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Très chouette expérience que ce road trip.
On prend d'abord plaisir à suivre une monotonie, découvrir un monde particulier mais finalement assez simple, faire un bout de chemin avec les personnages, comprendre les angoisses et les craintes du quotidien d'un père et de ses deux enfants.

Puis le livre change d'ambiance, on passe vers l'etrange, l'angoissant. Comme le héros, on ne parvient pas vraiment à comprendre ce nouveau paradigme, qui m'a un peu dérouté.

Et puis ce dernier tiers, d'une violence, auxquelles je ne m'attendais vraiment pas. Gore, cruel et malsain, cette claque de fin m'a complètement fait adhérer à l'oeuvre.
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3e roman de la selection du prix des lecteurs en imaginaire chez le livre de poche. le résumé me faisait penser à Marche ou crève et m'a tout de suite attirée. Il n'en est rien mais mais j'ai tout de même aimé ce roman quelque peu dérangeant. La société imaginée, avec la voiture-déesse, les kilomètres comme monnaie d'échange, cette vie sur la route... Il y avait quelque chose de presque poétique sur la monotonie de cette existence sans but. J'ai été fascinée par ce système qui n'a ni queue ni tête mais que tout le monde suit, façon Big Brother.
Je regrette un peu la fin où tout s'accélère jusqu'à l'absurde ça manquait de subtilité. J'aurais aimé aussi un traitement plus nuancé des Pieds, décrit comme des rustres analphabètes aux coutumes écoeurantes. Opposer l'ultraconsommation des Roues à la slow life des Pieds sans en faire des sauvages m'aurait plu davantage.
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Tout d'abord, j'ai plutôt bien aimé ce roman et j'ai trouvé l'histoire très originale surtout que personnellement j'adore les histoires futuristes mais je dois dire que pour le moment ce n'est pas mon roman préféré de la sélection du #prixdeslecteurs
C'est vraiment un récit assez déroutant vu que nous sommes dans un monde où la voiture est l'unique et seul instrument de citoyenneté !
Nous suivons le quotidien de Dany et Sarah qui sont des enfants du goudron et de l'essence vu qu'ils sont des roues et vivent dans une Peugeot 203.
L'auteur dans ce roman imagine clairement un avenir où l'être humain et l'automobile ne feront plus qu'un.
C'est de la bonne science-fiction dans un monde plutôt post-apocalyptique j'ai l'impression. En tout cas, j'ai passé un agréable moment de lecture.
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J'ai découvert ce livre grâce à Masse Critique. Cette dystopie nous emmène dans un futur qui cumule un grand nombre de traits des temps actuels, poussés à leur paroxysme. On ne découvre que petit à petit, et parfois même tardivement, le mode de fonctionnement et de gouvernance de ce monde séparé en deux grands clans contraires.

D'une part, les Roues, qui vivent dans leur voiture et doivent rouler sans arrêt pour gagner des points, afin de pouvoir se payer les besoins les plus élémentaires de l'existence (aller aux toilettes, se laver, manger…) et aussi s'offrir des distractions savamment orchestrées pour maintenir l'état de soumission mentale de ces individus qui croient avoir fait un libre choix. Une devise guide leur existence : « Avancer toujours ». le mouvement perpétuel est érigé en finalité de la vie et en moyen de progresser. Conduire est considéré comme une éthique et un art de vivre, qui se transmet de génération en génération, avec fierté.

D'autre part les Pieds, qui vivent à l'écart des routes, dans des villages en ruines, communautés sédentaires pratiquant un syncrétisme religieux mêlant christianisme et chamanisme, et pour qui le temps est aboli. Ils vivent en autarcie, selon un modèle décroissant, par la force des choses : les temps sont difficiles et les ressources maigres. Les familles sont à géométrie variable, femmes et enfants appartenant plus ou moins à tout le monde. Leur vie ordinairement calme, lente et silencieuse est ponctuée de rites initiatiques d'une grande violence qui génèrent dans les populations des transes cathartiques.

Ainsi, Emmanuel Brault ne dresse pas un portrait manichéen entre ces deux cultures qui sont aux antipodes l'une de l'autre. Quelques magouilleurs opportunistes opèrent une jonction clandestine entre ces deux mondes, à base de marché noir et trafics en tous genres censés améliorer le quotidien des uns et des autres. Rien de neuf sous le soleil…
Les réseaux sociaux (« le flux ») ont pris la place des institutions régaliennes. La gouvernance appartient à un ordre militaire, mais le vrai pouvoir est en fait détenu par les « lucioles », mutants vissés à leurs écrans, qui seuls sont capables d'analyser le flux (big data…) afin d'en tirer des probabilités, des statistiques, et donc orienter les décisions.

Un enchaînement d'événements va déclencher une guerre entre les deux mondes. Les combattants Roues (volontaires) s'enivrent de violence, se sentent devenir des hommes-machines, ne voyant plus de frontières entre les fluides qui circulent dans les moteurs de leurs voitures, et ceux qui circulent dans leurs propres corps. On ne peut s'empêcher de penser par moments au génial Crash ! de J.G. Ballard, surtout dans une scène d'accouplement démentielle entre le narrateur et une des guerrières enragées, où l'habitacle qui héberge leurs ébats est un tiers contribuant au délire des sens.

Comment ne pas voir les maux qui touchent déjà notre époque ? Cette démocratie qui « change de visage en temps réel » sous l'impact des flux dans les sociaux réseaux, ces citoyens prêts à sacrifier leur liberté pour garantir leur sécurité, ces « port-vie » qui maintiennent le lien entre chaque individu (tracé en permanence) et la grande matrice collective, ça a des airs de déjà vu, déjà vécu… Mais qui sont les gagnants de tout cela ?... Dans le livre, cela n'apparaît pas, il ne semble y avoir que des perdants. A la fin, peut-être un espoir ?...

Le point fort de ce livre, est qu'il ne nous sert jamais la soupe à laquelle on s'attend.
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J'ai découvert ce livre grâce à Masse Critique. Cette dystopie nous emmène dans un futur qui cumule un grand nombre de traits des temps actuels, poussées à leur paroxysme. On ne découvre que petit à petit, et parfois même tardivement, le mode de fonctionnement et de gouvernance de ce monde séparé en deux grands clans contraires.

D'une part, les Roues, qui vivent dans leur voiture et doivent rouler sans arrêt pour gagner des points, afin de pouvoir se payer les besoins les plus élémentaires de l'existence (aller aux toilettes, se laver, manger…) et aussi s'offrir des distractions savamment orchestrées pour maintenir l'état de soumission mentale de ces individus qui croient avoir fait un libre choix. Une devise guide leur existence : « Avancer toujours ». le mouvement perpétuel est érigé en finalité de la vie et en moyen de progresser. Conduire est considéré comme une éthique et un art de vivre, qui se transmet de génération en génération, avec fierté.

D'autre part les Pieds, qui vivent à l'écart des routes, dans des villages en ruines, communautés sédentaires pratiquant un syncrétisme religieux mêlant christianisme et chamanisme, et pour qui le temps est aboli. Ils vivent en autarcie, selon un modèle décroissant, par la force des choses : les temps sont difficiles et les ressources maigres. Les familles sont à géométrie variable, femmes et enfants appartenant plus ou moins à tout le monde. Leur vie ordinairement calme, lente et silencieuse est ponctuée de rites initiatiques d'une grande violence qui génèrent dans les populations des transes cathartiques.

Ainsi, Emmanuel Brault ne dresse pas un portrait manichéen entre ces deux cultures qui sont aux antipodes l'une de l'autre. Quelques magouilleurs opportunistes opèrent une jonction clandestine entre ces deux mondes, à base de marché noir et trafics en tous genres censés améliorer le quotidien des uns et des autres. Rien de neuf sous le soleil…

Les réseaux sociaux (« le flux ») ont pris la place des institutions régaliennes. La gouvernance appartient à un ordre militaire, mais le vrai pouvoir est en fait détenu par les « lucioles », mutants vissés à leurs écrans, qui seuls sont capables d'analyser le flux (big data…) afin d'en tirer des probabilités, des statistiques, et donc orienter les décisions.

Un enchaînement d'événements va déclencher une guerre entre les deux mondes. Les combattants Roues (volontaires) s'enivrent de violence, se sentent devenir des hommes-machines, ne voyant plus de frontières entre les fluides qui circulent dans les moteurs de leurs voitures, et ceux qui circulent dans leurs propres corps. On ne peut s'empêcher de penser par moments au génial Crash ! de J.G. Ballard, surtout dans une scène d'accouplement démentielle entre le narrateur et une des guerrières enragées, où l'habitacle qui héberge leurs ébats est un tiers contribuant au délire des sens.

Comment ne pas voir les maux qui touchent déjà notre époque ? Cette démocratie qui « change de visage en temps réel » sous l'impact des flux dans les sociaux réseaux, ces citoyens prêts à sacrifier leur liberté pour garantir leur sécurité, ces « port-vie » qui maintiennent le lien entre chaque individu (tracé en permanence) et la grande matrice collective, ça a des airs de déjà vu, déjà vécu… Mais qui sont les gagnants de tout cela ?... Dans le livre, cela n'apparaît pas, il ne semble y avoir que des perdants. A la fin, peut-être un espoir ?...

Le point fort de ce livre, est qu'il ne nous sert jamais la soupe à laquelle on s'attend.
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Que deviendrait notre société si la voiture prenait une place centrale, que dis-je toute la place? Nous suivons Danny et sa soeur Sarah qui sont des "roues". Des hommes pratiquement greffés à leur voiture, n'ayant qu'un but dans la vie: celui de rouler et de cumuler des points pour les dépenser et mieux rouler ensuite.

Tout pourrait être pour le mieux dans ce monde où les vies se comptent en kilomètres et où les routes relient des routes qui relient des routes... Oui mais il existe aussi les "pieds" ceux qui refuse la voiture, vivent en communauté restreinte isolée de tout. Et les deux entités ne se comprennent plus, ne se comprennent pas et se font la guerre.

Danny et Sarah se retrouveront dans cette rivalité qui va jusqu'à les séparer.

L'idée, je l'avoue est assez saugrenue mais soulève parfois quelques bonnes questions sur la domination d'une civilisation sur une autre, la tentative d'assimilation, de rejet et les incompréhensions qu'elles génèrent. Nous sommes toujours du point de vue de Danny, un roue.
Alors que le début pose les bases, avec une certaine longueur, le roman accélère rapidement et va même a mon goût un peu trop vite vers la fin, frôlant l'excès de vitesse avec une impression de bâclé.

Je ne sais pas trop quoi pensé de ce roman, ni mauvais ni bon, certaines scènes qui mettent mal à l'aise, un rythme chaotique bref, je n'ai pas été vraiment emballé.

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Emmanuel Brault nous présente là une dystopie : dans un avenir que l'on devine proche , deux groupes d'êtres humains s'ignorent royalement , puis finissent par s'affronter brutalement .
Il s'agit des Roues , ceux qui passent leur vie sur les routes dans leurs véhicules , ils sont censés incarner le progrès et un certain niveau de culture .
Quant aux Pieds , ce sont des groupes de personnes dispersées dans la nature , qui vivent de la cueillette , de la chasse avec des armes rudimentaires (pièges, flèches , arcs , etc...) , ainsi que du jardinage . Ils pratiquent un culte monothéiste , échangent par des monosyllabes et semblent franchement arriérés . En revanche , même s'ils semblent souffrir de malnutrition , ils sont très proches de la nature .
J'ai eu un peu de mal à comprendre la philosophie du groupe des Roues : ils sont sur la route pour rouler , et ils sont payés en fonction des kilomètres parcourus , ça me semble complètement absurde . Pour ce qui concerne les Pieds , ce n'est guère mieux : ils pratiquent un culte sectaire , ils communiquent très peu (pauvreté du langage ) , ils envoient les plus jeunes prendre des risques insensés en se confrontant aux voitures lancées à pleine vitesse , la plupart se font d'ailleurs tuer .
Certaines pages de ce roman dystopique sont d'ailleurs étonnamment "trash" , l'affrontement avec les voitures se traduit par des morts violentes , avec démembrements et des litres de sang versé .
Bref , même si je n'ai eu aucune difficulté à lire ce roman , j'ai eu du mal à m'y retrouver , trop de violence gratuite et de barbarie , et trop d'accidents de voitures . On pense parfois au roman "Crash" de G.J. Ballard , où l'accident est complètement sexualisé .
En résumé , j'ai éprouvé un énorme malaise , et je me demande où l'auteur voulait nous emmener . Petite déception .
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C'est l'histoire de personnes vivant sur les routes. "Nous étions libres, d'autres voies étaient possibles. Mais, une fois la route prise, nous ne pouvions plus la quitter. La ligne blanche nous happait, l'horizon nous appelait, nous étions redevenus des nomades, incapables de dormir sous un vrai toit. Notre tente, c'était notre Peugeot. "

De leur jours, seules les routes demeure une civilisation où la voiture est le seul instrument de citoyenneté. Dany et Sarah, des Roues vivent dans une Peugeot 203 avec leur père. Mais un accident va avoir lieu avec les Pieds.

La civilisation est scindée en deux : d'un côté nous avons les Roues et de l'autre les Pieds. D'après d'autres avis, on ne connaîtra jamais la raison de cette séparation. Je ne sais pas, j'ai abandonné la lecture car ce n'est pas à mon goût concernant le rythme, les dialogues, l'action... 😔

Il paraîtrait d'ailleurs que les Roues sont payés pour rouler (mais pourquoi?) Et qu'ils considèrent les Pieds comme des grosses feignasses. (@les_mots_magiques_ ).
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Dans un futur vraisemblablement proche, la race humaine s'est séparée en deux factions, les Roues qui se déplacent constamment et ne quittent que très rarement leurs véhicules, et les Pieds qui se sont organisés en petits villages et qui vivent de manière sédentaire. Nous suivons ici une famille de Roues qui va, du jour au lendemain, se retrouver à vivre au milieu des Pieds.

Je suis bien embêté pour parler de ce livre à vrai dire. Je n'ai pas détesté mais je n'ai clairement pas aimé non plus, même si ça se lit plutôt bien.

Pour être tout à fait honnête, l'univers m'a semblé aussi flou, sinon plus, que mon avis. On comprend bien que les hommes se sont séparés en deux groupes mais on ne nous explique jamais pourquoi. Admettons.

On comprend qu'une très forte inimitié existe entre les deux groupes, mais là encore, on ne nous explique pas pourquoi. On sait simplement que les Roues (qui passent leurs journées assis en voiture) considèrent que les Pieds (qui semblent avoir un mode de vie plus actif) sont des fainéants. Mouais.

Nous avons donc ces deux groupes que, personnellement, je n'ai pas pu comprendre. Les Pieds vivent de manière assez archaïque et sont organisés comme des espèces de sectes. Les Roues de leur côté ont un mode de vie qui m'a semblé complètement absurde puisque leur objectif est de rouler pour rouler. Alors certes, ils sont rémunérés en fonction des kilomètres parcourus, mais qu'ont à gagner les personnes qui les rémunèrent pour ça ? Ça n'a juste pas de sens.

Si on parle des personnages, on suit majoritairement Dany et Sarah, et là non plus, je n'ai pas du tout accroché. Sarah est une gamine un peu capricieuse et très ingrate (ok, c'est de son âge) et Dany m'a dérangé. Je ne crois pas que ce soit spécialement le but de l'auteur mais j'ai trouvé le personnage un peu malsain sans trop pouvoir m'expliquer pourquoi.

Si je m'étais arrêté 20 pages avant la fin, je pense que je n'aurais pas été bien convaincu mais je me serais très certainement moins braqué. le dernier chapitre, qui est un simulacre de conclusion à l'histoire, m'a profondément agacé. L'auteur décide tout d'un coup de prendre un tournant gratuitement vulgaire, avec une sexualisation des véhicules et des meurtres qu'on peut commettre en roulant sur quelqu'un (ça peut sembler bizarre dit comme ça, et je vous confirme, c'est très bizarre). C'était juste glauque et malsain.

En revanche, l'auteur termine par un épilogue de trois pages que j'ai trouvé bien mieux et qui fait un (tout petit) peu passer la pilule.

Et maintenant que j'arrive à la fin de cet avis, je retire ce que j'ai dit au début. Je crois qu'en fait j'ai pas mal détesté ce bouquin.
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Bonjour ! Aujourd'hui, je vous présente ma dernière lecture, en lien avec le Prix des Lecteurs 2022.

Autant j'ai beaucoup aimé la première moitié de ce roman. Moi qui ne suis pas à l'aise lorsqu'on parle de voitures, j'avais beaucoup accroché à l'intrigue, et je trouvais le résumé très prometteur : « Avancer, toujours. Une vie de poussière et d'asphalte où seules les routes demeurent. Une civilisation où la voiture est l'unique instrument de citoyenneté. Dany et Sarah sont des Roues, des enfants du goudron et de l'essence. Avec leur père, ils vivent au jour le jour dans leur Peugeot 203 de couleur blanc-albatros. D'une station à l'autre, en nomades modernes, ils roulent, ils aiment, ils rêvent, jusqu'à l'accident… et les Pieds. »

Avouez que ça avait l'air pas mal ! Sans mentir, j'étais plongée dans ce roman qui sentait le coup de coeur. Je ne pouvais pas m'arrêter de lire, j'avais besoin de savoir la suite. Sauf que… la deuxième moitié de ce roman était trop rapide, trop désordonnée à mon goût. Je ne parle même pas des deux scène de sexe que je trouvais sortie de nulle part et particulières (heureusement, elles étaient expéditives).

Du coup, je ne sais même pas si j'ai aimé ou pas cette lecture. Il y a de bonnes idées, une morale assez effrayante mais juste sur la course aux technologies et l'avenir de l'homme, mais je n'ai vraiment pas compris le chemin pris par l'auteur.
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