Bien sûr, son monde se limitait aux rives du fleuve, mais le Nil était si long, si long, que jamais personne n'en avait vu la source. La source, elle se trouvait hors de portée de l'homme, entre les mains de ce bon génie qui arrosait l'Egypte de ses bienfaits.
Khay ramassa les morceaux d'écorce de papyrus qu'il avait laissées tomber à terre, et entreprit de s'en dresser des sandales. Ainsi, le monde était à lui.
Malheureusement la chaleur ne lui coupait jamais l'appétit.
Mais les morts sont inoffensifs, n'est-ce pas? Les morts sont morts, c'est tout.
L'injustice, c'était ce qu'il supportait le moins.
Pour les pilleurs de tombes, une porte n'est pas un problème. Le problème, c'est après, quand on est dans le couloir sombre.
Khay était orphelin, et il avait appris depuis longtemps que s'il voulait survivre, il devait se cramponner, ne jamais se laisser abattre, ni dicter sa conduite.
Khay songea au scribe de l'oasis, qui notait chaque jour ce qui se passait. Jamais il ne retournerait là-bas, car il ne voulait plus rien savoir de tout cela. Mais, sûrement, le scribe l'avait écrit, et ce qui est écrit ne meurt jamais.
c'est un enfant qui aisser de raiparai les betise qui la fait