récits sont tous très poétiques, avec des histoires émouvantes, drôles et parfois tragiques. On y vit toutes ses chroniques avec le regard humain du petit Timothy, touchant dans ses réactions et de plus en plus attachant au fil de l'oeuvre. Un recueil d'histoires très contemplatives, loin de l'action et de retournements de situations.

Un rassemblement de nouvelles de Bradbury, reliées entre elles pour en faire un roman, qui m'a, malgré toutes ses qualités, un peu ennuyé (je l'avoue). Mais je me dis que ce projet de longue date de l'auteur, avec le dessinateur Charles Addams, aurait pu m'envouter si je m'étais préparé à découvrir une oeuvre poétique… et non un livre fantastique, engagé, où le manoir va faire face à un dictateur haineux et intolérant…
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Je suis loin d'avoir lu toute l'Oeuvre de Ray Bradbury, et ce livre a été une belle découverte.

On y rencontre Thimothy, petit garçon recueilli dans le Manoir par la Famille, composée d'êtres plus fantastiques les uns que les autres. L'histoire de ces momies, vampires et autres créatures est racontée de manière très poétique au fil des pages, chaque chapitre étant indépendants des uns des autres. le temps passe, les temps changent, que deviennent ces êtres qui ne vivent que par notre imaginaire ?

J'ai été surprise de découvrir une plume aussi onirique, j'ai trouvé l'écriture douce pour faire vivre ces personnages cauchemardesques.
On ressent clairement l'affinité de l'auteur avec Charles Addams.

Mention spéciale pour le Postface où Ray Bradbury explique qu'il a pensé ce livre pendant 55 ans avant de le coucher sur le papier, et que les personnages viennent des membres de sa propre famille!

Si jamais l'envie vous prend de lire ce livre : lisez les premières pages histoire de vous faire rapidement une idée de si le style vous convient ou pas.
J'ai acheté ce livre au hasard, pour avoir quelque chose à lire en attendant ma prochaine livraison, et j'aurais vraiment dû le feuilleter un peu plus que ça. J'avais déjà lu du Bradbury, et j'en gardais de bons souvenirs alors je ne me suis pas méfié outre mesure et bien mal m'en a pris : je n'étais absolument pas d'humeur à ce type de lecture, du coup il est très difficile pour moi de me livrer à une critique honnête. 

Le style est très poétique, peut-être trop à mon goût, mais j'ai trouvé certains passages assez limites niveau compréhension. Les jolies idées côtoient des chapitres brefs et sibyllins, dont je n'ai pas toujours compris le contenu, rendant le temps long en dépit de la taille du livre… (mon manque d'humeur à la chose ne m'encourageant pas trop à réfléchir il faut l'avouer).
Je pensais avoir à faire à un roman, et il s'agit plus d'un recueil de nouvelles faussement liées entre elles.

La note finale concernant la création de l'oeuvre m'a rendu un peu triste et me dissuade définitivement d'attribuer une note.

Faisait très longtemps que je n'avais pas lu de Bradbury. Toujours aussi poétique dans ces textes.

Ici c'est un peu un hommage à Charles Addams puisque Ray Bradbury décrit une famille de monstres vivant dans un vieux manoir en Illinois. Mais ce sont des monstres gentils ici un peu comme la famille de Addams.

Cela me fait rire que l'auteur avait proposé son texte à l'origine à Weird Tales. Bien sûr qu'il a été refusé... Comme si Bradbury pouvait vraiment écrire de l'horreur.

J'ai été quand même un peu déçu de livre. En fait il s'agit de différentes nouvelles que l'auteur à raboutillé pour essayer de faire un roman de tout cela. Mettons que c'est très inégal.

Ce que j'ai aimé? D'abord le chapitre "Hâte-toi de vivre". Une femme qui nait à 19 ans et qu'à chaque jour elle rajeunit... Quand même étrange de voir sa vie à rebours se dérouler.

Bien aimé également la plus grande menace qui survient vers la fin de ce livre: la population mondiale ne croit plus aux monstres. Ceux-ci doivent migrer vers l'Angleterre et l'Écosse où les gens croient encore aux fantômes. Un peu le message de Peter Pan: à toutes les fois que quelqu'un affirme ne pas croire aux fées alors une fée dans le monde meure.

très dure à lire

Toujours aussi poétique, onirique, avec des personnages attachants et "réalistes" malgré leur étrangeté. Une beauté étrange et angoissante, qui permet de s'attacher à cette étrange famille.

Souvenirs d une famille d immortels est un petit livre mais c est un joyau-il decrit des etres et des situations si reels(a mon avis)-que c en est troublant... avec ce livre on est pret a etre copain avec Dracula s il se met au vin blanc avec de jolies references a l Egypte plein de poesie Anuba la chatte Arach l araignee timothy qui est protege par la Famille belle lecon de tolerance et d amour

Ce roman est magnifique. Chaque phrase racontant les souvenirs de Trisaïeule, les voyages de Cecy, la naïveté enfantine de Timothy et chacun des membres De La Famille est écrite avec une poésie et un onirisme envoûtant. J'aime beaucoup l'idée que l'existence de chacun de ces personnages ne tienne qu'au fait fait que des gens puissent croire en eux, ça n'en rend l'atmosphère que plus fantasmagorique.

Ray Bradbury n'est pas seulement un maître sachant mêler fantastique, anticipation et science-fiction, c'est aussi un formidable conteur. Et avec ce roman, poétique, il le prouve !

ça se sent qu'au départ, chaque chapitre était une nouvelle. On a le fil conducteur de l'histoire, mais chaque chapitre suffise à eux-mêmes. le roman dans son entièreté fait légèrement penser à la Famille Addams. Mais, en même temps, Ray Bradbury a travaillé avec Charles Addams, donc je pense que ces deux artistes se sont inspirés mutuellement. le seul hic, c'est que l'on ne s'attache pas vraiment à Timothy qui est sensé être le personnage central, mais plutôt à sa famille.