Deux degrés et demi

Deux degré et demi ou comment se tuer soi-même.
Après avoir détruit la faune et la flore l'humain se détruit lui-même dans l'inconscience ou le déni.

Un désastre écologique. Un point de non-retour. Ou presque. Pour Luke Mons, une seule chose doit être faite : détruire l'industrie de la consommation, les grands centres polluants, les centrales nucléaires, les élevages intensif et d'autres encore, pour pouvoir espérer garder une Terre viable pour l'espèce humaine. Viable seulement le temps de créer un engin spatial et des trous de ver pour pouvoir atteindre une autre planète et le coloniser. Enfin presque car le véritable projet de Mons n'est pas tout à fait celui qu'il exprime à tous. Et tous les dirigeants de la planète ne se sont pas ralliés de leur plein gré à son projet. Découvrir quelles sont ses véritables intentions en lisant cet ouvrage dans lequel apparait deux parties !

Je sais à quel point c'est difficile de voir tous les détails, à quel point on est collé à notre texte et à quel point on veut que ça soit parfait. J'ai vraiment un grand respect pour cette travail et j'ai apprécié ma lecture malgré quelques petites mégardes. En effet, à quelques endroits il manquait, d'après moi, des virgules ou quelques ponctuations m'obligeant à relire deux fois une phrase pour être certaine de ne pas me tromper de sens. Mais cela reste le premier livre de l'auteur.

Le seul point plutôt négatif concernant le fond de l'ouvrage serait mon manque d'accroche avec les personnages. Un meilleur encrage dans leur vies/ actions écologiques pourrait permettre de plus les apprécier. J'ai personnellement eu du mal à suivre les personnages dans leur combat. Je n'ai pas été entraînée par ces derniers. Je n'ai pas ressenti leur émotions. En fait j'ai eu l'impression que tous les personnages avait la même façon de parler, les mêmes expressions. On perçoit que derrière la construction des dialogues qu'il s'agit de la même personne qui écrit.
En revanche le message écologique est vraiment bien tourné, il ne nous pas asséné à coups de répétitions ou de leçons de morales comme ça peut parfois être le cas. J'ai beaucoup âme la première partie plus écologiste. La deuxième en revanche amène plus de souvent et se rapproche des thrillers classiques avec des groupes de résistants pour contre-carrer une épidémie créée par quelques hommes.

En tout cas cet ouvrage revêt des aspects de Big Brother et de Passengers.