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Citations sur Le Cercle des femmes (85)

Quand ta vie n'a de sens qu'avec l'autre, quand tu ne respires qu'à son contact, que tu ris quand il rit, que tu souffres lorsqu'il souffre, alors c'est que tu t'es perdue dans l'autre. Alors, tu renies ta propre existence. C'est le symptôme de la passion. Et, contrairement à ce qu'on serine aux petites filles dans les contes de fées, la passion n'est pas l'amour. La passion, c'est une faim sans limite, un excès sans fond, un besoin désespéré d'être aimé.
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Il faut sans cesse leur tirer les vers du nez pour connaitre l'histoire de la famille. Comme si cela n'avait aucune importance de savoir d'où l'on vient. Comme s'il fallait laisser dormir le passé.
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On croit les connaître. On les prend pour des ancres auxquelles on peut s'accrocher par gros temps. On leur fait confiance. Ils sont prévisibles. Ils rassurent. Et puis voilà que sans crier gare ils se mettent à dériver, emportés par d'invisibles courants sous-marins qu'ils cachaient au fond d'abysses noirs. Les voilà qui ne résistent plus à leurs fractures souterraines. Les voilà autres.
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La mort est la chose la plus certaine de notre vie. Pourtant, elle nous surprend toujours.
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Aussi peut-on être une victime pour la vie. mais on peut aussi parier pour la vie. Décider que la douleur ne nous aura pas, qu'elle ne mènera pas notre vie, ne sera pas notre destin. on peut se dire : OK, j'ai une grande balafre mais elle ne m'empêche pas de vivre si j'évite d'appuyer dessus. Cette cicatrice me donnerait presque du caractère, une allure tout à fait unique, si tu vois ce que je veux dire.
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On aime et puis, bien souvent, on souffre. C’est vrai d’une histoire d’amour qui s’éteint, d’une expérience professionnelle qui s’arrête, d’un lien filial qui se délite. Cette douleur-là est une plaie. Mais la façon dont on la soigne appartient à chacun d’entre nous. On peut parfaitement choisir d’appuyer encore et encore sur la cicatrice. On peut décider qu’on restera éternellement blessé, malade de tristesse, pétrifié de chagrin. Au bout d’un temps cette douleur devient familière, un repère sûr, presque rassurant. …… Mais on peut aussi parier sur la vie. Décider que la douleur ne nous aura pas, qu’elle ne mènera pas notre vie, ne sera pas notre destin
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Je sais mieux distinguer les ombres portées, les ratures, les sous-couches que les générations passées ont laissées sur ma trame intime.
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... puisqu'il faut périr, pirrons!

A force de s'envoyer des petits verres de blanc frais, il était tout violet.

Je n'ai jamais su qui lavait le petit linge du vieux Marcel.

Invente-toi, ma fille.

Ton arrière-grand-mère aura été toute sa vie une femme de courage et de convictions.
C'est bizarre de parler d'elle au futur alors qu'elle est morte.
C'est du futur antérieur, pas du futur. Mais tu as raison. C'est un temps merveilleux. Celui qui permet de parler du futur de ceux qui sont passés. C'est le temps des nécrologies.

Je réalise que l'on peut aimer un lieu pour celui qui l'habite, pas sans lui.

C'est ma vie, c'est mon choix et je t'emmerde.

Je suis en discussion avec mes souvenirs.

Mots croisés : déjouer les pièges de la grille en décodant l'esprit agile de son auteur.

Un poète est un monde enfermé dans un homme.
Victor Hugo

Ce n'était pas moi qu'elle aimait mais l'image du héros qu'elle s'était fabriquée. Elle m'avait mis en prison. Je m'en suis échappé.

Chacun est responsable de sa vie.
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Chacun doit apprendre à vivre avec ses cicatrices. Si on le refuse, si on ne veut pas guérir une plaie béante, alors c’est la flamme de vie dont nous sommes porteurs que nous éteignons volontairement.
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J’ai eu trois maris. Au début, tout est merveilleux. Ils te cajolent, sont drôles et ils t’emmènent danser sans soupirer. Et puis tu te rends compte avec les années que ce que tu prenais pour de l’attention, de la délicatesse, est en fait de l’indécision, de la passivité. Ils attendent tout de toi : que tu entreprennes, que tu décides, que tu assumes, que tu sois forte à leur place. Ils disent oui à tout et attendent que cela se passe.
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