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3,66

sur 420 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je crois que lire de jeunes auteurs ne me réussit pas après la déception avec l'Eveil de Line Papin voici une autre déception avec Respire. Ce roman ressemble beaucoup à Antéchrista d'Amélie Nothomb et à l'Eveil de Line Papin dans le phrasé.

L'histoire n'a rien de vraiment exceptionnelle il s'agit de celle de Charlène qui a une relation d'amitié nocive avec Sarah. Charlène et une jeune fille mal dans sa peau, qui vit mal son adolescence, s'isole et se sent mal aimé, elle ira jusqu'à faire une tentative de suicide.

Sarah va se rapprocher d'elle à sa sortie de l'hôpital et Sarah va devenir très dépendante rapidement de cette amitié. Jusqu'au jour ou Sarah va à nouveau se désintéresser de Charlène, la rabaisser et la délaisser.

Charlène va alors rencontrer un jeune homme Maxime avec qui elle va connaitre l'amour mais cela ne sera pas suffisant car dès que Sarah refait son apparition Charlène quittera Maxime.

On sait que le final de cette histoire se termine mal dès le début car les premières pages se situent en prison.

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Je n'aime habituellement pas relire les livres, même ceux que j'ai adorés. J'ai fait une exception pour celui-ci car j'ai été très surprise de voir que ce roman que j'avais adoré quand j'étais ado allait être adapté au cinéma par Mélanie Laurent.
Le roman raconte l'histoire de Charlène, une enfant un peu torturée, mal dans sa peau et qui se sent souvent spectatrice de sa propre vie. Elle entre donc au collège et en même temps dans cette période ingrate qu'est l'adolescence avec dès le départ un sacré handicap. Elle y rencontre Sarah, son exacte opposée, qui séduit par sa seule présence, qui accapare toujours l'attention des gens qui l'entourent. Les deux jeunes filles deviennent amies avant que cette amitié prenne un tour malsain, l'une jouant de sa domination sur l'autre, Charlène se voyant doucement sombrer dans la folie, dans un fanatisme et une soumission qu'elle ne parvient pas à contrôler et qui, surtout, lui donnent l'impression d'enfin exister.

Ce roman avait été dans mes souvenirs une véritable claque lors de la première lecture. Anne-Sophie Brasme décrivait avec beaucoup de réalisme ce à quoi pouvait ressembler l'adolescence d'une fille mal dans sa peau, fascinée par une autre au charisme incroyable, qui ne laissait personne indifférent. Leur relation domination/soumission est décrite de façon assez juste. Progressivement on voit Sarah prendre une importance considérable dans la vie de Charlène et on sent le désespoir de cette dernière, manipulée par sa « meilleure amie » et bien incapable d'avoir un quelconque recul sur cette relation.
A la seconde lecture, je suis quand même moins emballée. Je l'ai à nouveau dévoré en quelques heures, j'ai apprécié les descriptions des états d'âme de cette ado torturée, j'ai trouvé certaines formules très justes, j'ai replongé 10 ans en arrière et me suis laissée prendre dans le tourbillon qui embarque Charlène. Cependant, j'ai été plus sensible aux défauts d'écriture. Il s'agissait du premier roman de l'auteur, qui n'avait alors que 17 ans. Dans l'ensemble et pour son âge, c'est quand même une belle réussite et on peut pardonner à ce roman ses quelques maladresses de style. Je comprends pourquoi je l'avais tant aimé et je continuerai de le conseiller !
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Vraiment un roman très très bof....Des dialogues assez peu réalistes pour une des jeunes filles de 16 ans, et une trame qui a déjà été exploité largement en littérature. Sur le même thème, Antéchrista de Nothomb est beaucoup plus intéressant.
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Écrit à 17 ans, roman efficace, voire terrifiant.... puisque l'on sait dès le début qu'il finira mal. J'ai bien aimé le lire, y compris le style.....mais je suis parfois restée en dehors, en me demandant si tout cela était vraiment crédible. J'aurais aimé aussi que le personnage masculin de Maxime prenne plus de place... mais cela aurait été certainement à l'encontre de la volonté de l'auteur, nous enfermer dans ce huis-clos féminin.
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J'ai lu ce livre suite au film éponyme de Mélanie Laurent que j'ai adoré, (bien que le côté "Sarah est méchante parce que sa mère est alcoolique" m'ait un peu dérangé... Je trouve ça un peu cliché et réducteur à propos des pervers-narcissiques). Néanmoins, le film reste très fort et touchant.

C'est donc une semaine après à peine que j'entame la lecture de ce roman. Premier point : l'auteur est très jeune. 17 ans : mon âge en somme. La langue est vraiment maîtrisée, je pense que si ce n'était pas marqué, je n'aurais pas pu deviner son âge, mais disons que le tout n'est pas très élaboré : c'est fluide, mais pas marquant (dans le style, j'entends).

Si cette façon de démarrer en prison est intéressante, j'ai eu du mal à trouver beaucoup d'intérêt aux parties sur l'enfance qui m'ont vraiment dérangé car je n'arrivais pas vraiment à y croire. Charlène a des réflexions ou des attitudes qui me paraissaient vraiment bizarres très jeune, comme si depuis sa naissance elle était brisée et dépressive sans raison apparente. Ce que je veux dire c'est que bien sûr qu'un enfant de 9 ans peut être en souffrance, mais là vraiment, il n'y a pas de raison. Et c'est ça mon problème avec le livre, au final : le personnage principal subit, tout au long de sa vie, sans qu'il y ait eu un évènement déclencheur particulier à son mal-être (hormis Sarah). J'ai eu du mal à m'attacher à elle car du début à la fin, elle ne fait rien pour allait mieux, pour reprendre sa vie en mains... Cet aspect m'a laissé vraiment perplexe, à vrai dire, j'en venais même à me demander qui était la plus folle : Charlène l'obsédée ? Sarah la perverse ?

Cependant, à partir de la rencontre avec Sarah, le livre prend petit à petit comme un nouveau souffle, en fait, pour une fois Charlène a une raison d'être en souffrance : elle en devient plus attachante. Plus elle sombre dans la folie, plus la lecture devient haletante. C'est au contraire un thème qui m'a beaucoup plu, n'étant pas abordé (il me semble) très souvent.

Au final, je pourrais recommander cette lecture car l'histoire est prenante et facile à suivre, plutôt originale, même si ce n'est pas, à mon sens, le roman psychologique de siècle.
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Charlène est une jeune fille mal dans sa peau, qui tourne son mal être autour de son nombril ce qui est plutôt agaçant. Sans avoir envie de la manipuler comme Sarah le fait on a quand même envie de la secouer et de lui dire de regarder un peu autour d'elle.

Le style est agréable, il a de belles descriptions de paysages, de sensations de souvenirs, mais ce livre est quand même globalement d'une grande tristesse et sans suspens.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Un petit roman court, rapide et facile à lire, cependant Charlène, le personnage principal a des reflexions qui ne me paraissent pas très crédibles pour son son âge, particulièrement vers 13 ans au début du roman, du coup le reste du récit perd en crédibilité, dommage
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Estomaquant si l'on songe à l'âge de l'auteure au moment de la parution.

Sans doute bouleversant à l'âge des amitiés adolescentes et des jeux de pouvoir qu'elles occasionnent.

Mais très décevant et peu crédible quand on est passé à l'âge de raison.

Rayez la mention inutile....
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Chers lecteurs, après avoir lu le roman Respire d'Anne Sophie Brasme, nous pouvons dire que ce roman nous a déplu. En effet, ce livre est poignant, touchant et très bien écrit venant d'une jeune fille de 17 ans. Ce qui nous a surtout déplu est le personnage de Charlène, qui étant un personnage sombre transmet au lecteur un mal être tout le long du livre.
Par ailleurs, nous ne nous retrouvons pas dans ce personnage ainsi en tant que lecteur nous nous sommes senties oppressées dans cette ambiance froide et sordide. Ce livre ne laisse pas de place au suspense car dès le début du roman le lecteur connaît l'aboutissement: le meurtre. Cependant, nous avons été touchées par l'histoire d'amour naissante entre Maxime et Charlène, cela apporte au roman une touche d'espoir. Finalement, après avoir exprimé nos impressions, nous vous laissons vous faire votre propre avis.

Clémence et Alexandra
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la narratrice nous livre ce qui l'a conduit à assassiner une de ses camarades de classe, leurs rapprots, son attachement excessif, l'indifférence intéressée de l'autre, etc... bien construit, le roman ne m'a pas touché plus que ça, il manque de surprises, le style est banal (mais l'auteur est jeune!!!!! 1984!) alors il faut voir dans 20 ans... même si je n'ai pas décelé de "petites étincelles" prometteuse...
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