Les Dames du Lac, tome 1

Depuis des siècles, la légende arthurienne a été écrite et réécrite par des hommes, du point de vue des hommes. Les héros de ces récits étaient Arthur, Merlin et Lancelot, tandis que les femmes étaient réduites à leur sexe : simple reine incapable d'avoir un enfant, ou sorcière maléfique qui envoûte les hommes.

Dans les années 80, Marion Zimmer Bradley relève le défi de réécrire cette légende mais uniquement du point de vue des femmes. Elle réinvente la légende pour leur donner le place qui leur était dûe, tout en incluant un message de féminisme et de sororité très fort. Morgane, le personnage central, restera indépendante et fidèle à sa foi tout au long du récit, tout en vivant sa sexualité de manière libre (la notion du consentement revient aussi à plusieurs reprises). Elle refusera la domination masculine qui s'impose peu à peu en pays celte, à contre courant avec le mouvement général.

Car les Dames du Lac, c'est aussi l'histoire d'un peuple dont les croyances païennes sont progressivement remplacées par le Christanisme. le livre est orienté sur cette question, tout en prônant la tolérance de chaque religion. Toutefois, c'est aussi une dénonciation du joug chrétien qui a été imposé, aux dépens des fois différentes. le côté spirituel est très fort, souvent à la limite avec le surnaturel, ce qui donnait au roman une ambiance magique.

Les Dames du Lac est donc un roman que je vous conseille fortement, même si je lui ai trouvé quelques défauts (une plume un peu naïve, et des personnages qui auraient gagné à être un peu plus approfondi). C'est dans tous les cas un livre qui m'a marquée, et que je ne suis pas prête d'oublier !

J'ai lu ce livre et sa suite il y a des années mais je reste marquée par cette version de la légende arthurienne racontée du point de vue des femmes.
C'est inattendu et original, et très bien écrit.

On s'immerge vite dans le récit, qui n'est pas une énième aventure des chevaliers de la table ronde.
Même si elle s'appuie sur la légende,l'auteure aborde l'histoire au travers de personnages aux caractères et aux relations complexes, histoires d'amour ou de haine, jusqu'à la confrontation entre le paganisme et le christianisme naissant et son impact sur le déroulement des événements.

J'ai l'ai lu quand j'avais 17ans pour la première foi.
11 ans plus tard je me retrouve à le relire, et à l'apprécier toute autant.
Cette écriture m'à emporté dans la légende.
Ici nous avons le point de vue des femmes et la place qu'elles ont eue dans la légende du roi Arthur et les chevaliers de la table ronde.
Mystères d'avalon, trahisons, religions, amour, stratégies.... sont à l'honneur.

La légende du Roi Arthur et ses chevaliers vu du côté des femmes, Vivianne et Morgane.
Je l'ai lu il y a assez longtemps mais j'en garde un excellent souvenir, d'une part car les prêtresses d'Avalon sont humaines, parfois redoutables, mais passionnées.
Elles subissent le changement par l'extension du Christianisme qui s'étend en Europe, balayant sans vergogne toutes les anciennes traditions.
Ce livre sait très bien mêler légende, magie, même religion entre païens et chrétiens.

J'ai lu ce livre pour la première fois il y a longtemps, et depuis je n'ai pu m'empêcher de le relire plusieurs fois.
J'ai toujours aimé les histoires de magie et les légendes arthuriennes, et voir ces histoires à travers les yeux des femmes m'a tout de suite plu.
Pour une fois, Morgane n'y apparait pas comme un monstre sans âme, mais comme une femme dont les rêves et les envies personnels sont sacrifiés pour des intérêts supérieurs.
J'ai pourtant rêvé moi aussi de trouver Avalon et de me perdre dans ses brumes...
Un très bel ouvrage, un brin féministe, qui nous plonge dans les intrigues médiévales fantastiques dès les premières pages.

Un affrontement du destin perdu d'avance, mais un récit émouvant qui vous fait aimer chaque personnage. Même Guenièvre qui est infernalement incapable de penser par elle-même et qui casse les pieds à tout le monde finira par vous émouvoir à cause du destin qui s'acharne sur elle. Une réflexion sur le libre arbitre, sur le combat des religions et de la pensée, une vision neuve et loin d'être très catholique de ceux qui ont fait la légende de Bretagne, hommes comme femmes. Ce récit m'a réconciliée avec Viviane et Morgane.

Note aux anglophones : par pitié, laissez la VF de côté. C'est un charcutage, un massacre. Cette traduction est un martyre pour toutes les autres. En sus de s'éloigner de la prose fluide de l'auteur, plusieurs chapitres ont été tronçonnés quand ils n'ont pas été fusionnés. Autre exemple : le dernier chapitre VF correspond à 2 chapitres en VO. 2 chapitres qui ne faisaient pas avancer l'intrigue mais qui développaient le caractère et les pensées de Guenièvre ont été retirés.

J'ai lu ce livre pour la première fois il y a longtemps, et depuis je n'ai pu m'empêcher de le relire plusieurs fois.
J'ai toujours aimé les histoires de magie et les légendes arthuriennes, et voir ces histoires à travers les yeux des femmes m'a tout de suite plu.
Pour une fois, Morgane n'y apparait pas comme un monstre sans âme, mais comme une femme dont les rêves et les envies personnels sont sacrifiés pour des intérêts supérieurs.
J'ai pourtant rêvé moi aussi de trouver Avalon et de me perdre dans ses brumes...
Un très bel ouvrage, un brin féministe, qui nous plonge dans les intrigues médiévales fantastiques dès les premières pages.

Classique du genre, qui ne serait être lu lorsque la quête du graal fait parti de vos lectures fétiches !

L'écriture est simple, romanesque mais il est vrai a vieilli !
Tout comme le premier cycle de l'assassin royal, il faut replacer le récit à son époque et ne pas se laisser influencer par tout ce qui a été fait par la suite.

Plongez donc au coeur du mythe arthurien et découvrez les vraies origines des personnages emblématiques que nous connaissons vulgairement sous le nom d'Arthur, Guenièvre, Lancelot et Morgane...

Ce livre est encore une de mes relectures. Il y a longtemps, j'étais une personne qui adorait tout ce qui concernait Morgane la Fée et uniquement elle. J'aimais bien aussi tout ce qui concerne la légende d'Arthur mais le personnage qui m'avait toujours fasciné, était Morgane. Je pense que c'est une des raisons qui fait que j'avais entamé cette saga, par contre, je ne me rappelle plus le pourquoi du comment d'avoir arrêter cette saga après deux tomes.



C'est peut être bête, mais je n'avais pas remarqué lors de ma première lecture que tout tourne autour des femmes qu'elles soient reine(s), prêtresse(s), etc., bien sûr les hommes ont une place, mais j'ai l'impression qu'elle est moindre par rapport à d'autres romans que j'ai pu lire. Je dois dire que j'apprécie.



Ce que j'apprécie également, c'est le style de l'auteure que je trouve relativement fluide, je dois avouer que j'ai trouvé certains passages longs et un peu incompréhensible, ceux-ci étaient plus présents sur la fin qu'au début donc ça ne me gênait pas vraiment car j'ai accroché dès le début. Par contre, j'ai trouvé la fin de ce premier tome quelque peu bizarre comme si il avait été coupé en plein élan.



On peut ressentir que l'auteur a voulu recréer un univers qui existait déjà, où elle a essayé de mettre plus en avant les femmes, j'ai pu remarquer que Guenièvre était par moment une vraie folle (à confirmer dans le prochain tome).



Malgré ce petit (ou gros, c'est selon) problème, j'ai bien apprécie de me replonger dans l'univers arthurien, bien sûr, je vois arriver certaines choses grosses comme des maisons (mais aussi par le fait que j'ai tellement été plongée dans les différentes versions du mythe qu'il y a des moments qu'on voit venir).
Lien : http://sayyadina.over-blog.c..

Un roman arthurien, ou plutôt morganien, que j'ai dévoré le temps d'un week-end. Ma méconnaissance des légendes arthuriennes doit en partie expliquer cette rapidité. Par ailleurs, ce roman ne met pas en avant les champs de batailles et les victoires militaires mais préfère mettre en lumière quelques figures féminines de caractère : Viviane, Morgane, Morgause et d'autres. Je lirai la suite sans hésiter, étant totalement d'accord avec Azimov, cité en quatrième de couverture de mon édition.