Citations sur La nuit du Jabberwock (Drôle de Sabbat) (15)
Plus on prend de l'âge, moins on a peur des fantômes, que l'on y croit ou non. Et quand on a passé la cinquantaine, tant de gens que l'on a connus sont morts que les fantômes, si tant est qu'ils existent, ne sont pas tous des inconnus. Certains de nos meilleurs amis sont des fantômes, alors pourquoi en aurait-on peur ?
Ce serait merveilleux d'être un salaud au lieu d'une bonne pomme et de pouvoir faire tout ça. Les salauds s'amusaient bien plus que les braves gens. Et ils sortaient indiscutablement de meilleurs journaux.
Plus on prend de l’âge, moins on a peur des fantômes, que l’on y croit ou pas. Et quand on a passé la cinquantaine, tant de gens que l’on a connus sont morts que les fantômes, si tant est qu’ils existent, ne sont pas tous des inconnus. Certains de nos meilleurs amis sont des fantômes, alors pourquoi en aurait-on peur ? Et dans bien peu d’années, on aura soi-même sauté le pas.
Une des illusions les plus graves de l'esprit humain est de croire que les choses peuvent être classées entre ce qui est important et ce qui ne l'est pas. Comment savoir si un fait donné est important ou non si l'on n'en connait pas tous les éléments ? Et personne ne sait jamais tout sur quoi que ce soit.
Prends garde au Jabberwock, mon fils !
La gueule qui mord, la griffe qui luit !
Gare à l'oiseau Jubjub et fuit
Le frumieux...
Et quand on a passé la cinquantaine, tant de gens que l’on a connus sont morts que les fantômes, si tant est qu’ils existent, ne sont pas tous des inconnus.
Et, j’ai beau râler, mais j’aime la vie. Je ne veux pas vieillir, encore moins mourir. D’autant que je ne puis guère espérer, comme pas mal de mes concitoyens, une éternité passée à jouer de la harpe en épuçant mes ailes blanches. Pas plus que je n’aie envie d’une éternité passée à manier la pelle à charbon, encore que dans mon cas ce serait le plus probable.
Je marchai jusque chez moi.
Je vacillais peut-être un peu, car à ce stade je suis toujours un peu moins lucide que plus tard. Mais mon esprit... ah ! Il était dans un état délicieux, d'une clarté de cristal au centre et vaguement fumeux sur les bords, ..."
Lire un livre, c'est presque aussi passionnant que d'écouter parler l'homme qui l'a écrit. C'est encore meilleur, dans un sens, parce qu'on n'a pas besoin d'être poli avec lui. On peut le faire taire quand on le veut en fermant le livre et en en prenant un autre. Et l'on peut ôter ses souliers et mettre les pieds sur la table. On peut boire et lire et tout oublier sauf ce qu'on lit;...
Je savais enfin que Harvey Andrews ne chercherait plus à faire de fugues.
Il allait avoir un père humain. Bien sûr, je n'attendais pas que Clyde devînt le meilleur client de Smiley. Peut-être ne remettrait-il jamais les pieds dans la taverne. Mais en commandant un verre, un seul, et même si ce n'était que du vin, devant un comptoir, il avait franchi son Rubicon. Il n'était plus parfait.