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3,89

sur 223 notes
Je n'étais pas certaine d'aimer ce titre. Il s'agit d'un folklore que je ne connais pas, je ne sais même pas si l'auteur s'est inspiré de légendes qui existent. Je ne lis aussi que rarement de la fantasy adulte dans un univers aussi riche et dense. Pour cela, j'avais peur de ne pas accrocher à ce titre, sans oublier un résumé intrigant, mais assez vague que ne permet pas réellement de savoir où l'on va aller et pourtant !

Avec ce récit, je me suis retrouvée plongée dans une ambiance, dans des légendes passionnantes auprès de personnages captivants.
C'est avec ce titre que je découvre la plume de David Bry, je dois bien avouer que je vais désormais m'intéresser avec sa bibliographie.

Commençons par les personnages, j'ai été passionnée par l'histoire de Bran et Ianto, je voulais absolument savoir ce qu'il allait leur arriver. Entre complots, trahisons et amour passionnel, on a l'impression de voir une sorte de Roméo et Juliette dans un conte onirique où les rêves ont une place primordiale.
Les sentiments des personnages m'ont percuté de pleins fouets. Ils ont un sens de devoir, une telle dévotion, un sens si profond de l'amitié, de la confiance, une telle loyauté qu'il est difficile de rester insensible et fur et à mesure que l'on avance dans ce conflit. On sait qu'une guerre ne se termine jamais bien, il est difficile de ne rien ressentir lorsque l'on voit certains événements. La relation entre Bran et son lige Caem est exceptionnellement profonde et sincère, ce lien illustre ce que j'ai pu ressentir tout au long de ce titre.

Ce titre, c'est aussi une narration originale qui joue sur les temporalités qui permettent de rythmer le récit et nous offrir un dernier retournement de situation qui finira de briser notre coeur déjà malmené par les événements que l'on découvre avec ce titre.
Sans oublier un univers riche et bien construit dans lequel j'ai été transporté.

Certes, il m'a fallu un certain temps pour entrer dans cette histoire, le temps de mettre en place l'univers, mais aussi d'identifier la pluralité des personnages. Une fois que tout est placé, que j'ai réussi à comprendre les liens entre les personnages et les complots politiques qui se mettent en place, je n'ai pas réussi à lâcher mon livre avant d'arriver à la fin.

Ce titre n'est pas un coup de coeur, mais je suis passée par tant d'émotions intenses que je ne doute pas qu'il va me hanter un moment. Je ne pense pas réussir à oublier Bran, Sile et Caem de si tôt.

Si vous n'avez pas encore découvert ce titre, je ne peux que vous le recommander.
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Je suis un peu partagée par cette lecture (qui reste une bonne lecture, et qui mérite ses 4 étoiles rien qu'avec la créativité de l'auteur et son style très reconnaissable, dont certains tics peuvent un peu rebuter — ça reste une plume très agréable et riche à lire).

Globalement, ce qui m'a bloquée, c'est que je n'ai pas été impliquée émotionnellement avec les personnages (leur sort m'indifférait). Leurs relations, également, souffrent de la rapidité de l'intrigue : les 2 frères ne s'entendent pas, et si on a bien des bouts de leur passé pour nous montrer une époque où ils étaient proches, leur relation est déjà brisée avant le début de l'histoire et ça m'a empêchée de trouver ça dommage.

De la même manière, l'histoire d'amour fonctionne bien... Dans les années 2000. Ça va archi vite, le coup de foudre paraît unilatéral et basé uniquement sur le physique du personnage féminin, qui reste un éternel outil et faire-valoir pour les personnages masculins. C'était pour le personnage qui m'intéressait le plus, mais je n'ai pas réussi à m'impliquer dans son histoire parce que ses réactions me paraissaient peu crédibles (elle aurait dû détester les 2 princes, selon moi).

La fin est belle, mais l'arc de rédemption d'un personnage me paraît complètement impossible, donc je suis restée sur ma faim.

Ça reste une belle fantasy, très masculine cependant, qui devrait plaire aux amateurs de romans un peu datés !
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Une oeuvre dès plus bouleversante. Mon coeur s'est comprimé, déchiré, enflammé ... Parfois, quelques morceaux se rassemblaient. Les émotions que cette histoire nous fait ressentir sont multiples mais surtout d'une intensité transcendante. C'est une superbe découverte que j'ai pris un immense plaisir à lire. Merci pour cela.
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A sa sortie, ce livre me tentait beaucoup, La Princesse au visage de nuit, avait été une excellente surprise que j'avais donc particulièrement appréciée.
J'étais très emballée au début de ma lecture et plus je lisais, plus je tournais les pages, plus j'avais envie d'abandonner ma lecture. J'étais à la fois triste et déçue, mais il fallait bien reconnaître, que sans cette lecture commune, j'aurais abandonné.

Je reconnais pourtant une plume originale, que j'ai trouvé différente, par rapport à La princesse au visage de nuit, mais le style narratif semblable aux troubadours est assez intéressant pour que je puisse l'apprécier. Certains passages sont assez déstabilisants, notamment les scènes de bataille décrites par des phrases courtes. J'ai trouvé que cette construction, donnait une dynamique par moment et rendait les scènes très visuelles. Mais la découverte s'essouffle, car l'auteur l'utilise trop souvent, cassant le rythme de lecture.
Bry s'inspire des tragédies grecques comme l'Iliade, des légendes arthuriennes, tout en empruntant au moyen-âge tous les codes, comme un hommage à rendre à plusieurs auteurs, ou références qui jalonnent son récit.

Le plus dérangeant, en fin de compte, aura été la construction des personnages que j'ai trouvée soit trop torturés, pleutres ou effacés au point de ne pas trouver grâce à mes yeux, et l'absence de ces Géants m'a vraiment frustré, au point de terminer ma lecture par : tout ça pour ça !

Pourtant, l'idée avait de quoi susciter de l'intérêt avec ce fil conducteur entre deux conteurs, qui nous racontent cette histoire, mais finalement rien ne se passe, nous ne savons pas qui sont ces Géants, sauf à les apparenter aux dieux grecques, destructeurs, spectateurs et avides de jouer avec les humains.

L'aspect fantasy, que j'aurais dû pressentir à la lecture de la 4ème de couverture n'a pas eu l'effet escompté et pour cause, c'est un genre littéraire que j'apprécie moyennement.

Si le côté épopée du genre de l'Iliade vous plaît, c'est un livre à découvrir. Et puis cerise sur le gâteau, l'objet livre sous forme de grimoire gravé de runes est vraiment très beau.



Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Assez classique dans sa trame de début, le roman voit se dessiner un conflit entre deux frères, deux princes plus exactement, complices au début puis de plus en plus étrangers, voire ennemis, alors qu'une guerre se déclenche contre un autre royaume qui les a trahi. L'aîné, Ianto, accède au trône pendant le conflit mais fait bien peu de cas de son cadet, Bran, qu'il jalouse secrètement. Bien sûr, il y a une belle (et « Rebelle ») princesse dans le camp ennemi (Mérida, sors de ce corps !) qui cristallisera encore les tensions alors qu'elle est promise, contre son gré mais par devoir, à Ianto alors que Bran en est fou – et c'est réciproque, hein. Et il y a cette brume qui mange progressivement le territoire, un magicien assez fantasque et désinvolte (Gandalf sans son chapeau), des géants endormis qui sont en fait les dieux de ce monde d'inspiration celto-bretonne en déclin, la corruption du pouvoir…

Tout ça est classique, presque trop, et les thématiques me font penser à du young adult (ce qui n'est pas vraiment ma tasse de thé). Mais, car il y a un mais, l'histoire bascule assez soudainement dans le drame. La seconde partie est bien plus sombre (et intéressante, du coup, en ce qui me concerne) et les cartes sont redistribuées. le drame est bien posé, les surprises et coups de théâtre se succèdent et la vraie histoire sous-jacente se révèle peu à peu. Et il y a des scènes qui sont, quand même, sacrément choquantes. Finalement, le Chant des Géants est-il vraiment le récit de Bran, le beau gosse sympa et amoureux, gentil et un peu naïf ? Pourquoi les dieux sont-ils sourds aux mortels qui ne jurent que par eux ? Qui sont ces immortels qui font l'intermédiaire et quels sont leurs but? Et d'où vient cette brume maléfique ?

La suite sur mon blog...
Lien : https://bibliosff.wordpress...
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Poétique
Vivant
On se sentait minot, écouter à la veillée yeux ébahis l'histoire du barde, harassé par la journée à faire paitre les bêtes mais sans vouloir le faire paraître, ohnonon.
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, dans cet univers gardé par les géants, mythiques, réels ou assoupis comme les dragons de l'univers de Robin Hobb. Voilà il y avait moult références et pas vraiment de nouveauté, comme trop souvent en ce moment dans mes lectures du genre. Et je pense avoir trop baigné et lu à la suite des mondes fantastiques un peu semblables et donc flemmards du scénar (je voulais juste un livre peu lourd ni epais pour le glisser dans ma besace), aussi je mélangeais un peu tout, par exemple je superposais à ma lecture les images de la BD des songes du roi griffus que je venais de lire, les légendes arthuriennes y étant dans ces deux ouvrages très présentes. Tout en visualisant très bien ce que je lisais. Des flammes qui crepitent jusqu'au ciel à l'orée d'une forêt de légendes. C'était beau mais difficile car multiple dans ma tête. Et ça manque de carte en début d'ouvrage.

Et puis l'univers s'est ancré en moi et j'ai pu suivre ledit du conteur sans m'égarer dans mes pensées. C'était beau. Triste. Épique. Théâtral et désespéré.
Pas assez original mais agréable. J'ai bien aimé. D'avantage que la princesse au visage de nuit, seul autre livre que j'avais lu de David Bry.


Cependant il m'a manqué quelque chose
Comme dit maintes fois j'avais l'impression de lire une histoire déjà connue. Où les méchants sont vils, les hantés maudits et les bons trop naïfs, bref, une histoire sans surprise. Certes le ton du récit, le monde entre songes et réel, régit par des géants endormis étaient très sympathiques mais ça ne suffit pas. Ça ne suffit plus.
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J'ai découvert ce livre tout d'abord par sa couverture et par les très bons avis sur celui-ci, j'ai donc décidé de me lancer dans la lecture de ce qu'on appelle le médiéval fantastique.

C'est pour cette raison que je n'ai pas été autant déstabilisé dans cette lecture que ce que j'aurai pensé car cela ressemble assez au monde médiévale.

La plume se lit bien, il n'y a pas de détails à foison ou de multiples personnages, cependant je ne suis pas tellement habitué à ce genre de lecture ce qui m'a demandé plus de concentration du coup.

Je ne pense cependant pas que je garderai ce récit en mémoire car je n'ai pas eu d'affects pour les personnages de même que par les situations vécus par ceux-ci.

Les rebondissements ne sont pas nombreux et inattendus ce qui a rendu a lecture assez plate au final. Je n'ai pas ressenti d'ennui mais je n'ai pas non plus eu de côté haletant sur ce récit.
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Même la fantasy moderne revêt des airs de fin'amor.

Avec cette chronique, David Bry nous emmène au fond des auberges pour nous conter par l'intermédiaire d'un mystérieux individu « le chant des géants », une histoire se passant sur l'île d'Oestant, et ressemblant sur bien des aspects au mythe tragique de Tristan et Iseult.

Malgré le titre, pas vraiment de géants rencontrés durant l'intrigue ; ceux-ci servent surtout à entretenir les légendes et sont la foi de l'île. Toutefois, il arrive bien des évènements étranges dans ce lieu, et c'est ce qui pousse les deux frères Ianto et Bran, personnages principaux, à débuter le roman.

Les éléments de medieval fantasy sont somme toute classiques : des drames familiaux, un amour, des batailles et une couronne. C'est cependant sous la plume de l'auteur qu'ils prennent réellement vie et nous entraînent, pour nous faire oublier leur peu d'originalité.

le récit, par endroits ponctué de mystères, demeure ainsi un bel ouvrage, avec des enjeux revus mais toujours aussi puissants. Écoutez bien le barde et savourez les scènes entrecoupant la tension de son établissement, car elles offrent un véritable plus également simple, mais bien travaillé.
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Excellente épopée. Les pages défilent à un rythme effréné, tant l'histoire est prenante. J'ai adoré les batailles, ces mystérieux géants, et cette notion de rêve si présente et importante. Quelle belle philosophie !
Les quelques coquilles (j'ai dû voir trois répétitions, dont deux qui cassent un peu la phrase à moins de la lire très vite) ne gâchent vraiment en rien cette magnifique lecture, et l'on se doute bien que les corrections sont sans fin de toute manière.
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Comme pour Que Passe L'Hiver, la plume de l'auteur sait saisir une ambiance et y ajouter beaucoup de poésie. En deux oeuvres David Bry sait me prendre avec lui et me faire vivre les aventures de ses personnages. Pas de grande série de fantasy, toujours des One shot. Pas le temps à perdre avec ce qui n'est pas nécessaire, on avance dans l'histoire et on se perd dans ses ambiances sans aucun problème.
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