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Citations sur David Sarella, tome 1 : Frontière barbare (24)

— On n’arrête pas un hydroderme, fit la jeune femme d’un ton cassant. Tout au plus peut-on lui indiquer la route à suivre. Cet animal obéit à un rituel biologique qui ne varie jamais. Il marche droit devant lui, s’arrête puis repart, sans se soucier d’une quelconque direction. C’est un solitaire qui vit mille ans.
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Je t’avais prévenu, soupira-t‐il. Tu viens de créer un démon. Tu l’as fabriqué à partir de tes peurs, de tes dégoûts, tu as mis en lui tout ce qui te faisait horreur chez ta femme. Cela signifie que tu as introduit un monstre dans la cité. Une tueuse. Une guerrière assoiffée de sang qui correspond davantage à tes fantasmes qu’à la réalité. Ce n’est pas une Anabassie, c’est une caricature raciste, un concentré de préjugés. Et maintenant elle va se retourner contre toi, contre tes autres femmes… et contre cette enfant, qui, d’une certaine manière, est aussi ton épouse. Tu as outrepassé les limites du tolérable.
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Faut dire la vérité. On est des ratés, toi et moi. On a pris cette orientation parce qu'on n'était pas assez doué pour faire de la médecine de combat. La chirurgie de champ de bataille, ça, c'est la voie royale ! Savoir rafistoler des jeunes gars mis en pièces par des armes de plus en plus sophistiquées, ça, c'est un vrai métier ! On a choisi les monstres, parce que c'était plus facile, moins risqué. Si on se trompe dans les dosages et qu'on en tue un - ou dix ! - personne ne s'avisera de nous traîner en justice, pas vrai ?
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Le chagrin nous rend improductifs, quelque part, c'est antisocial, contagieux, ça devrait être sanctionné par la loi, comme le chômage ou les maladies chroniques. Oui, il faudrait coller une bonne amende aux gens tristes !
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Quand on est soldat, on a du mal à établir le contact avec les femmes. Quelque part, ça les excite de savoir qu'on est des tueurs professionnels, mais en même temps ça les dégoûte. Et avec le temps le dégoût l'emporte sur la fascination. Enfin, c'est l'expérience que j'en ai. D'abord, elles nous voient comme des protecteurs, et ensuite, comme des bourreaux. C'est vache.
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Les provisions se composaient principalement de sacs d’une farine verdâtre qui, lorsqu’on la délayait, avait la vertu de générer un brouet douceâtre qui constituait un excellent coupe-faim à défaut d’être nourrissant.
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- Bordel! s'emporta David. Vous êtes bourrés d'énergie jusqu'à la gueule, et d'après ce que j'ai vu Nothanos est une centrale électrique ambulante! Alors, servez-vous de vos pouvoirs! Electrocutez les gardes! Cela vous coûtera trois ou quatre années d'existence, mais nous serons libres.
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Vous les humains, murmura Itaï, avez l'habitude de raconter que nous sommes cruels, que nous aimons tuer. Que massacrer nos semblables est une sorte de sport national chez nous. Ce n'est pas aussi facile que vous l'imaginez. En fait, vous êtes mal renseignés sur nos coutumes, sur la manière dont nous fonctionnons. Vous ne voulez croire que ce qui vous arrange...
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« Pas de panique ! intervint Nazdrava. Ce sont de simples dessins. Des dessins mobiles… une sorte de papier peint évolutif si vous préférez. Tout ce que vous verrez ici est constitué de nanoparticules en mouvement. »

Il n’y avait ni ascenseur ni escalier. On grimpait dans les étages par des pans inclinés semblables à ceux utilisés par les Égyptiens lors de la construction des pyramides.

« Ça pourrait signifier que les créatures qui vivaient là n’avaient pas de jambes, grogna Akenôn, et qu’elles rampaient à la façon des limaces. Voilà qui expliquerait ces courbes molles, cette absence d’angles droits, de rectitude. C’est un monde mou, affaissé… Un monde d’invertébrés.

— Allons ! souffla David, gardons-nous des conclusions hâtives. Attendons de voir le reste. »
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La température atteignait les limites du supportable.

« Il faut boire le jus de la bête, expliqua Ivana. Il contient une substance qui rend le corps humain insensible aux méfaits de la chaleur. »
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