Les Dames du Lac, tome 2 : Les brumes d'Avalon

Suite des aventures du Roi Arthur et de sa Table Ronde ainsi que de Morgane et d'Avalon.

Ce tome est plus sombre que le précédent d'autant plus avec la séparation très nette entre Avalon et la chrétienté (et ses disciples). Malgré les nombreux personnages, j'ai fini par m'attacher à certains et quand ils disparaissent, c'est dur à encaisser. En revanche, je supportais de moins en moins Guenièvre et sa pieuté excessive, elle souhaite combattre Avalon et ses rites impies alors qu'elle-même n'est pas vierge d'intentions outrageuses. Finalement, ce tome n'est que batailles et trahisons en tout sens. Je ne me suis pas ennuyée malgré tout à suivre Morgane dans toutes ses aventures (amoureuses comme politiques). Mais je ne vois pas trop l'intérêt de ce tome par rapport au précédent, à part faire apparaître les derniers noms célèbres de ces légendes. Par contre, la fin me semblait inachevée et restait très obscure pour les différents personnages rencontrés tout au long de ces deux tomes. Après vérification sur ma version papier, il manquait plus d'une centaine de pages et malgré ma relance auprès du youtubeur, il ne mit jamais la suite. Après 4 mois d'attente, je n'ai même pas réussi à le finir avec mon roman, même en lisant en diagonale.

Comme vous l'aurez compris, j'ai donc un avis nettement plus mitigé pour ce 2nd tome. le style de l'auteure est toujours aussi agréable mais l'histoire m'a paru plus confuse et moins centrée sur les légendes arthuriennes malgré le fait qu'on reste sur Morgane. Difficile d'expliquer mieux mon ressenti, entre le fouillis des combats, les visions de Morgane et la dévotion à outrance de Guenièvre, je n'ai pas retenu grand-chose de ce tome (pourtant écouté en 3 jours). Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

J'ai été beaucoup moins transportée dans ce tome que le précédent. Il s'agit de ma troisième lecture mais les fois précédents m'ont laissé un meilleur souvenir. L'intrigue est lente, et le destin, inébranlable. Tout se que font les personnages m'a semblé sans impact, face à ce destin. Et c'est cette lourdeur que j'ai trouvé dommage... Un ou deux personnages qu'il aurait été bien plus intéressant de travailler le pourquoi et le comment... Mais, je vais continuer. L'histoire est belle, grandiose. Je n'ai je crois, jamais lu la suite. Donc, même si ce tome se termine comme une fin, savoir qu'il y a autre chose après m'intrigue.

Deuxième tome de la saga des "Dames d'Avalon", Les brumes d'Avalon poursuit sa "revisite" des légendes arthuriennes en mettant ces dames au premier plan.

Je dois bien avouer que ce second tome (le troisième tome est un préquel et ensuite les autres romans n'ont pas été écrit par l'autrice, disparue trop tôt) m'a semblé un peu longuet.

Disons, pour être plus précis, un peu brouillon par moment: les manoeuvres entre Morgane et Guenièvre prennent à chaque fois des tours dramatiques, "exagérés" dans le sens où en une ou deux phrases un roi se fait parjure, un chevalier perd toute notion de Bien et de Mal et devient un assassin, ça jure ses grands dieux toutes les 5 minutes...

Du coup ça désamorce complètement le côté solennel, "arthurien" de l'histoire: c'est "too much" (oui, je force un peu le trait là) pour ma suspension d'incrédulité.

Il y a cette scène, gratuite, le viol de Guenièvre qui m'échappe complètement: le personnage, qui est pourtant très mais alors très sensible, ne change en rien après cette épreuve. Ou alors je n'ai rien compris à ce passage, c'est très possible.

La suite voit arriver d'autres protagonistes mais comme nous ne voyons l'histoire que par le biais des dames de château, ça devient une toile de fond commenté, juste des anecdotes sans développement. Alors oui j'avais bien compris le parti pris du livre mais deux-trois mots sur le Val sans retour...

Tout ça pour une fin qui reprend la trame de la légende "classique", un "tout ça pour ça" qui illustre bien cette pensée un peu rapide: Arthur, si on lui avait fichu la paix...

Bref, le coté tragédie grecque m'a lassé, j'ai fini le livre pour le finir et je verrai bien si je me penche sur le tome 3 (un recueil de trois nouvelles prenant place avant... à voir).

Un incontournable de la fantasy. Marion Bradley Zimmer ne fait pas que revisiter, elle réécrit la légende. Un travail d'excellente qualité qui nous ouvre les yeux sur nos textes médiévaux qui sont bourrés de christianisme. Morgane n'est pas un double du Mal ici. La quête du Graal ? On s'en occupe très peu, tout est politique. Nous sommes presque face à une vision historique, si ce n'est que la magie est belle et bien présente et sert les intérêts de tout le monde. L'entité du Destin n'est comprise que par les personnages une fois l'âge mûr atteint, quand leur vie s'est déjà jouée. La langue y est recherchée et n'hésite pas à utiliser des termes du Moyen-âge ou des noms celtiques pour désigner personnages ou lieux. On a une véritable immersion dans l'époque que l'auteur nous décrit et on se rend compte à quel point la langue anglaise est riche !

Même si j'ai beaucoup aimé cet affrontement religieux, culturel et de personnalités, je ne pense pas continuer le cycle. Il y a beaucoup trop de pression du destin. La dernière partie VO, The Prisoner in the Oak, en est apex.
A lire si vous aimez les combats entre religion païenne et religion chrétienne parce qu'un oeil neuf est posé : le christianisme est loin d'y être la philosophie du pardon.
Lien : http://biblio.anassete.org/?..

J'avais gardé un très bon souvenir du premier tome de cette série mettant à l'honneur la branche féminine de la légende d'Arthur et de ses chevaliers, et c'est donc avec curiosité que je me suis plongée dans ce second tome ; avec toutefois un a priori puisque j'ai appris récemment par une libraire que l'auteur des Dames du lac avait été accusée de pédophilie.

Le récit des brumes d'Avalon se déroule sous le règne d'Arthur, convertit au catholicisme par son épouse, et de plus en plus influencé par cette religion, au grand dam des Dames du lac. Guenièvre et lui attendent toujours l'annonce de la naissance d'un héritier, en vain.
Morgane, la soeur d'Arthur, vit toujours à la cour ; elle est cependant rapidement rattrapée par les intrigues de Viviane, qui s'inquiète de la conversion du roi, et qui cherche à rétablir la primauté d'Avalon ; Morgause elle, ne cherche qu'à établir sa propre gloire, se servant de secrets encore enfouis.

Le lecteur s'immerge donc dans un océan de déchirements amoureux, d'intrigues et de mariages politiques, de bêtises inavouées et d'étranges sortilèges, cependant que les années passent. Ce passage rapide des années m'a surprise, et ne parvient pas à équilibrer le récit, plombé par des personnages parfois barbants et inamicaux par leurs obsessions, par des miracles réinterprétés un peu gros, et par une fin plutôt mièvre.

Ce second tome ne m'a donc pas vraiment convaincue, mais a le très grand mérite d'offrir une vision intéressante et subtile d'un affrontement entre religions (catholique et druidique) qui ne se comprennent guère, et dont l'une sacralise ce que l'autre honnit. C'est à mon sens un des gros points forts de ce roman, et l'un des seuls, excepté le plaisir de retrouver les héros de la table ronde.

Encore mieux que le premier selon moi.

Je ferai un complément d'article assez court pour ce deuxième tome qui n'a pas su me convaincre. J'ai trouvé trop de passage lassants, longs, et répétitifs.

Morgane tourne un peu en boucle dans sa descente vers la noirceur. Certes, son état est parallèle à celui d'Avalon qui s'enfonce dans les brumes, mais j'avoue que j'aurais aimé un peu plus d'éclat, de brio. Morgause en devient presque plus attirante, malgré la scène macabre où elle assassine sa servante pour continuer à "voir"... c'est sauvage, mais cela a le mérite d'être une utilisation du Don ! dans un livre traitant d'Avalon, des sorcières... de Merlin (!) j'avoue que cela manque cruellement.

La suite sur el blog : (attention article unique pour les séries)
Lien : http://lesmotsdenanet.blogsp..

Read it a long time ago, it was a nice version of Arthur but a little too much on the feminists' side.

Les 100 premieres pages sont en phases avec le tome 1 puis tout bascule.
Les phrases sont longues, les descriptifs tellement détaillés et interminables.."guerres" de religion , histoires et complots rocambolesques. Je suis peut-être trop terre à terre mais par moment je me suis demandée si c'est moi qui avais l'impression que l'autrice passait du coq à l'âne ou si j' avais loupé des chapitres. Bref l'écriture est belle, et l'histoire joliment racontant.
C'est bien écrit mais par pour moi.

Tout est permis pour la fée Morgane au royaume de Camelot. Au 16è siècle, cette dernière est la demi-soeur du roi Arthur et prêtresse d'Avalon. Chantage, disparitions, violences, inceste, trahisons... Autant d'ingrédients qui font de cet ouvrage une histoire complexe, troublante et finalement, déplaisante.