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Léa a 10 ans. Sa petite soeur Solène est morte.
Depuis, sa mère ne se coiffe plus, elle n'a ni le temps ni l'envie.
Léa est brutalement confrontée au monde des adultes. Grâce à sa volonté elle saura retrouver la lumière. « Ne plus craindre le manque et le digérer. A deux. Et puis grandir.»
En prenant la voix d'une enfant Alma Brami offre un premier roman qui soulève les questions les plus graves avec les mots les plus simples. Roman d'une très grande force bien écrit qui m'a profondément touchée.
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J'ai découvert ce roman après avoir eu la chance de rencontrer son auteur. J'ai été assez bouleversée par la thématique de ce livre, traitée avec une légèreté et un regard enfantin qui m'ont prise de court ! le roman vous emménera dans la tête de Léa, dans ses chagrins, ses doutes, ses souvenirs et ses joies quotidiennes avec une fraîcheur et une pesanteur mêlée...
J'ai trouvé ce livre assez déroutant tant il traite de sujets lourds avec une sorte de beauté naïve.
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Un tout petit livre (165 pages) lu d'une traite. L'histoire présente quelques détails difficiles à croire mais globalement c'est bien vu, l'auteur arrive bien à se mettre dans la tête de cette petite fille de dix ans.
Triste mais beau.
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Un premier roman bouleversant sur le deuil, sur la perte d'une soeur pour l'une et d'une fille pour l'autre. On vit cette histoire à travers les yeux de cette petite fille, elle voit sa mère sombrer dans une douleur qui lui fait perdre totalement pied et elle-même vit cette mort à sa hauteur d'enfant. Il est vrai que parfois l'histoire est à la limite du vraisemblable, mais qu'importe. Les sentiments ici exprimés, l'histoire de cette petite fille qui garde pied dans le réel pour deux explorent les états limites où peuvent nous entraîner la mort la perte et la souffrance.
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Roman bouleversant et poignant sur le rapport à l'absence et sur la force des liens familiaux.
Le récit est dur et émouvant, le ton est parfait avec une justesse irréprochable.
Ce livre touche par sa naïveté et sa capacité à raconter la précipitation dans le monde des adultes.
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C'est l'histoire de Léa, 10 ans. Très tôt, à l'âge de 6 ans, elle va perdre son père. Puis, trois ans plus tard, elle va à nouveau perdre un être cher, sa petite soeur Solène. Il ne reste plus que Léa et sa mère face à la douleur insupportable du deuil. Chacune va le vivre à sa manière. Pour la mère de Léa, c'est une longue descente vers le désespoir. La vie s'est arrêtée, et elle n'a plus l'envie de vivre. Elle ne sort plus de chez elle, et reste toute la journée au lit ; elle n'est plus au contact du monde social. Pour Léa, c'est différent. Elle souffre tous les jours de l'absence cruelle de Solène, mais elle est ancrée dans la réalité ; elle côtoie la société en allant à l'école tous les jours. Jusqu'où Léa pourra t'elle vivre en silence sa douleur, sans aide extérieure ?
Avec ce premier roman, Alma Brami traite d'un sujet douloureux, à travers le personnage de Léa. C'est un va et vient permanent d'allers-retours entre la vie après et la vie avec Solène. C'est tout en émotion. C'est un livre bouleversant. L'écriture est simple mais chargée de sentiments.
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"Moi, je m'appelle Lea et je suis immortelle.

Immortelle, c'est quand on devrait mourir à un moment et qu'on n'est pas mort, après c'est fini, on a dépassé la mort, on l'a plantée, elle a pris quelqu'un d'autre à la place.

Je m'appelle Léa...Léa, c'est plein de couleurs, un peu rose, un peu vert, un peu bleu, mais tout pastel...Léa, c'est doux, c'est soyeux.

Je m'appelle Léa, je suis blanche comme du lait. Je m'appelle Léa et je ne peux plus mourir. Même si je voulais, même si je faisais tout pour, je ne peux plus."

A 10 ans et après avoir perdu son père dans l'année, Léa se retrouve confrontée à la mort de sa petite soeur, Solène, renversée par une voiture.

"Quand ma mort a pris Solène à ma place, j'ai arrêté de courir, j'ai dit à ma mort de me prendre comme prévu, et que c'était juste un jeu, mais ma mort, elle a dit que c'était trop tard, qu'on ne peut pas revenir en arrière et que j'aurais dû y penser avant."

Sans Solène "la plus belle, la plus douce", sa mère plonge dans le désespoir.

Sans Solène, Léa se sent bien seule.

Sans Solène, les jeux et les cadeaux n'ont plus le même goût.

Sans Solène, Léa se retrouve livrée à elle-même.

Sans Solène, elle doit faire l'apprentissage de l'âge adulte à vitesse accélérée.

Sans Solène, elle doit retrouver le chemin de l'espoir.

Mais, sans elle, est-ce que la vie peut retrouver ses habits de bonheur?

Dans ce premier roman, Alma Brami emprunte la voix d'une jeune fille de 10 ans, Léa, éprouvée par le deuil. D'une plume chirurgicale, elle nous parle de la nécessaire reconstruction qui survient après des drames familiaux de cette envergure.

Avec des mots à la fois simples et qui nous touchent en plein coeur, l'héroïne nous parle de sa culpabilité. Elle a réussi à échapper à cette voiture. Mais pas sa soeur. C'était elle, la grande, celle qui aurait dû protéger et elle n'a pu empêcher cette catastrophe.

Chez elle, sa mère s'est murée dans le silence de sa chambre. Dans cet appartement/mausolée de celle qui n'est plus, plus aucun son ne se fait entendre.

Pourtant, Léa tente de retrouver le fil du dialogue avec la seule qui lui reste. Mais ni les mots ni les pleurs ne peuvent rien changer. Alors, Léa trouve des moyens pour survivre. Apprend à s'habiller et à faire ses nattes toute seule. A aller toute seule à l'école. A voler des morceaux de pain à la cantine pour pouvoir manger le soir.

Elle lutte, lutte pour se débarrasser de ses peurs, de ses souvenirs à la fois doux et sombres qui lui donnent le cafard...

Mais Léa rêve aussi. A des ailes qui lui pousseraient dans le dos et lui permettraient de rejoindre son père et Solène.

On la suit au jour le jour dans ce combat surhumain. On la voit avancer, trébucher, refuser l'aide de ceux qui l'aiment profondément (Kevin et sa grand-mère)...On espère que tous ses efforts vont enfin payer...Et on guette d'éventuelles réactions de celle qui semble définitivement éteinte.

Ce roman, de moi-même, je n'aurais peut-être pas été vers lui. Mais, voilà, une de mes meilleures amies me l'a placé entre les mains. Et Léa m'a accompagnée pendant quelques 170 pages.

C'est là le tour de force d'Alma Brami. On ne peut que plonger dans ce monologue profondément poignant. Qui nous prend aux tripes. Qui nous fait réfléchir sur ceux qui comptent. Sur la vie, la mort, le deuil, l'espoir...

Bref, un roman autour d'un sujet essentiel et qui ne vous laissera pas indifférent.
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« Moi je m'appelle Léa, et je suis immortelle. Immortelle, c'est quand on devait mourir à un moment et qu'on n'est pas mort, après c'est fini, on a dépassé la mort, on l'a plantée, elle a pris quelqu'un d'autre à la place. » Et ce quelqu'un d'autre, c'est Solène, la petite soeur de Léa. Une petite fille pleine de vie et de rires au prénom rempli de couleurs – Solène la Merveille. Elles étaient deux, elles jouaient au bord de la route mais quand la voiture est arrivée, seule Léa a couru. Elle n'a pas pris sa soeur par la main, elle s'est éloignée, seule, et maintenant elle doit continuer à vivre ainsi, seule. Dans cette vie à réapprendre, il y a aussi Maman. Mais Maman semble avoir oublié comment on vit, comment on se lève, comment on fait les courses, comment on cuisine. Elle a même oublié que Léa était là, bien vivante : « Quand Solène est morte, Maman a arrêté de me coiffer le matin, elle n'avait plus le temps et plus l'envie. Solène est morte, et moi, j'ai grandi d'un coup. » Alors Léa apprend à se « coiffer toute seule, à aller à l'école toute seule », à pleurer et à se consoler toute seule. Elle apprend du haut de ses dix ans à protéger sa mère des décisions des autres, elle apprend la colère et les larmes et livre pêle-mêle les souvenirs d'une vie gaie où résonnaient les rires d'une famille unie - quand la mort n'était pas encore venue chercher Papa puis Solène -, la dure réalité de la vie après Solène et les rayons de soleil que lui offre Kévin, son seul ami.

Même si je n'ai pas forcément trouvé ce premier roman très original (parce que j'ai beaucoup lu ces derniers temps d'écrits de la même veine: récit à la première personne par les yeux et la langue d'un enfant au quotidien difficile), Sans Elle a su tout de même me parler. Tendre, touchante et terriblement lucide, la voix de Solène nous donne envie de la serrer dans nos bras, de lui réapprendre à être tout simplement aimée comme une enfant. Alors j'attends avec une certaine curiosité teintée d'impatience le prochain opus de la jeune Alma Brami.
Lien : http://lencreuse.over-blog.c..
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J'ai ouvert ce livre et je n'ai pu le lâcher tant il m'a touché. Quelle claque ! et dire que c'est le premier roman de l'auteur. J'ai été bluffée par la capacité d'Alma Brami à nous faire passer autant d'émotion avec des mots simples. On assiste à la descente aux enfers d'une mère qui perd un de ses enfants et délaisse l'autre.

C'est triste et bouleversant, des mots justes sans pathos. le thème principal est la mort, l'abandon et la dépression.

J'ai été très émue par cette petite Léa et j'y ai laissé quelques larmes. Un bien beau roman qui reste dans la tête bien après l'avoir refermé.

VERDICT

Je le conseille il se lit vite et c'est vraiment un bon roman tout en émotion. Ames sensibles : prévoyez les mouchoirs.
Lien : http://lilacgrace.wordpress...
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C'est retournant, prenant, dur mais si fort, si beau, si puissant d'amour, de tendresse.
Bien que la mort soit le sujet de ce roman, sujet dont l'auteure parle à toutes les pages, on ne tombe jamais dans le pathos.
C'est un magnifique roman à lire pour ré-apprendre à vivre, pour renaître, pour continuer d'avancer malgré tout, pour les autres mais surtout pour soi-même.
J'avoue que j'ai pris beaucoup de temps avant d'acheter ce roman. Je nourrissais beaucoup trop de craintes... La mort d'un enfant est un sujet ô combien difficile et délicat. J'ai donc commencé ce livre en me disant :" Je commence le 1er chapitre mais si c'est trop glauque et pathétique, je le jette illico". Je l'ai terminé en trois soirées...
Si j'avais dû verser des larmes, elles auraient été de joie et de beauté.
Jamais de tristesse.
Une merveille méconnue.
Merci Babelio...
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