Nicholas Anthony Levil 1990-2008 Mon fils bien-aimé.
J'ai été surprise par l'expression "Mon fils bien-aimé". Elle était en petits caractères, en italique, presque enfouie dans l'herbe. Comme une excuse.
Etre jolie, c'est pas tout, mais être franchement moche, ça peut l'être.
Ma vie entière n'était qu'un immense rêve creux et vide d'espoir.
Nous prouverons au monde qu'ils avaient tort Et nous leur apprendrons à chanter en chœur avec nous.
"It's just that I wasn't paying attention before," she said, half to me and half to Dr. Hieler. "And look what happened. People think I'm horrible parent and, I don't know, I think maybe they're right. A mother should know these things. A mother shouldn't be surprised like I was. The more I let her go... the more I'm affraid that I'll have more deaths on my concience."
[...] I had changed Mom. Had changed her role as parent. No longer was Her sole purpose so easy and clear-cut as it had been on the day I was born. No longer was her job to protect me from the rest of the word. Now her job was to protect the rest of the world from me.
And that was so unfair
S'il est temps de souffrir, il est toujours temps de guérir.
Ça m'a fait réfléchir. J'avais passé des heures à essayer de comprendre ce qui était arrivé, mais pas une seule fois je ne m'étais demandé pourquoi ce drame. La réponse était si évidente : parce que Nick avait horreur de ces gens. Et ils le lui rendaient largement. Voilà pourquoi. La haine. Les coups en pleine poitrine. Les surnoms humiliants. Les ricanements. Les commentaires narquois. Les bousculades contre les casiers. Voilà pourquoi : ils le haïssaient et lui les haïssait, et d'une certaine façon c'était voué à finir comme ça, tout le monde mort.
Il paraît que les gens qui frôlent la mort sont transformés à jamais. Que soudain ils découvrent le vrai sens de la tolérance et de l'amour. Qu'ils abandonnent toute idée de haine et de rancoeur.
"Au début, c’était pour rire. Une façon d’évacuer ma frustration. Sauf que c’est devenu autre chose, qui m’a échappé."
Beaucoup de ceux qui sont morts ont perdu la vie parce que celui qui a tiré...parce que mon petit ami, Nick Levil, et moi pensions que ces personnes étaient malveillantes. Mais nous ne voyions en eux que ce que nous voulions voir...Nick et moi, nous ne savions pas...nous ne connaissions pas la réalité de ce que ces personnes étaient vraiment.