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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Troisième et a priori dernier tome dans la droite lignée du second. Les précédents étaient déjà violents, mais là les comptes se règlent pour conclure, et ça égorge, découpe et décapite dans tous les sens. Beaucoup d'intrigues et de complots sans doute, mais finalement ça se termine toujours dans un bain de sang.
La narration reste très fluide, on ne cherche pas midi à quatorze heures, faut pas trop faire attention aux types qui ressemblent à Hulk, c'est du comics médiéval assumé et après tout pourquoi pas.
Le personnage du Triste Sire passe presque au second plan, ce qui n'est pas vraiment un problème.
Petit clin d'oeil historique quand même à la fin, avec l'intrigant Renaud de Dammartin dont Philippe Auguste se débarrasse en l'envoyant voir Baudouin de Flandres : ce seront, 15 ans plus tard, les deux traîtres de Bouvines.
L'épilogue, en revanche, m'a semblé totalement superflu, d'autant qu'a priori aucune suite n'est prévue.
Mais j'ai passé un bon moment vraiment pas cher grâce aux tarifs numériques défiants toute concurrence d'Akiléos.
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Le temps est venu d'en finir. Ce troisième tome du Roy des Ribauds et dernier du premier cycle sera sanglant.
Désormais le Triste Sire n'a plus d'alternative, il doit se battre. Pourtant sa situation n'a jamais été aussi précaire: Saif tarde a convaincre le Grand Coesre de lui apporter son aide alors que ses ennemis reçoivent des renforts. Meme le secours presque providentiel de Barthélémy de Roye, n'a fait que différer l'affrontement entre Le Roy des Ribauds et le Rouennais.
Pendant ce temps Renaud de Damartin continue d'intriguer et prends à ses cotés un ancien ennemi du Triste Sire.

Sept chapitres durant affrontements et coups d'éclats surviennent sans répit, le tout pour préparer le terrain vers l'inévitable confrontation finale. Puis vient le chapitre VIII. Les pions sont en place. L'acte final peut se dérouler. Cet album est un déchainement de fureur, un tourbillon d'acier et de fer, du sang, des larmes, des morts. le tout magnifiquement servis par les sublimes dessins de Toulhoat.
Suberbe.
On referme l'album avec un pincement au coeur et la volonté d'en vouloir plus. On voudrait voir ce duo a l'oeuvre plus souvent (vivement Ira Dei !).
Et vivement le second cycle !

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« La victoire seule noue. La défaite non seulement divise l'homme d'avec les hommes, mais elle le divise avec lui-même. »

Et cette citation de St Ex résume parfaitement cette fin de premier cycle (c'pas moi c'est la pastille sur la couverture qui le dit).
Cycle qui clôt l'histoire au moment où je dois dire je commençais à m'attacher à elle.
Cycle qui laisse des cicatrices, réelles et dans l'âme de nos différents personnages.
Cycle bien nommé puisque tout recommence n'est-ce pas ? Les complots, conflits, liens, trahisons.

Oh comme l'on doit être seul quand on est roi(s) de lumière et roi(s) de l'ombre.
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Les plus grands sportifs sont réputés pour passer leur temps à s'entraîner. Il semble qu'il en soit de même avec certains illustrateurs. Ronan Toulhoat est de cette trempe, ne lâchant jamais son dessin et progressant visuellement à chacune de ses publications. Nombre de grands maîtres (Hermann pour ne pas le citer) ne bougent pas d'un pouce entre leurs débuts et leur crépuscule. D'autres évoluent, pas toujours dans le bon sens. Je ne me hasarderais pas à parler de facilités, mais plutôt de conception de l'art, qui est pour certains une prise de risques, une mise en difficulté. Ronan Toulhoat ne se mets pas a proprement parler dans cette situation, oeuvrant depuis des années maintenant avec son compère Vincent Brugeas, fameux couple artistique qui se connaît par coeur. Ils se font plaisir en allant dans ce qu'ils aiment. Cela signifie pourtant des changements de registre (SF, médiéval, militaire,…) et il suffit de constater l'acquisition technique qu'a prise Ronan Toulhoat (qui est devenu pour moi l'un des plus impressionnant illustrateurs BD du circuit, ne serait-ce que par son côté prolifique) depuis Block 109. Il travaille sans arrêt, comme en témoigne sa page Facebook où il publie quotidiennement ses échauffements et expérimentations.
A ce titre, Le Roy des Ribauds volume II paru l'an dernier est sans doute ce qu'il a fait de mieux jusqu'ici. Non que le volume III tout juste sorti soit mauvais, très loin de là, mais on ne constate pas d'amélioration, ce qui est la première fois (qui aime bien châtie bien). le jeu des couleurs (plus discutables que sur les deux premiers volumes) est sans doute en cause. le parti pris de couleurs quasi-monochromes (quand les cases chatoyaient sur Chaos Team ou Les Divisions de fer) m'a surpris, tout comme le focus visuel sur le manteau bleu que l'on retrouve dans beaucoup de scènes et qui dilue a mon sens la très grande force de Toulhoat que sont les encrages. Depuis le premier tome je pense que cette série devrait connaître une édition NB et cette clôture de cycle confirme mon ressenti.
Le volume III est une résolution des intrigues ouvertes dans les deux premiers et peut paraître moins flamboyant à ce titre par une certaine linéarité et par le nombre de batailles qui laissent quelque peu de côté les intrigues de couloir qui faisaient la grande force du scénario. Idem pour les personnages charismatiques relativement absents. Enfin, l'ouverture finale préparant un cycle 2 conforte cette impression mitigée. Il est toujours plus difficile de terminer une histoire que de la commencer et le quasi sans faute des deux premiers volumes ne laissait pas droit à l'erreur. On était pas loin des 5 « Calvin »!
Ce volume III reste néanmoins d'un très bon niveau graphique, d'un dynamisme toujours aussi impressionnant et de séquences d'action aux plans uniques et d'un grand plaisir. Et le cycle dans son ensemble a apporté un grand renouvellement dans le monde de la BD en proposant un polar mafieux médiéval aux allures de blockbuster intelligent.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Ce troisième tome termine le cycle. Toutes les intrigues se terminent dans un bain de sang qui nuit un peu à l'intrigue. Tout ce orange utilisé a fini par me peser, j' ai d'autant apprécié les cases avec des couleurs plus douces. L'intrigue se tient et le triste sire est un peu secondaire dans ce tome.
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