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3,67

sur 687 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
de la littérature anglaise classique, je ne connais finalement que peu d'oeuvres. Et j'en ai chroniquées encore moins… Avec la collection Romans éternels, j'ai eu l'occasion d'étoffer un peu ma bibliothèque, soit avec des retrouvailles bienvenues, soit avec des récits que je pourrais enfin découvrir. Des soeurs Brontë je n'avais lu que Charlotte et Emily – dont les Hauts de Hurlevent ne m'avaient guère laissé un souvenir impérissable - . Quant à Anne, si je connaissais, de nom, son roman le plus célèbre, La Recluse de Wildfell Hall, je le confesse, je n'avais jamais entendu parler de Agnès Grey.

le début te rappelle un peu Jane Eyre ? Ouais, à moi aussi, ami-lecteur. Sauf qu'avec le physique quelconque de l'héroïne, c'est le seul point commun entre les deux romans. Ah non, j'oubliais, la narration à la première personne... Sinon ? Sinon tout sépare Jane et Agnès. Alors que Charlotte Brontë parvenait à nous rendre la jeune femme profondément humaine, attachante, et complexe, Agnès semble aussi épaisse que du papier bible – même anglicane -. Agnès est, comme son autrice, la fille d'un pasteur désargenté. Comme elle, elle sera donc gouvernante. Sauf qu'Agnès est antipathique à souhait. Tout au long de cet apprentissage, elle ne se remet jamais en question : si elle est humble et douce, les autres, ces enfants gâtés dont elle a la charge, ne sont que le reflet du délitement moral de leur caste. J'ai cherché la satire, elle est grossière. Bien entendu, Anne Brontë dénonce le manque d'éducation des rejetons riches. Et ? Et rien de plus. Pas de nuances, pas d'humour, pas d'esprit, excepté celui de la moral. Alors oui, c'est un roman vertueux, avec tout le tralala. Et on s'y emmerde royalement. Même la romance reste plus froide que les sermons qu'Agnès se coltine les dimanches.

C'est un classique, soit, et, à l'époque, Agnès Grey se révélait un roman audacieux, soit. Mais, franchement, les décennies ne sont pas toujours une bénédiction pour la littérature.
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J'ai beaucoup de mal avec le système des étoiles, comme si je notais cette autrice.

En résumé : je voulais me lancer dans la lecture des enquêtes des soeurs Bronte. Pour ce faire, j'ai voulu plonger dans la lecture de leurs oeuvres.

En conclusion : je ne suis pas faite pour les autrices anglaises du XIXe. Je n'accroche ni à leur écriture, ni à leurs histoires.

Je ne lirais donc pas leurs enquêtes….
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Je vais livrer un avis assez différent de la majorité des lecteurs sur ce site, mais... je me suis ennuyée. D'abord, parce que l'héroïne et Narratrice est bien trop lisse, trop parfaite. Elle ne dit du mal de personne, essaye de faire des efforts pour aimer tout le monde et obéir à ses employeurs, même quand on lui impose des choses absurdes. Elle n'a pas l'impertinence ou les réparties spirituelles de certaines héroïnes de Jane Austen par exemple - on peut se demander ce que lui trouve le pasteur, quand ils parlent, elle est si troublée qu'elle n'arrive qu'à dire de vagues platitudes, sans laisser sous-entendre ses émotions - je sais bien qu'il y a un contexte particulier, le XIXème siècle anglais, mais quand même, elle semble passer son temps à pleurer.
Dommage, ses "élèves" sont intéressantes parce qu'elles s'écartent des normes de genre traditionnelles, mais cet aspect n'est pas assez approfondi et on ne les voit pas assez : l'une ne pense qu'à séduire et à plaire, refusant son rôle de mère ou de femme au foyer, l'autre trouvant plaisir dans la chasse ou l'équitation.
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Depuis la lecture de Jane Eyre, je suis devenue une fan inconditionnelle des soeurs Brontë. Chacun de leur livre m'a bouleversé et j'attendais beaucoup de cet ouvrage. Malheureusement je suis extrêmement déçue et il s'en est fallu de peu que j'abandonne le livre.
Pourquoi ? Premièrement le style d'écriture n'est pas aussi fluide que les autres ouvrages. Il est beaucoup plus dense, plus riche et contient plusieurs références et connotations religieuses (si vous aviez fait l'erreur de lire tous les notes de bas de page comme moi). Il ne se passe pas grande chose mis à part les descriptions des sentiments qu'éprouve l'héroïne devant les situations qu'elle vit.
Elle est gentille mais sans plus. Je l'ai trouvé trop guindée, trop rigide et réservée, trop moraliste aussi. J'aurai préféré une personne plus vive et enjouée au lieu d'une fille effacée qui adopte parfois un ton condescendant. Miss Murray m'a fait beaucoup plus rire avec ses idées frivoles et superficielles.
On découvre beaucoup de choses dans cet ouvrage notamment la condition de vie des gouvernantes. Elles étaient souvent isolées et peu estimées par les membres de la famille, leurs propres élèves et même les domestiques. D'ailleurs pour ces derniers, les maîtres les méprisaient systématiquement et ne voyaient en eux que des automates invisibles et sans aucune volonté, censés assouvir leurs caprices. On sent aussi une critique envers la vie aisée et oisive des aristocrates et des nouveaux riches qui les imitent.
Selon moi, un livre qui manque de saveur et qui traîne en longueur. Dommage !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Pour soulager financièrement sa famille et tenter de s'affirmer elle-même au sortir d'une enfance trop protégée, la toute jeune Agnès Grey, fille de pasteur, décide de se faire gouvernante, ne doutant pas un instant qu'elle saura, par sa sensibilité et sa douceur, conquérir le coeur de ses jeunes élèves et les conduire dans les meilleures conditions du monde sur les chemins heureux du savoir et de la vertu. Hélas - ou évidemment ! La réalité qu'elle découvre dès son premier poste est bien loin de ses espérances : d'affreux gamins pourris gâtés, habitués à n'en faire qu'à leur tête et trouvant bien plus drôle de torturer des oiseaux ou de patauger dans la boue plutôt que de s'instruire dans la vertu, sur lesquels douceur et sensibilité sont aussi efficaces qu'une caresse sur le cul d'un troll. Dans cette rude épreuve, la pauvre Agnès ne sera aidée ni par son caractère, bien trop effacé, ni par le statut ambigu qu'elle se découvre, investi de tous les devoirs mais d'aucun moyen concret d'asseoir son autorité. Seulement, aussi effacée soit-elle, Agnès ne manque pas de volonté et n'est pas prête à déclarer forfait à la première contrariété. Autant vous dire qu'elle est partie pour en baver...

Après ma redécouverte des Hauts de Hurlevent, j'avais envie de rester encore un moment dans l'univers de soeurs Brontë... mais j'aurais mieux fait de choisir un autre titre que cette Agnès Grey terriblement terne et plate à côté du précédent. Critique féroce de la mauvaise éducation des enfants de riches, fondée sur l'expérience de l'auteur, le roman est aussi un panégyrique assez lassant des vertus évangéliques de son héroïne, à peu près aussi tête à claque dans sa perfection bornée que les sales mioches qu'elle est obligée de gérer. le propos n'est pas inintéressant en soi, loin de là, et certains caractères sont sans doute assez justes, mais le tout est présenté de manière trop naïve et peu subtile pour emporter vraiment l'adhésion. Quant à l'histoire d'amour qui vient se greffer là-dessus, elle prête vaguement à sourire par la maladresse de la narratrice mais reste surtout d'une platitude assez consternante.
Pas assez fin et surtout beaucoup trop convenable à mon goût, cette affaire !
Lien : https://ys-melmoth.livejourn..
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Les Grey rencontrent des problèmes d'argent. Afin d'aider sa famille, Agnès décide de devenir gouvernante. Pleine d'enthousiasme, elle est engagée par une famille aisée afin de prendre en charge l'éducation de leurs enfants. Une fois sur place, elle prend conscience que sa tâche va être particulièrement ardue. Difficile de dire qui des enfants ou des parents nécessite d'être éduqués.
Cette chronique sur l'éducation étonne par sa pertinence et son actualité. En effet, la question de l'éducation et du rôle des parents dans celle-ci constitue toujours une préoccupation majeure dans notre société. Si le roman est intéressant et parfois amusant grâce aux personnages grotesques qui y sont dépeint, je l'ai cependant trouvé répétitif et manquant de rythme. L'idylle entre Agnès et le pasteur intervient trop tardivement et n'apporte malheureusement pas grand-chose à l'histoire.
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Une des grandes qualités de cet ouvrage consiste dans la peinture qu'il dresse de la condition des femmes à l'époque victorienne. Comme l'auteure, l'héroïne a dû trouver un emploi de gouvernante pour aider sa famille. de cette façon, on découvre la place qu'occupaient ces employées dans les maisons, à la fois méprisées par leurs maîtres et les domestiques, et condamnées à une vie solitaire. Certaines scènes sont particulièrement frappantes telles que celle de la torture des oiseaux (largement autobiographique) et soulignent le peu de marge de manoeuvre laissée dans le processus éducatif.



Mais j'ai été beaucoup moins convaincue par ce roman que par le second ouvrage de l'écrivaine. C'est un peu comme s'il avait servi de brouillon à Anne Brontë, dans le sens où on peut y déceler les prémisses de la trame de la Recluse de Wildfeld Hall. En effet, une des élèves, Miss Murray fait un mariage malheureux avec un Lord qui se révèle très vite volage, porté sur la bouteille et la contraint à résider à la campagne, après la naissance de leur premier enfant. Or, l'échec de cette union et la position de faiblesse de la jeune épouse n'est pas sans rappeler un des ressorts de l'intrigue de la seconde oeuvre de fiction de l'auteure.

De plus, j'ai eu du mal à m'attacher au personnage principal. Je l'ai trouvée à maintes reprises trop moralisatrice, trop timorée et trop attentiste.

La première partie m'a semblé également s'étirer en longueur. J'ai eu beaucoup de difficultés à trouver intéressant l'exposé des méthodes d'éducation, leur échec et les rebellions des enfants à la charge de Miss Grey. J'ai accéléré mon rythme de lecture au démarrage de l'idylle, bien que j'ai trouvé que ce flirt manquait de souffle.

Bref, vous l'aurez compris: Agnès Grey se révèle un livre intéressant sur la condition des femmes à l'époque victorienne mais il ne faut pas se laisser décourager par la lenteur de l'entame.
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Afin de subvenir aux besoins de sa famille, la jeune Agnès décide de devenir gouvernante. Curieuse de découvrir le monde et d'aider son prochain, la jeune fille va rapidement découvrir que l'aventure qui l'attend, n'est point celle qu'elle espérait...

J'ai été ravie de pouvoir découvrir (ou re-découvrir puisque je l'avais déjà lue il y a longtemps) la benjamine des Bronte !
Dans ce roman, construit sous forme de journal, on y suit les péripéties d'Agnès, ses difficultés auprès des enfants odieux et de leurs parents qui le sont tout autant ! Si la fresque sociale est bien dépeinte, j'ai trouvé cependant que le roman manque cruellement de saveur. Les personnages sont pâles, Agnès elle-même est assez passive et effacée. J'ai eu le sentiment d'avoir une description de l'emploi de gouvernante et de l éducation des enfants sans la fluidité romanesque. En ce sens, j ai trouvé que l'oeuvre se cloisonne un peu à son siècle, et reste un peu hermétique pour un lecteur actuel.
Toutefois, le récit gagne en intérêt dans la dernière partie du roman, qui est également plus romancée. L'histoire d'amour est mignonne sans pour autant être attachante. Mais comme il faut bien le dire, il n'y a pas beaucoup d'histoires Victoriennes qui finissent bien, on ne peut qu'apprécier ce souffle de légèreté et ce final si doux que nous offre Agnès Grey !
Une expérience mitigée donc, mais je suis satisfaite d avoir tenté l aventure !
Je suis d ailleurs curieuse de tenter l'autre roman d'Anne qui paraît-il est plus abouti.
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Ainsi donc Keiha a éprouvé un grand plaisir de lecture avec ce court roman. Je n'avais jamais rien lu d'Anne Brontë ce qui n'est pas étonnant puisqu'elle n'a pas eu beaucoup de temps d'écrire avant de mourir de la tuberculose, comme trois de ses soeurs . Son frère a préféré mourir de la drogue et sa mère de cancer quand Anne avait 18 mois. Seule Charlotte survivra mais pas très longtemps. Quelle famille et quelle horreur que la tuberculose !

Ce roman autobiographie raconte le destin d'une jeune fille pauvre et éduquée. Elle a peu de choix même le mariage est compliqué car elle n'a pas de dot. Elle peut être institutrice ou gouvernante. Anne sera gouvernante et elle raconte très bien ce que représente cet étrange statut dans une riche famille anglaise du 19 siècle. Obligée de se faire respecter d'enfants qui méprisent les employés de leurs parents et qui, par jeu ou méchanceté, refusent d'apprendre. On sent que c'est une mission impossible et que les gouvernante ont bien peu de marge de manoeuvre. Mais en lisant ce texte je me disais sans cesse qu'elle avait aussi bien peu d'idées pour intéresser ses élèves en dehors de les obliger à se fier à sa bonté et à son savoir. Elle semble fort regretter de ne pas pouvoir les frapper à sa guise. du moins dans la première famille. Dans la deuxième, elle partage la vie d'une jeune beauté qui veut se marier mais qui auparavant exerce ses talents de séductrice sur tous les hommes du village dont le jeune vicaire qui a touché le coeur de la gouvernante. Je suis désolée Keisha mais cette romance sous l'autorité et la bénédiction de l'église est d'un ridicule achevé. La collection Arlequin fait dans le hard à côté de cette histoire d'amour. Sans l'analyse du rôle de la gouvernante dans la bonne société anglaise ce roman n'a aucun intérêt mais, il est vrai, que c'est bien le sujet principal du roman. Pour le style, on savoure l'imparfait du subjonctif et les tournures vieillottes. J'ai plus d'une fois été agacée par ce procédé de style dont elle abuse du genre :

Pour ne point abuser de la patience de mes lecteurs, je ne m'étendrais pas sûr mon départ. .…
J'avais envie de lui dire, « et bien si, étends-toi ou alors n'en parle pas !»
Lien : http://luocine.fr/?p=9673
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Ah le XIXème siècle! le siècle où les femmes ne font rien qu'attendre des prétendants à marier.
Le seule point positif de ce livre est la condition des gouvernantes de cette époque. Je ne pense pas que je vais lire plus de livres de cette auteure.
J'ai du mal avec cette période d'écriture. Courage pour toutes les amatrices du genre.
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